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LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES

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Message par RASTAMAN2401 Ven 1 Jan - 10:20

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 32 265389628  les potos

Un grand LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 32 3466016178  à vous tous

Continuez à nous cultiver LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 32 4057198257

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Message par alain90 Jeu 7 Jan - 15:36

Jésus est né vers l’an 7 ou 5 avant Jésus-Christ


Oui, vous avez bien lu, Jésus Christ est né avant Jésus Christ !

Le début de l’ère chrétienne a été fixé à la naissance de Jésus, c’est à dire que l’année 1 du calendrier chrétien correspond à la naissance supposée du Christ : on l’appelle l’Anno Domini (An du Seigneur). Or les historiens actuels situent en fait sa naissance quelques années avant notre ère, soit quelques années avant J.-C. !

Cela parait paradoxal que Jésus soit né « avant Jésus Christ », mais est dû au fait que sa naissance a été déterminée par le moine Denys le Petit au VIè siècle, en se basant sur des travaux précédents, pas très exacts et souvent partiaux. Le calendrier chrétien a été fixé avec cette date pour point de départ.

Pourtant, l’année de naissance de Jésus n’est pas précisément connue. Les évangiles de Matthieu et Luc la situent sous le règne d’Hérode Ier le Grand, qui s’achève en 4 avant notre ère. De ce fait, selon les travaux d’historiens récents, Jésus Christ serait né entre 7 et 5 avant J.-C..

Il s’agissait surtout pour l’Église de fixer un symbole pour débuter l’ère chrétienne, l’inexactitude était alors moins préoccupante. Ainsi, le jour de naissance du Christ, fixé au 25 décembre durant le IVè siècle, est également symbolique, afin de coïncider avec le Sol Invictus, une fête romaine.


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Message par Invité Jeu 7 Jan - 17:19

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Sacré Jésus.... y'en loupe pas une LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 32 4057198257


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Message par Invité Jeu 7 Jan - 18:50

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Galette des Rois (Gratuité de la) jadis offerte par les boulangers

Du XVIIe siècle aux années 1910, la coutume voulait que les boulangers offrissent gratuitement une galette des Rois à leurs clients, non sans quelques velléités des artisans confectionnant alors ce traditionnel mets de l’Epiphanie d’y mettre un terme, certains chiffrant l’usage à un mois de bénéfice de leur commerce. Aujourd’hui « commerciale » la galette se trouve être désormais de surcroît un produit de fabrication majoritairement industrielle..

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Comme tous les ans, les cris éclateront encore, dans toutes les familles où la galette du boulanger sera la bienvenue, chaque fois que les favoris du sort porteront leur verre à leurs lèvres : « Le roi boit ! la reine boit ! », se rassure un journaliste de La Tradition en 1904. Il faut bien le dire, d’ailleurs, les boulangers ne verraient pas, eux, sans un certain plaisir la disparition d’une coutume qui leur est fort onéreuse, s’empresse-t-il d’ajouter.
Galette des Rois
Galette des Rois
Certains nous l’avouaient, ajoutant qu’il avait été question de remplacer le gâteau offert au client par un don au bureau de bienfaisance. Mais l’accord n’avait pu se faire, les uns craignant de mécontenter leur clientèle, les autres faisant remarquer que la remise de la galette des Rois est le prétexte donné aux porteuses de pain pour recevoir leurs étrennes.

L’intérêt du maintien ou de la suppression de la tradition est sérieux pour les boulangers, car l’un d’eux nous disait que le gâteau ainsi offert, et dont le volume est proportionné à l’importance du client, lui revient de 1 franc à 3 francs. Bien entendu, la dépense totale est d’autant plus considérable que la clientèle est plus nombreuse. En résumé, il nous déclarait que cet usage lui coûtait les bénéfices d’un mois de son commerce.

La suppression de la galette offerte par les boulangers n’entraînerait pas la disparition du gâteau des Rois, mais elle porterait assurément un coup sensible à cette tradition qui s’est déjà sensiblement modifiée à travers les siècles. La « fève » depuis longtemps, on le sait, n’est plus une fève, mais le plus souvent un petit baigneur en porcelaine, transformation dont, seuls, se sont plaints les gens qui avalaient sans sourciller la légumineuse afin de ne pas payer « quelque chose ».

Puis, la galette n’étant pas du goût de tout le monde voulant néanmoins tirer les Rois, les pâtissiers ont depuis longtemps pris l’habitude de glisser une fève – en porcelaine, toujours – dans les gâteaux de diverses sortes. Et comme certaines personnes trouvent dans le renouvellement de la fête une aimable distraction, ce n’est plus seulement la veille et le jour de l’Epiphanie que les gâteaux en sont garnis, mais encore durant tout le mois de janvier.

Le gâteau des Rois, qui a connu bien des vicissitudes dont il a triomphé, subsistera longtemps encore, n’en doutons pas. Depuis la charte de 1311, où il se trouvait officiellement nommé, il eut des fortunes diverses ; après avoir été l’occasion de réjouissances, aussi bien parmi le peuple qu’à la cour du Roi-Soleil, il fut l’objet des délibérations du grave Parlement qui, en 1711, à cause de la famine, le proscrivit afin que la farine, trop rare, fût uniquement employée à faire du pain.

Son nom même était un danger quand vint la Révolution et Manuel, du haut de la tribune de la Convention, tenta d’obtenir que le gâteau des Rois fût interdit ; mais la galette triompha du tribun. Il est vrai que, peu après, un arrêté de la Commune ayant changé le jour des Rois en jour des sans-culottes, le gâteau n’avait plus sa raison d’être, mais cette disparition ne fut que momentanée, et il reparut sur toutes les tables familiales dès que les temps furent moins troublés, conclut le chroniqueur de La Tradition.

En 1909, les boulangers parisiens n’avaient toujours pas réussi à obtenir de ne plus offrir gratuitement la galette, puis le journal Le Petit Parisien, dans un entrefilet paru le 7 janvier, nous apprend que décidément, rien ne prévaut contre la tradition. Et c’est heureux, ajoute-t-il. Les Parisiens ne se consoleraient point de la suppression de la galette des rois, appétissante, croustillante, que les boulangers leur offraient, de temps immémorial, en manière d’étrennes.

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L’an dernier, poursuit Le Petit Parisien, invoquant les charges nouvelles et notamment l’application du repos hebdomadaire dans les fournils, la chambre syndicale de la boulangerie avait décidé de supprimer la galette des rois. Ce fut là une grosse déception, si grosse même que les boulangers n’ont point voulu pour la plupart renouveler la tentative.

Les porteuses y trouveront leur profit, et ce sera justice ! s’exclame le journaliste. Les rudes travailleuses tôt levées, qui chaque jour, sans relâche, gravissent mille étages pour livrer notre pain quotidien, bénéficiaient de largesses provoquées par l’offre de la mirifique galette. Les salaires ne sont pas gros, en revanche, les temps bien durs et l’hiver bien rigoureux.

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Message par Invité Jeu 7 Jan - 19:21

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Je veux bien offrir ma Fève en épi à Fanny, moi LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 32 4057198257 LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 32 4057198257 LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 32 4057198257

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Message par RASTAMAN2401 Jeu 7 Jan - 20:12

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LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 32 3466016178 Claudius

Ah ce Spirit !!! LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 32 4057198257 LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 32 4057198257 LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 32 4057198257

Elle était mimi la petite; trop tôt disparue

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Message par Invité Mer 13 Jan - 19:41

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Bienfaits du rire pour la santé et la longévité

En 1907, l’académicien Émile Faguet s’interroge sur les recommandations d’un journal médical nous donnant une panacée ; non pas tout à fait une panacée, mais un régime hygiénique universel, ce qui, précisément, et tout compte fait, pourrait s’appeler une panacée préalable, puisque l’hygiène est de la médecine préventive...

Cette panacée donc, puisque panacée il y a, c’est le rire. Il faut rire, il faut rire de tout son cœur. Il faut rire, comme il faut se tenir propre ; comme il faut se tenir les pieds chauds, le ventre libre et la tête froide ; comme il faut s’abstenir d’alcool, de tabac et de la lecture de romans nouveaux, ou tout au moins éviter en ces trois choses même le commencement de l’excès. Il faut rire par devoir envers soi-même et envers ses enfants et pour leur conserver un père, avance Faguet.

Il paraît, d’après ce journal savant, « qu’il n’y a pas une partie de notre être, pas un petit vaisseau qui ne reçoive une ondée de sang dans la circonvolution d’un bon éclat de rire. Le principe de la vie va renouveler ainsi toute notre chair ; la circulation plus rapide impressionne tous les organes. Rire, c’est donc allonger notre existence en accordant ce stimulant à notre activité générale. » On voit que le journal savant, comme si souvent il arrive, est absolument d’accord avec la sagesse populaire qui depuis si longtemps a dit que rire, c’était se faire une pinte de bon sang.

Aristote et Sarcey — Francisque Sarcey (1827-1899), critique dramatique et journaliste — étaient du reste tout à fait dans le même sentiment, et Aristote recommandait la terpsis (gaieté), comme le fondement de la sagesse, et Sarcey répétait à tue-tête : « Soyez gais ! Par la sambleu ! Soyez gais ! C’est la solution », tout semblable à un médecin qui dirait à un malade : « Parbleu ! Soyez bien portant ! C’est le vrai remède ! Pourquoi tant chercher ? » Voilà qui vaut fait et je veux bien rire, écrit notre académicien. Mais encore faut-il en avoir l’occasion, et c’est sur cela qu’il faut s’entendre.

Je dis qu’il faut s’entendre à cause de ceci. Ne faut-il pas d’abord mettre hors de la question, et c’est-à-dire en dehors du rire hygiénique, ce rire particulier qui est excité par la vue de la sottise humaine ? Si ce rire là était hygiénique, plus nous ririons, plus nous aurions d’admirables chances de nous bien porter. Les ridicules, les hommes qui « apprêtent à rire », comme disaient si joliment nos ancêtres, abondent de plus en plus et semblent se multiplier comme pains et poissons. Individuellement même ils deviennent plus beaux, plus copieux, plus magnifiques, plus féconds en rires homériques pour ceux qui les contemplent et les écoutent.

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Mais est-ce ce rire-là qui est bien sain ? s’interroge Faguet. C’est le rire sardonique ; c’est le rire mêlé de malice ; c’est le rire où il entre une dose assez considérable de méchanceté, et de dédain, et de mépris, toutes choses que je m’étonnerais qui entretinssent abondamment la santé. C’est le rire de Démocrite, de qui dit Juvénal qu’il ne pouvait mettre le pied hors de sa maison et faire un pas sans éclater de rire :
Ridebat quoties de limine moverat unum
Protuleratque pedem

et de qui dit Montaigne : « J’aime mieux cette humeur que celle d’Héraclite, non parce qu’il est plus plaisant de rire que de pleurer, mais parce qu’elle est plus dédaigneuse et qu’elle nous condamne plus que l’autre, et il me semble que nous ne pouvons jamais être assez méprisé selon notre mérite. »

Oh ! oh ! s’il en est ainsi, je crois, à la vérité, qu’au temps où nous vivons nous pouvons rire « tout notre saoul », et du soir au matin, et dès que nous mettons le nez hors de notre porte, et même, entre nous, sans prendre la peine de sortir, poursuit l’académicien. Mais d’un rire qui dédaigne, et qui méprise, et qui condamne, que voulez-vous bien qui s’ensuive en fait de bonne santé et de pureté de sang ?

Aussi, je ne crois point que le Démocrite en question ait vécu plus vieux que le mélancolique Héraclite, lequel ne pouvait pas, de sa part, sortir de chez lui sans verser des larmes.

Ce rire-là étant donc écarté, nous voilà à la recherche du rire vraiment hygiénique. Il nous faut un rire qui ne soit pas celui qui pourrait être un pleurer ; il nous faut un rire qui ne soit pas celui dont parle Beaumarchais, quand il dit : « Je me hâte de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer. » Il nous faut un rire qui ne soit pas celui de La Bruyère quand il dit le plus mélancoliquement du monde : « Il faut se hâter de rire sans sujet si l’on ne veut pas mourir sans avoir ri. » Or, ce rire-là, ce rire sans mélange, ce rire pur, ce rire intégral, ce rire sans intervention de quelque chose qui pourrait faire fondre en larmes, s’il vous plaît, où est-il ?

Est-il dans la comédie de Molière ? Bon ! voilà Musset qui nous dit que la gaieté de Molière est « si mâle », et « si profonde », et « si triste », que « lorsqu’on vient d’en rire on devrait en pleurer. » Ce n’est donc pas encore cela. Serait-ce le rire obtenu par des moyens mécaniques et nous faudra-t-il nous faire chatouiller la plante des pieds avec une plume de paon ou nous mettre en quête de l’herbe de Sardaigne ?

Car vous vous rappelez qu’il existait en Sardaigne une plante, le sardonion, qui, flairée, faisait rire d’une façon incoercible, et c’est précisément de là que vient le mot, « rire sardonique », qui, du reste, n’a pas du tout le même sens. Autant en fait « le gaz hilarant » ou protoxyde d’azote. Mais je ne crois point, ajoute Faguet, que ces moyens mécaniques, chimiques ou pharmaceutiques puissent produire autre chose que de fâcheuses maladies nerveuses. Ce n’est pas encore cela qu’il nous faut.

Que nous faut-il donc ? A bien examiner et analyser, on en vient à reconnaître une vérité qui me semble incontestable : le seul rire qui soit hygiénique est celui qui n’a pas de motif, qui est son motif à lui-même ; qui du moins n’a pour motif ou plutôt pour occasion que des choses qui ne mériteraient pas qu’on en rît. Les enfants, les gens de tempérament jovial « et non saturnien », comme dit Régnier, rient en vérité sans motif, sans raison, et il faut entendre par là sinon tout à fait pour rien, du moins pour un rien.

Dès lors, d’où vient qu’ils rient ? Ils rient parce qu’ils sont toujours sur le bord, sur le seuil du rire, pour ainsi parler ; ils rient parce qu’ils sont gais, et, en dernière analyse, ils rient par ce qu’ils sont en bonne santé.

De sorte que ce n’est pas le rire qui fait la santé, mais la santé qui fait le rire ; ou, si vous voulez, le rire fait la santé ; mais le rire n’est qu’une forme de la santé et par conséquent c’est la santé qui se fait elle-même par la manifestation d’une de ses formes. D’où il suit que nous dire : « Riez pour vous bien porter », cela revient à dire : « Portez-vous bien pour bien vous porter », maxime indiscutable et qui est le fond même de la médecine.

« Tout compte fait, disent les médecins qui vont au fond des choses, il n’y a qu’un moyen d’être en bonne santé, c’est de ne pas être malade. » La recommandation du journal de médecine cité plus haut est donc une vérité parce qu’elle est une tautologie. Il en est, du reste, de cette vérité, comme de toutes les vérités, et, dès qu’une vérité est autre que tautologique, elle devient incertaine. En fait de vérités humaines, on n’est tout à fait sûr que de A = A.

Une réflexion me vient cependant, conclut Émile Faguet, sur l’affirmation du journal de médecine précité, sur l’affirmation elle-même, en soi. Fontenelle ne riait jamais : « Vous n’avez donc jamais ri, Monsieur de Fontenelle ? lui disait-on. — Jamais ri ? C’est-à-dire... Enfin, je n’ai jamais fait Aaa ! » Bref, il n’avait jamais ri. Eh bien, il a vécu quatre-vingt-dix-neuf ans et dix mois. On me dira que s’il avait fait Aaa, il aurait très probablement atteint le siècle. Il est possible.

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Message par alain90 Jeu 14 Jan - 9:06

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Il est possible de faire un chèque sur papier libre

Ou même sur tout support, à condition d’y faire faire figurer les informations nécessaires.


Si votre contrat bancaire vous y autorise, vous avez le droit d’établir un chèque sur une feuille de papier libre.

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Il y a quelques règles à respecter. Des mentions, que l’on trouve habituellement sur un chèque imprimé, doivent obligatoirement y figurer :

   la mention « chèque »
   la somme en chiffres et en lettres
   le nom de la banque
   le nom et les coordonnées bancaires de l’émetteur du chèque
   les lieu et date du paiement
   le nom du bénéficiaire
   la signature du tireur, c’est à dire de la personne qui établit le chèque

Certes, il y a fort à parier que l’aspect « chèque à la main » effraie quelque peu les commerçants habitués à des chèques plus sécurisés (numéro du chèque, mentions écrites en très petits caractères pour empêcher la falsification…). Mais à constater les multiples vérifications qu’effectuent actuellement les magasins lors d’un paiement par chèque (une à deux pièces d’identité, appel du centre de chèque, etc.), on peut se demander si un chèque de banque est tellement plus sûr qu’un chèque sur papier libre.

Le temps de traitement d’un chèque imprimé est par contre logiquement bien plus rapide que celui d’un chèque sur papier libre.

Certains se sont amusés à faire des chèques sur du papier toilette, néanmoins, évitez de rédiger un chèque sur une planchette de bois. Là, ça risque de mal passer.
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Message par RASTAMAN2401 Jeu 14 Jan - 20:12

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Message par alain90 Mer 20 Jan - 9:47

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Une taxe sur les vélos jusqu’en 1959

Une plaque mentionnant l’année devait être apposée sur les bicyclettes.

Une loi d’avril 1893 instaura une taxe annuelle sur les vélos en France ! Mise en application à compter du 1er juin 1893, cette loi fixait à 10 francs français la redevance pour la possession d’un « vélocipède ou appareil analogue ».

Les possesseurs de bicyclette devaient ainsi se faire enregistrer auprès de la mairie de leur commune. Une plaque métallique mentionnant l’année de perception de la taxe indiquait que le propriétaire du vélo s’était bien acquité de l’impôt. À certaines périodes, ces plaques furent néanmoins valables plusieurs années, la perception demeurant annuelle.

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A partir de 1943, la plaque de vélo fut remplacée par un timbre fiscal.

L’impôt sur les vélocipèdes sera définitivement supprimé en 1959 par un arrêté de décembre 1958.
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Message par RASTAMAN2401 Ven 22 Jan - 8:45

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Bonne journée
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Message par Invité Lun 25 Jan - 7:34

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Gué de la Biche (Le) donne l’avantage
à Clovis lors de la bataille de Vouillé
contre Alaric en 507



Nos vieux chroniqueurs racontent une légende des premiers temps de notre histoire : c’est une fleur au milieu du sang, des cadavres et des ruines amoncelées par la guerre. Invoquant l’aide et la protection de Dieu dans la terrible bataille qu’il s’apprête en 507 à livrer au barbare Alaric à Vouillé, roi des Wisigoths, Clovis doit d’engager avantageusement le combat à l’irruption d’un cerf montrant aux Francs un gué stratégique.

Dieu, qui voulait faire de la Gaule le royaume de France, avait laissé les Goths débarrasser nos plus belles provinces de la domination romaine. Mais les Goths hérétiques devaient céder leurs conquêtes à Clovis et à ses Francs. Alaric II tenait sous sa puissance le Centre et l’Ouest, depuis la Loire jusqu’aux Pyrénées, et il régnait sur les belles campagnes du Languedoc et de la Provence. Clovis avait essayé de faire alliance avec Alaric, mais le perfide barbare avait fini par rompre l’alliance et une guerre terrible avait éclaté.

Enfin, les deux rois semblaient désirer la paix, et Clovis était allé en Guyenne pour conférer avec le roi des Goths. Il envoya d’abord des ambassadeurs à Alaric, et le lieu et le jour de l’entrevue avaient été arrêtés. Il était convenu que chacun des princes arriverait au rendez-vous sans armes et avec une faible escorte. Mais les envoyés de Clovis, qui se défiaient et qui observaient tout, s’aperçurent qu’on avait fait venir des massues de fer dont devaient s’armer secrètement les gens d’Alaric. L’ambassade de Clovis revint en hâte vers le prince franc et l’avertit du piège qu’on lui tendait.

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Gué de la Biche au sein de la forêt de Chinon

Aussi Clovis se garda bien d’aller au rendez-vous et la guerre recommença plus acharnée que jamais. Enfin, après des chances diverses, les deux partis convinrent de prendre pour arbitre Thierry, roi des Ostrogoths. Thierry devait être impartial, car il était parent des deux princes : il avait épousé la sœur de Clovis, et il avait donné sa fille en mariage à Alaric. Des chargés de pouvoir furent expédiés de part et d’autre à Thierry et chacun fit valoir ses droits, et exposa ses sujets de plainte. Thierry, après avoir longuement examiné cette grande cause, donna raison au roi des Francs, et il prononça cette singulière sentence :

« Devant le palais d’Alaric, un des chevaliers de Clovis viendra ficher en terre une lance ; Alaric et ses Goths jetteront sur la lance des deniers d’argent jusqu’à ce qu’elle en soit toute couverte et qu’on ne voie plus la pointe de fer. Cette montagne d’argent appartiendra à Clovis. »

A ces paroles, Alaric et ses Goths jetèrent des cris de surprise et de colère. C’était dur en effet. Sans être obligés de faire de grands calculs mathématiques, ils comprirent quelle base devrait avoir une pyramide de pièces d’argent pour entourer et cacher entièrement une longue lance. S’il se fût agi d’une épée plantée en terre, on aurait pu peut-être se soumettre au jugement, mais une lance !

Alaric furieux tira son épée et il jura de s’en rapporter au jugement de Dieu lui-même puisqu’on se moquait de lui, en lui imposant une chose impossible. La colère des Goths ne connut plus de bornes ; on insulta les envoyés de Clovis et c’est à peine s’ils purent s’échapper sains et saufs pour venir rendre compte à leur maître de ce qui s’était passé.

Clovis aussi tira sa puissante épée, il passa le reste de l’année et le commencement de la suivante à assembler une armée formidable pour demander à une lutte décisive l’anéantissement des hérétiques et la délivrance de la Gaule. Sans oublier son rôle de fondateur d’une grande monarchie, il se regardait surtout comme le champion de Dieu. Le converti de Tolbiac, malgré un reste de barbarie qui explique ses fautes, fut toujours un ardent chrétien, tenant compte, dans sa politique et ses entreprises militaires, des intérêts supérieurs de la religion. Aussi, avant de s’engager dans sa dernière expédition contre Alaric, voulut-il s’assurer la protection du ciel.

En 507, il passe la Loire et s’avance vers Tours. Alors il appelle quelques-uns de ses fidèles paladins les plus dévoués et les plus pieux : « Voici de riches présents, portez-les à Tours, au tombeau du grand thaumaturge et priez-le avec ferveur pour Clovis et les Francs. Par l’intercession de saint Martin, Dieu, je l’espère, nous donnera la victoire : c’est pour lui, c’est pour la vraie foi que je combats ; qu’il me fasse triompher des ennemis de la Foi catholique et des oppresseurs de ce beau pays !... »

Les envoyés partirent joyeux et pleins d’enthousiasme. Arrivés à Tours, ils allèrent droit à la basilique de saint Martin. Au moment où ils mirent le pied dans l’église, les prêtres chantaient ce verset du Psaume : « Praecinxisti me, Domine, virtute ad bellum... Seigneur vous m’avez ceint de force pour la guerre, vous avez renversé sous mes pieds ceux qui s’élevaient contre moi, vous avez mis en fuite, devant moi, mes ennemis, vous avez dispersé ceux qui me poursuivaient de leur haine. »

En entendant ces paroles, les pieux envoyés furent saisis de joie. Suivant les idées de ce temps, ils virent là un heureux présage et comme une réponse céleste aux vœux qu’ils formaient dans leurs cœurs. Ils déposèrent leur riche offrande et prièrent avec ardeur le saint patron des Gaules, puis ils revinrent en toute hâte au camp royal. Clovis vit là aussi un signe de victoire ; plus intrépide que jamais, plein de confiance en Dieu, il se mit en route et vint poser ses tentes en face de la rivière de Vienne, près de la cité de Chinon.

Mais là une épreuve l’attendait et la protection du ciel, sur laquelle il comptait, sembla lui faire défaut. Un obstacle imprévu et insurmontable arrêtait sa marche et protégeait la retraite de son ennemi. Le fleuve de Vienne, démesurément gonflé par les pluies, avait débordé. Ses flots, plus jaunes encore que de coutume, avaient franchi les rives et offraient une large nappe d’eaux perfides, ne laissant plus reconnaître les endroits praticables et ne permettant-pas, à cause de la profondeur, même à la cavalerie de s’y engager. L’armée n’avait pas ce qu’il fallait pour construire des ponts de bateaux, et le temps nécessaire à ce travail eut permis à Alaric de se retirer.

Clovis, attristé mais non découragé, établit son camp sur la rive droite de la Vienne, dont la rive gauche était occupée par les troupes des guerriers goths. Le lendemain, à la pointe du jour, il se mit en prières, exposant à Dieu qu’il n’avait plus d’espoir qu’en lui et lui demandant de ne pas permettre que les hordes ennemies lui échappent. Pendant ce temps, les guerriers francs parcouraient les rives du fleuve. Plusieurs troupes s’étaient formées, descendant et remontant le cours de la rivière et cherchant s’ils ne découvriraient pas un endroit favorable qui pût permettre de la franchir.

A quelque distance s’étendait, comme une nappe de verdure, la forêt de Chinon, agitant sous la brise, les cimes de ses arbres séculaires. Tout à coup on vit sortir du bois un cerf d’une merveilleuse grandeur. Dressant sa belle tête et regardant d’un œil étonné ces masses d’hommes qui animaient ces campagnes ordinairement si paisibles, il semblait hésiter à avancer. A cette vue les guerriers francs s’élancent ; les plaisirs de la chasse vont faire diversion à leurs tristes préoccupations.

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Clovis tuant le roi Alaric lors de la bataille de Vouillé (Vienne)

Le cerf effrayé part comme un trait, mais au lieu de revenir à la forêt, il court au fleuve. D’innombrables chasseurs forment comme un rempart qui va se rétrécissant et acculant le noble animal à la rivière. Les cris l’épouvantent, cent bras se lèvent, brandissent des épieux ou tendent des arcs. Haletant, le cerf monte et redescend le long du cours d’eau cherchant évidemment à passer le torrent.

Il s’élance enfin au milieu des flots, mais ô prodige !... au lieu de nager, il court de pied ferme, l’eau lui monte à peine au-dessus des genoux... il est sauvé... les épieux retombent, les arcs s’abaissent, on laisse la vie à l’envoyé de Dieu. Car c’en est un, les soldats l’ont compris. C’est Dieu, ami des Francs, Dieu vaincu par les prières de leur roi, qui a fait sortir du bois ce guide providentiel pour montrer à l’armée un chemin praticable à travers la Vienne débordée.

Des cris de triomphe et de joie partent de tous côtés et tandis que les uns vont reconnaître le gué et le sonder, les autres courent avertir le roi qui donne aussitôt ses ordres. Surexcitée par ce prodige, l’armée s’ébranle, elle s’avance en bon ordre par le chemin miraculeusement trouvé, et tous arrivent sains et saufs sur la rive opposée. Mais dès qu’Alaric et ses Goths ont vu les premières colonnes s’engager dans les eaux de la Vienne, ils se sont empressés d’opérer une retraite qui ressemble à une fuite et de gagner les environs de Poitiers.

Les chroniqueurs nous parlent encore d’un prodige qui précéda la lutte définitive des Francs et des Goths près de Poitiers. Le voici :

Clovis, si visiblement protégé par le ciel, n’en eut que plus d’ardeur pour rejoindre un adversaire qui semblait vouloir éviter les chances d’une bataille. « Tant chevaucha le roy Clovis et ceux de sa compaignie » qu’ils arrivèrent près de Poitiers où était Alaric. Le roi fit tendre ses pavillons près de l’église Saint-Hilaire. « Et advint que la nuyt, entour minuyt, fut veu par plusieurs ung estourbillon de feu qui sortit de l’église Saint-Hylaire et vint descendre droit sur la tente où le roy dormoit. Aucuns qui ce signe virent, le tindrent à grant signifiance. »

Clovis aussi. Il se prépara au combat et il s’y prépara en roi chrétien, faisant défense à ses gens que « nul ne prît une chose sans payer ». Le lendemain Alaric s’avança ; la bataille se livra sur les bords du Clain. Les Goths furent complètement défaits. Au milieu de la mêlée, Clovis chercha son terrible antagoniste, une lutte corps à corps s’engagea entre les deux princes et Clovis, d’un coup d’épée, étendit Alaric mort à ses pieds.

Ce fut, dit-on, à cette bataille que fut inauguré le nouvel étendard national. Les Goths virent avec surprise nos bannières semées de fleurs de lis au lieu des trois croissants ou même des trois crapauds qui étaient le signe héraldique des anciens Francs. Ainsi fut écrasée l’hérésie arienne en France, ainsi furent délivrées nos provinces centrales, ainsi fut assise la monarchie. Le premier roi chrétien avait accompli son œuvre providentielle, ce fut là le dernier fait éclatant de la vie de Clovis.

Un fait vrai peut-être se cache sous le merveilleux. Et quant même on ne voudrait voir dans le fait de ce cerf passant la rivière à gué qu’un fait tout naturel, ce fait-là ne serait-il pas providentiel ?...

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Message par RASTAMAN2401 Lun 25 Jan - 18:59

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A bientôt
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Message par alain90 Jeu 28 Jan - 14:51

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Un swing raté qui détruit tous les avions de chasse d'un pays

En 1987, Mathieu Boya, jeune mécanicien de la République populaire du Bénin, s'entraînait au golf sur une piste d’atterrissage, quand il manqua son swing, ce qui provoqua la destruction des cinq avions de chasse de son pays ! En effet, la balle heurta un oiseau, qui tomba sur un pilote en train de manoeuvrer cockpit ouvert, qui en perdit le contrôle et heurta un autre avion puis s'en suit l'effet domino : l’avion percuté fut éjecté sur un deuxième qui rebondit sur un troisième qui à son tour détruisit un quatrième.

Personne n'a été finalement blessé, mais on estime à 40 millions de dollars les dégâts provoqués. Boya fut jugé responsable, et le pays lui demanda de rembourser son erreur. Il finit en prison.


Il existe un bunker sous les voies de la gare de l'est, aujourd'hui propriété de la SNCF. Construit en 1939, mesurant 120 m2 pour une capacité de 70 personnes, il servait d'abri et de centre de communication en cas d'attaque au gaz. L'une des entrées est encore visible sur le sol du quai entre les voies 3 et 4.



Aux Pays-Bas, il est possible de payer son moniteur d'auto-école en nature. En effet, le gouvernement a confirmé la légalité du procédé, tant que c'est un service qui est vendu contre du sexe et non l'inverse. Petite nuance, la proposition doit venir du moniteur : l'apprenti n'a pas le droit de vendre son corps contre un cours. Le cas resterait toutefois assez rare.
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Message par Invité Jeu 28 Jan - 20:38

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 32 9844   Alain   c'est super LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 32 600520  LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 32 600520  LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 32 875551000




C’est son dada

C’est son idée favorite

Dans la conversation courante et familière, on entend dire parfois, en parlant d’une personne qui revient trop souvent et trop volontiers sur le même sujet : « Ah ! la voilà encore sur son dada ! » D’où vient cette expression ?

Cette expression nous vient des Anglais. Elle fut mise à la mode en Angleterre par Sterne, écrivain satirique, auteur de plusieurs ouvrages célèbres, dont le plus connu en France est : Le Voyage sentimental.

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C’est dans les premiers chapitres de son roman : Tristram Shandy, livre bizarre où se trouvent pêle-mêle les traits d’esprit les plus fins, les aperçus philosophiques de la plus haute portée, les plus indignes et absurdes grossièretés, qu’il emploie le terme de : Hobby-Horse (dada), appliqué à une idée fixe.

Hobby-Horse se dit au propre du bâton sur lequel un enfant s’amuse à chevaucher, et par extension d’un cheval de bois servant de jouet. Au figuré, to ride one’s hobby-horse doit se traduire par « enfourcher son dada ; partir sur son dada », c’est-à-dire se mettre sans trêve ni mesure à poursuivre une idée favorite.

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Message par RASTAMAN2401 Lun 1 Fév - 19:40

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J'ai du mal à croire que tout ceci est véridique
Je parle du swing bien sûr LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 32 664397

Bonne soirée
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Message par alain90 Lun 8 Fév - 15:22

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Le siège épiscopal de Bethléem était dans la Nièvre


Du XIIIème siècle à la Révolution, cet évêché de Terre Sainte siégeait à Clamecy !


Depuis le XIIIème siècle et ce jusqu’à la Révolution française, un faubourg de la ville de Clamecy (Nièvre) fut le siège de l’évêché de Bethléem. Il s’agissait d’un diocèse in partibus infidelium, c’est à dire un siège épiscopal disparu (en terre « infidèle ») et attribué à titre honorifique uniquement.

Parti en croisade en 1167 en Terre Sainte, le comte de Nevers Guillaume IV lègue à l’église de Bethléem un hôpital situé à Clamecy. Il promet également à l’évêque de la ville de l’accueillir lui et ses successeurs, au cas où Bethléem serait reprise par les musulmans. Ce qui arrive en 1223 : l’évêque de Bethléem se retire en l’hôpital légué par Guillaume de Nevers. Le fils de Guillaume obtint, par la suite, que le faubourg de Bethléem-lès-Clamecy devienne le siège épiscopal de Bethléem.

Des siècles plus tard et quelques années après la Révolution, le pape Pie VII supprime l’évêché de Bethléem-lès-Clamecy qui passe sous la juridiction de l’évêque de Nevers.
La chapelle de l’évêché de Bethléem existe toujours, mais a été transformé en hôtel au XIXème siècle. Datant des années 1920, l’actuelle église de Bethléem à Clamecy est une des premières à avoir été construites en béton armé (photo).


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Message par THIERRY 25 Lun 8 Fév - 17:32

Super et maintenant en plus c'est notre Région , houa comme je suis fière d'être Bourguignon ...

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 32 4057198257 

Quelle Cata , Lorrain , Alsacien passe encore mais Bourguignon , la misère....
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Message par Invité Mer 9 Mar - 19:21

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Faire un trou à la lune

C’est se rendre invisible et disparaître pour se sauver à la faveur de la nuit

On a dit d’abord : Faire un pertuis (trou) en l’air. Plus tard, cette expression a changé et l’on a dit : Faire un trou à la nuit ou dans la nuit, toutes expressions voulant dire : Prendre la fuite, s’évader, partir en secret pour se dérober aux recherches.


Le mot lune s’est substitué au mot nuit dans la dernière forme actuellement en usage ; mais l’idée n’a pas dû changer pour cela, puisque la lune, par périphrase, se prend pour la nuit.
On trouve cette phrase dans Tallemant des Réaux (XVIe siècle) : « Quelquefois il disait : Depuis que mon père a fait un trou à la nuit, je me trouve plus à propos que jamais. » Et cette autre phrase du même auteur : « Pour Crullembourg, au bout de trois mois, il fit un trou dans la nuit. »

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Si donc, faire un trou à la lune, n’est qu’une transformation de l’expression faire un trou à la nuit, on pourrait s’égarer à vouloir rendre compte du mot lune même. Voici une explication qui paraît assez probante :

Autrefois, le terme des contrats et des paiements était ordinairement fixé à la lune qui précède et détermine la fête de Pâques avec laquelle commençait l’année, sous la troisième dynastie de nos rois jusqu’au règne de Charles IX. C’est pour ce motif que les débiteurs qui ne payaient pas plus à l’échéance de la pleine lune que s’il n’eut pas été pleine lune, furent supposés faire une brèche ou un trou à la lune.

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