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LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES

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LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 16 Empty Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES

Message par Invité Ven 18 Juil - 12:40

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 16 565987 LES POTOS

ET ENCORE UNE A METTRE DANS MON ESCARCELLE

 LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 16 3466016178 ET BON VENDREDI

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Message par Invité Sam 19 Juil - 7:39

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 16 265389628   les amis    LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 16 875551000

Microbe (Le) de la vieillesse : mieux que la mythique Eau de Jouvence ?
(D’après « Toutche-à-Tout. Revue hebdomadaire
universelle illustrée », paru en 1904)

En 1904, Jean d’Albignac, extrapolant la découverte récente du bactériologiste ukrainien Ilya Metchnikoff qui affirme avoir isolé le microbe de la vieillesse et avance qu’il loge au coeur du gros intestin, redoute de voir les chirurgiens procéder à des ablations inconsidérées pour gagner l’immortalité et évoque la mythique Eau de Jouvence, non sans s’inquiéter de la surpopulation qui résulterait de son avènement

Vous connaissez la grande nouvelle, écrit d’Albignac : le microbe de la vieillesse est trouvé. Et je vous avoue que ce n’est pas sans quelque appréhension que je l’ai appris ; car le docteur Metchnikoff, qui en est l’inventeur, nous a révélé en même temps que ce terrible microbe avait, sauf votre respect, fait sa résidence habituelle de notre gros intestin. Et je commence à voir poindre le moment où, pour nous empêcher de vieillir, les chirurgiens nous proposeront, tout bonnement, de nous enlever notre intestin, comme on pratique déjà l’appendicite.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Ilya Metchnikoff

Et, si cela continue, un nouveau chercheur découvrira le microbe des rhumatismes dans l’estomac ; un autre dénichera le microbe de la goutte dans le cerveau, etc. Et, au prochain siècle, le lieu de la résidence préférée de tous les microbes qui nous assaillent étant dévoilé, on les supprimera comme on supprime déjà l’appendice, de telle sorte que nous aurons des spécialistes pour nous vider le cerveau, pour nous supprimer le coeur, nous débarrasser de notre estomac, nous délivrer de nos poumons, après quoi, n’ayant plus en nous rien qui puisse nous faire vieillir, nous deviendrons aisément cinq ou six fois centenaires et même millénaires.

Seulement, étant privés de tous les organes qui sont la vie, continuerons-nous de vivre ?... Hum !... Peu importera à ces messieurs, puisqu’ils pratiqueront de si brillantes opérations ! Entre nous, je préférerais ne pas laisser pratiquer tant de courants d’air à travers mon individu ; et pour lutter contre tant de microbes, il me semble préférable de recourir au moyen que Molière n’a pas craint d’illustrer sur la scène française et que, par ce temps de progrès les villes un peu civilisées emploient toutes pour se débarrasser do leurs immondices.

Nos pères, auxquels on peut reprocher de n’avoir pas connu l’hygiène extérieure, connaissaient tout de même l’hygiène de la santé, quand ils recommandaient, pour vivre vieux, de se tenir tout simplement les pieds chauds, la tête libre... et - toujours sauf votre respect - le ventre aussi.

Je n’entends rien à la science ; mais je doute que notre prudent collaborateur, le docteur Paul, me désapprouve quand, à propos de la grande découverte du docteur Metchnikoff, je vous conseillerai tout uniment la bonne vieille Eau de Jouvence, qu’il nous est permis, du reste, d’envelopper de beaucoup de poésie, en nous imaginant, comme dans l’Antiquité, « qu’elle vient du paradis terrestre ». « Elle avait une telle vertu, nous content aussi les vieux auteurs, que si un homme malade en buvait et en lavait ses mains, il était aussitôt sain et guéri ; et, s’il était vieux et décrépit, il revenaît à l’âge de trente ans, et cl une femme était aussi fraîche qu’en sa jeunesse. »

Dans la mythologie, Jouvence, en latin Juventa, n’était autre qu’une nymphe, que Jupiter métamorphosa en fontaine, aux eaux de laquelle il donna la propriété de rajeunir ceux qui viendraient s’y baigner. Lors de la découverte de l’Amérique, le bruit se répandit que la fontaine merveilleuse avait été découverte dans le pays nouveau, coulant sur un sol étincelant d’or et de pierreries.

La Fontaine se désolait que tout cela ne fût que le fruit de l’imagination humaine ; et il disait avec sa charmante bonhomie :
Grand dommage est que ceci soit sornettes ;
Filles connais qui ne sont pas jeunettes
A qui cette eau de Jouvence viendrait
Bien à propos

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Fontaine de Jouvence vue par le peintre Cranach en 1546

Et au XVIIIe siècle, ces vers badins couraient par la bonne ville de Paris :
Si tu pouvais, merveilleuse fontaine
Répandre un jour ta source dans Paris
Que de minois ridés et défleuris
Renonceraient aux ondes de la Seine !

Et voilà qu’on vient de la découvrir sur les bords de la Seine, puisque le docteur Metchnikoff nous apprend comment résister à la vieillesse. Il part de cette observation que les oiseaux ne donnent jamais de signes de décrépitudes, même le corbeau, qui fait ses délices de viandes gâtées. Or, la gent volatile n’a presque pas de gros intestin. Donc, la cause de notre décrépitude, est le gros intestin : c’est notre ennemi, que nous avons en nous-mêmes ; mais rien n’est plus aisé que de vivre avec son ennemi ; il ne s’agit que de le réduire à l’impuissance, en l’accablant de la nouvelle eau de Jouvence, que l’on peut puiser de tous côtés, puisqu’il suffit de la faire bouillir, avant de noyer ce gros viscère sous ses flots tumultueux.

Si nos aïeux avaient connu cela, peut-être ne seraient-ils jamais morts... Et il n’y aurait sans doute plus de place pour nous sur cette terre. Et voilà qui m’inquiète... Si nous nous mettons à ne plus vieillir... où placerons-nous tous nos neveux, petits-neveux et arrières-petits-neveux ? Avez-vous pensé à cela, docteur Metchnikoff ? Et un de vos successeurs devra-t-il inventer un remède pour lutter contre la surpopulation des hommes, comme Pasteur en a découvert un pour débarrasser l’Australie de ses myriades de lapins ?

Note : en 1908, Metchnikoff fut colauréat du Prix Nobel de physiologie ou médecine, pour ses travaux sur les mécanismes de défense immunitaire contre les bactéries au moyen des globules blancs

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Message par Invité Sam 19 Juil - 11:10

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 16 565987 CLAUDIUS

BON SAMEDI ET  LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 16 3466016178 POUR TA PAGE CULTURELLE

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Message par Invité Sam 19 Juil - 19:30

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 16 3862193178 Pourquoi le kiwi se nomme-t-il ainsi ?
Le kiwi doit son nom à la guerre froide. Ce fruit d'une plante grimpante s'appelait autrefois “Groseille de Chine”, pays dont il est originaire. Importé vers la Nouvelle-Zélande au début du siècle dernier (vers 1910), il y connut un vif succès et fut immédiatement cultivé. Mais lorsque dans les années 50, en pleine “guerre froide”, les cultivateurs néo-zélandais voulurent le vendre sur les marchés américains et européens, ils décidèrent de le changer de nom. Et le baptisèrent alors kiwi, du nom de l'animal fétiche de la Nouvelle-Zélande.

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Message par Invité Dim 20 Juil - 7:32

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 16 265389628   tous les amis et nouveaux venus dans cette rubrique
LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 16 9844  à vous
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Etre comme l’âne de Buridan


C'est être complètement indécis entre deux parties ou deux avantages

Une personne, indécise entre deux partis à prendre ou sur une question qui se présente sous plusieurs faces, dont les inconvénients et les avantages semblent exactement balancés, est comparée à l’âne dont parle le philosophe français Jean de Buridan (XIVe siècle), alors recteur de l’Académie de Paris.

Voici le sophisme qui a contribué à sa célébrité : « Il supposait cet âne, également pressé par la soif et par la faim, embarrassé entre un seau d’eau et une mesure d’avoine, placés à égale distance de lui. »

Aux yeux du philosophe cette situation donnait une preuve que l’âne jouissait comme nous de son libre arbitre, c’est-à-dire qu’il avait acquis la faculté de choisir après examen, puisqu’il pouvait se tourner d’un côté comme de l’autre.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
L’âne de Buridan

Montaigne, dans ses Essais (livre II, chapitre 14), exprime la même opinion : « Entre une bouteille et un jambon avec un égal appétit de boire et de manger, il n’y aurait pas sans doute d’autre chance que de mourir de soif et de faim, n’y ayant aucune raison qui nous inclinât à la préférence. » Cette hypothèse, appliquée aux personnes, ne pouvait manquer de devenir vulgaire, ne fût-ce que par sa bizarrerie. Aussi ces mots passèrent-ils à l’état de proverbe. Dans le style familier on emploie encore assez souvent cette comparaison quand une personne se trouve dans la situation énoncée plus haut.

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Message par Invité Dim 20 Juil - 10:19

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BON DIMANCHE A VOUS

Boulangers d’Auch condamnés en 1776 pour refuser des gâteaux des rois à leurs clients




Suite à la décision prise par les boulangers d’Auch de cesser de donner des gâteaux de rois à leurs clients, la municipalité s’émut de cette coalition et les condamna sévèrement, le texte de cette condamnation étant publié sans doute pour servir d’exemple
Un extrait des registres de l’Hôtel de ville d’Auch des 25, 26, 27 et 31 décembre 1776, ainsi que du 4 janvier 1777 stipule que : « Sur ce qui a été remontré par le procureur du Roi de l’Hôtel de ville, que si les boulangers de la ville avaient cherché à s’affranchir par les voies légales de l’obligation de donner des gâteaux des Rois, il se bornerait à veiller à l’exécution de l’ordonnance du 21 décembre dernier, qui les condamne à suivre à cet égard l’ancien usage ; mais qu’il ne peut s’empêcher de dévoiler les circonstances d’un complot qui n’a été proscrit avec quelque indulgence, que parce que nous n’en connaissions pas toute la témérité.

« Craignant l’aspect de ces lieux témoins de notre vigilance et de notre sévérité, ce n’est que dans une juridiction étrangère qu’ils ont osé le former : là illicitement assemblés le quatorze décembre devant un notaire qui eût dû leur refuser son ministère, ils se sont fièrement promis, à peine de cent cinquante livres d’amende contre chaque contrevenant, payables entre les mains de Campan leur syndic, de ne faire avant ni après les Rois, ni pour présent, ni pour argent, ni pour leurs pratiques, ni pour eux-mêmes, aucune espèce de gâteaux des rois

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Message par Invité Lun 21 Juil - 7:26

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C’est son dada

C’est son idée favorite

Dans la conversation courante et familière, on entend dire parfois, en parlant d’une personne qui revient trop souvent et trop volontiers sur le même sujet : « Ah ! la voilà encore sur son dada ! » D’où vient cette expression ?

Cette expression nous vient des Anglais. Elle fut mise à la mode en Angleterre par Sterne, écrivain satirique, auteur de plusieurs ouvrages célèbres, dont le plus connu en France est : Le Voyage sentimental.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

C’est dans les premiers chapitres de son roman : Tristram Shandy, livre bizarre où se trouvent pêle-mêle les traits d’esprit les plus fins, les aperçus philosophiques de la plus haute portée, les plus indignes et absurdes grossièretés, qu’il emploie le terme de : Hobby-Horse (dada), appliqué à une idée fixe.

Hobby-Horse se dit au propre du bâton sur lequel un enfant s’amuse à chevaucher, et par extension d’un cheval de bois servant de jouet. Au figuré, to ride one’s hobby-horse doit se traduire par « enfourcher son dada ; partir sur son dada », c’est-à-dire se mettre sans trêve ni mesure à poursuivre une idée favorite.

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Message par Invité Lun 21 Juil - 11:45

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 16 565987 CLAUDIUS ET LES AMIS

BON LUNDI ET BONNE SEMAINE

LE PONT D'AVIGNON

onstruit sur le Rhône à la fin du 12ème siècle, le Pont d’Avignon est certainement un des ponts les plus connus de France grâce à une chanson populaire du 16ème siècle que tous les français connaissent.

“Sur le pont d’Avignon, l’on y danse, l’on y danse, sur le pont d’Avignon, l’on y danse tout en rond”… et que pourrait-on faire d’autre puisque ce pont ne va nulle part, plusieurs de ses arches ayant été emportées par les crues du Rhône au 17ème siècle et ne furent jamais reconstruites.

Le Pont Saint-Bénézet, véritable nom de cet ouvrage, reste donc comme inachevé sur la rive nord-ouest du Rhône avec seulement 4 arches sur les 22 d’origine, comme un des symboles de la fameuse Cité des Papes.

Pourtant le Pont d’Avignon était très fréquenté depuis son inauguration en 1185. Mais dès 1226 le pont fut détruit par le Roi de France Louis VIII lors du siège de la ville au cours de la Guerre des Albigeois.

C’est une légende qui est à l’origine de l’édification du pont et de sa reconstruction de style gothique par la confrérie de “l’Oeuvre du Pont” grâce à des dons.

Selon cette légende, un jeune berger du nom de Benoît entendit une voix qui lui commanda d’aller faire construire un pont sur le Rhône à Avignon. Le Petit Benoît, Bénézet en provençal, interpella alors l’évêque d’Avignon en lui disant Jésus lui a ordonné de construire un pont. L’évêque le mit au défi de soulever une pierre que seuls 30 hommes auraient pu porter et de la jeter dans le Rhône. La foule qui les accompagnait ne pouvait en croire ses yeux et criait au miracle.

Les offrandes s’accumulèrent et les frères du pont se chargèrent de la construction du pont en 1177. Mais Bénézet mourut en 1184, un an avant que l’ouvrage ne soit terminé, un pont de 920 mètres de long, de 4 mètres de largeur et comportant 22 arches.

Sur ce pont on construisit la Chapelle Saint-Nicolas ou furent déposés les restes de Saint Bénézet. Craignant que les cures du Rhône ne les emportent, ces reliques furent ensuite transférées dans le Cloître des Célestins en 1674, puis dans la Cathédrale de Notre-Dame-des-Doms en 1791.

Alors si vous passez par Avignon pour visiter la ville médiévale et le Palais des Papes, n’oubliez pas de faire une balade sur les bords du Rhône pour découvrir le Pont Saint bénézet en vous rappelant cette légende et en chantant sa célèbre chanson.

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Message par Invité Mar 22 Juil - 7:02

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Jeu (Lois anciennes sur le)

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Le droit romain défendait sévèrement les jeux de hasard ; il refusait à ceux qui donnaient à jouer dans leurs maisons toute action devant les tribunaux contre les joueurs qui les maltraitaient ou les volaient.

Une disposition dictée par le même esprit, mais plus conforme à une saine législation, se trouve dans une déclaration de Louis XIII. Cette déclaration, en date du 30 mai 1611, accorde à celui qui a perdu au jeu une action en justice contre le propriétaire ou le locataire de la maison où le jeu s’est tenu, pour se faire restituer par lui le montant de sa perte. La loi romaine, si sévère contre les jeux de hasard, les permettait toutefois quand l’enjeu n’était que l’écot d’un festin.

Un duc de Savoie, Amédée VIII, admit aussi une exception en faveur des repas dans des statuts sévères qu’il fit contre les jeux (Statuta Sabandiae, 1470.) Ces statuts ne toléraient le jeu de cartes qu’à la condition de n’y jouer que des épingles.

Charles IX, par une ordonnance de juillet 1566, défendit à ceux qui criaient des oublies de jouer autre chose que des oublies. Le jeu des oublies est encore toléré sur nos promenades publiques, ainsi que le jeu pour payer l’écot dans les cabarets, où l’on voit sur les comptoirs de petites roulettes à la disposition des consommateurs : innocentes tolérances qui datent de loin, comme nous venons de voir. Pourquoi n’avons-nous pas aussi conservé la sévérité salutaire des lois anciennes contre les jeux de hasard plus sérieux ? Peut-être doit-on espérer que l’abolition de la loterie royale, qui aura lieu en 1836, sera le prélude de celle des autres jeux publics.

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Message par Invité Mar 22 Juil - 12:02

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TRES BELLE ANECDOTE ....LE JEU A FAIT TOURNE LES TETES

BON MARDI A VOUS

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Message par Invité Mer 23 Juil - 6:00

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 16 265389628   les amis   LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 16 875551000 


Mal inspiré de vouloir jouer l’éclairé !


La lanterne magique, pour les enfants qui n’ont pas l’idée de son mécanisme, semble quelque chose qui touche au merveilleux. Mais qu’arrive-t-il à un singe se piquant de l’utiliser ?...

C’est une sorte de grande boîte, ordinairement en fer-blanc, qui porte à l’une de ses extrémités une grosse lentille de verre très épaisse. Dans une coulisse pratiquée derrière cette lentille, on fait passer de longues plaques de verre, sur lesquelles des figures peintes représentent des sujets variés.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Spectacle de la lanterne magique

On tend un grand drap ou un rideau blanc contre les parois d’une chambre obscure, et les figures s’y reflètent, en grossissant beaucoup. La personne qui fait glisser les verres doit, à mesure que les scènes passent devant les spectateurs, leur en donner des explications divertissantes.

Par un phénomène d’optique assez singulier, si on place les personnages dans leur position naturelle, ils se trouveront la tête en bas ; mais en les mettant d’une manière contraire, ils seront sur leurs pieds.

Nous allions oublier l’essentiel, mais il nous semble que l’intelligence de nos enfants y eût suppléé. Nous allons voir s’ils comprennent ce que nous voulons dire en leur récitant la fable suivante ; s’ils ne nous comprennent pas, il en résultera ce qui est arrivé à certain singe :

Un jour qu’au cabaret son maître était resté
(C’était, je pense, un jour de fête),
Notre singe en liberté
Veut faire un coup de sa tête :
Il s’en va rassembler les divers animaux
Qu’il peut rencontrer dans la ville ;
Chiens, chats, dindons, pourceaux,
Arrivent bientôt à la file.
« Entrez, entrez, messieurs ! criait notre Jacqueau,
C’est ici, c’est ici qu’un spectacle nouveau
Vous charmera gratis : oui, messieurs, à la porte
On ne prend pas d’argent ; je fais tout pour l’honneur. »

A ces mots, chaque spectateur
Va se placer, et l’on apporte
La lanterne magique : on ferme les volets,
Et par un discours fait exprès
Jacqueau prépare l’auditoire.
Ce morceau, vraiment oratoire,
Fit bâiller, mais on applaudit.
Content de son succès , notre singe saisit
Un verre peint qu’il met dans sa lanterne.

Il sait comment on le gouverne
Et crie en le poussant : « Est-il rien de pareil ?
Messieurs, vous voyez le soleil,
Ses rayons et toute sa gloire !
Voici présentement la lune ; et puis l’histoire
D’Adam, d’Ève et des animaux..
Voyez, messieurs ; comme ils sont beaux !
Voyez la naissance du monde ! Voyez... »

Les spectateurs, dans une nuit profonde,
Écarquillaient leurs yeux et ne pouvaient rien voir ;
L’appartement, le mur, tout était noir.
« Ma foi, disait un chat, de toutes les merveilles
Dont il éblouit nos oreilles
Le fait est que je ne vois rien.
— Moi, disait un dindon , je vois bien quelque chose ;
Mais je ne sais pour quelle cause
Je ne distingue pas très-bien. »

Pendant tous ces discours, le Cicéron moderne
Parlait éloquemment et fie ne lassait point.
Il n’avait oublié qu’un point :
C’était d’éclairer sa lanterne.

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Spectacle de la lanterne magique

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Message par Invité Mer 23 Juil - 11:24

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HISTOIRE DE ST NICOLAS

La Saint-Nicolas est une fête principalement tournée vers les enfants, mettant en scène le saint Nicolas de Myre. C'est une tradition vivace dans plusieurs pays européens et quelques régions françaises, qui se déroule le 6 décembre ou le 19 décembre pour l'Église orthodoxe utilisant le calendrier julien

On fête la Saint-Nicolas surtout aux Pays-Bas, en Belgique, au Luxembourg, au nord et nord-est de la France (en Flandre française, dans le nord de la Champagne, les Ardennes, en Franche-Comté, en Alsace où elle est fortement ancrée, et en Lorraine dont saint Nicolas est le saint patron), en Allemagne, en Autriche, en Croatie, en Hongrie, en Pologne, en République tchèque, en Lituanie, en Roumanie, en Bulgarie, au Royaume-Uni, en Ukraine en Slovaquie, en Serbie et en Suisse.

Les traditions diffèrent selon les régions. Un trait commun à ces célébrations est la distribution de cadeaux ou friandises aux enfants, qui est parfois substituée par celle du Père Noël.

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Message par Invité Jeu 24 Juil - 6:57

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Paletot (Origine du mot)


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Le mot paletot, autrefois paletoc ou paletocq, a exercé plus d’une fois les étymologistes ; il est, dit-on, espagnol d’origine. Huet croit que l’on doit écrire palletoc, parce que ce nom d’habillement vient, dit-il, de palla, sorte de manteau, et de toc, qui, en breton, signifie un chapeau. Toque et toquet auraient donc aussi une origine celtique.

Ménage, au lieu d’une étymologie espagnole ou bretonne, trouve que palletot vient d’un mot de basse latinité, palliotum, petit manteau ; mais palliotum n’a peut-être jamais existé que dans l’imagination de Ménage.

Quoi qu’il en soit, le paletocq du Moyen Age était une espèce de casaque à coqueluchon, dont la pointe ressemblait à la tête d’une huppe. Voilà pourquoi Rabelais (Liv. I, ch. 21) dit : empaletoqué comme une dupe.

On a longtemps appelé paletoquets des gens sans aveu, parce que le paletot servait aux gens de guerre, parmi lesquels se trouvaient alors de fort mauvais sujets.

Avant les simples soudoyers, les nobles avaient porté cet uniforme. « Et au-dessoubs de soixante livres, auront brigantines si faire le peuvent, ou paletot, arc et trousse ou jusarme, et cheval selon leur puissance. » (Ordonnance de François II, duc de Bretagne) C’est-à-dire que la dernière classe des gentilshommes n’avait que ce surtout militaire qui devait être fort épais et probablement feutré pour toute armure défensive.

Plus tard, ce fut l’habillement des laquets, et aussi le costume généralement adopté pour les marins ou pêcheurs normands. Il avait conservé le capuchon, et ressemblait au caban des Lévantins. En décrétant que le paletot serait l’uniforme de la marine royale, on en a coupé le jupon, le réduisant à n’être qu’un gilet rond ou une véritable carmagnole. Au XIXe siècle, moins le capuchon, le paletot est devenu un habillement à la mode.

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Message par alain90 Jeu 24 Juil - 12:08

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Des disques de 1907 sortis des sous-sols de l’Opéra Garnier




Enfouis en 1907 et 1912, ces disques ne devaient être écoutés que cent ans plus tard !


En septembre 2008, la Bibliothèque nationale de France faisait procéder à l’ouverture de deux urnes déposées en 1907 et 1912 dans les sous-sols du palais Garnier à Paris. Ces urnes contenaient des disques ainsi que du matériel pour procéder à leur lecture (gramophone et aiguilles).

C’est le 24 décembre 1907, au cours d’une cérémonie, qu’Alfred Clark, président d’une maison de disque, la Compagnie française du Gramophone, fait don de 24 disques, placés dans deux urnes scellées. Le don sera complété en 1912 par 24 autres disques, ainsi qu’un gramophone.


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La condition de ce don était de n’ouvrir les urnes que cent ans plus tard, soit en 2007. L’enfouissement de ce trésor avait ainsi pour but de montrer aux générations futures l’état des techniques d’enregistrement ainsi que de faire entendre la voix des principaux chanteurs de l’époque. Et peut-être aussi de faire un petit coup de pub pour la Compagnie du Gramophone ? :-)

Lors de travaux en 1989, l’Opéra constate que deux urnes ont été fracturées et décide de confier le tout à la Bibliothèque nationale. En 2008, un peu plus de cent ans après le dépôt, on procède à l’ouverture de deux des urnes, après moult précautions : les disques étaient enveloppés dans du papier amianté (voir le reportage vidéo).

Les disques enfouis dans les sous-sols de l’Opéra contenait des œuvres du répertoire classique et lyrique de l’époque (fin XIXè – début XXè siècle). Des opéras enregistrés par des interprètes confirmés (Adelina Patti, Pol Plançon…) mais aussi de jeunes talents (Enrico Caruso).

Les morceaux ont été transférés sur CD et publiés par EMI, société héritière de la Compagnie française du Gramophone, avec le concours de la Bibliothèque nationale et de l’Opéra.

La BNF propose aujourd’hui de sélectionner des enregistrements du XXè siècle afin de les faire (re)découvrir en 2109.
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Message par Invité Jeu 24 Juil - 14:50

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 16 565987 SUPER ALAIN CLAUDIUS TH ET LES ANGES

LA POULE AU POT DU BON ROI HENRI IV

La première relation de la poule au pot remonte à la version imprimée de l'Histoire d'Henri le Grand, composée par Hardouin de Perefixe, archevêque de Paris, cy-devant Précepteur du Roy en 1661. C'est une oeuvre didactique, destinée à l'enseignement de Louis XIV, futur Roi Soleil. L'histoire de la poule au pot est la conclusion d'une conversation au jeu de paume entre le roi Henri IV et le duc de Savoie :

« Le Duc, voyant un grand peuple, lui dit qu'il ne pouvait assez admirer la beauté et l'opulence de la France, et demanda à sa Majesté ce qu'elle lui valait de revenu. Ce Prince généreux et prompt en ses réparties lui répondit, « Elle me vaut ce que je veux ». Le Duc trouvant cette réponse vague, le voulut presser de lui dire ce que la France lui valait. Le Roi répliqua, « Oui, ce que je veux, parce qu'ayant le coeur de mon peuple j'en aurai ce que je voudrai, et si Dieu me donne encore de la vie je ferai qu'il n'y aura point de laboureur en mon Royaume qui n'ait moyen d'avoir une poule dans son pot » : ajoutant, « et si je ne laisserai pas d'avoir de quoi entretenir des gens de guerre pour mettre à la raison tous ceux qui choqueront mon autorité. » Le Duc ne répartit plus rien et se le tint pour dit ».

C'était donc une exhortation d'un grand prélat, précepteur du roi, à se faire aimer de son peuple, à ne pas l'écraser d'impôts et à le protéger. Il faut cependant replacer cette poule au pot dans son contexte. Hardouin de Perefixe nous parle de laboureur : le laboureur était à cette époque un paysan aisé ou riche, qui possédait un attelage de boeufs ou de chevaux pour labourer ses terres. Le laboureur était l'élite de la paysannerie, et cette phrase ne s'adressait donc pas à l'ensemble de la paysannerie.
D'autre part, cette phrase s'insère dans la politique d'Henri IV de restaurer la richesse des campagnes après 40 ans de guerres de religion. Elle va dans le même sens que la phrase de Maximilien de Béthune, baron de Rosny, puis duc de Sully : « Labourages et pâturages sont les deux mamelles de la France », et dans l'encouragement des travaux de l'agronome Olivier de Serres.

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Message par Invité Ven 25 Juil - 5:58

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A quelque chose malheur est bon

Souvent l’on tire de ses malheurs des avantages que l’on n’aurait pas obtenus sans eux

Ce qui peut être vrai pour quelques personnes ne l’est pas pour d’autres, car il y a des gens auxquels le malheur n’apprend rien. Un homme, vraiment sage, sait en tirer de salutaires leçons pour l’avenir, ce qui affermit son expérience. La moralité de ce proverbe, en usage déjà au XVIIe siècle, est que souvent le malheur fait naître la sympathie et qu’il a une grande influence sur l’état de l’âme. On peut dire dans ce cas que le mal amène le bien.

La Fontaine a émis celte idée dans deux de ses fables. Dans l’une d’elles (livre X, fable IX), ayant pour titre : Le berger et le roi, un roi fit d’un berger un juge, parce que celui-ci avait bien soin de ses troupeaux. Le berger qui n’avait pour lui que du bon sens, fut bientôt revenu de ses hautes fonctions et n’eut rien de plus pressé que de reprendre sa houlette et son chapeau de berger. Dans l’autre fable (livre VI, fable VII) intitulée : Le Mulet se vantant de sa généalogie, le fabuliste avait mis en scène un mulet qui se piquait de noblesse parce que sa race tenait de celle du cheval, mais il se ressouvint ensuite qu’il tenait aussi de celle de l’âne. De là ces quatre vers :
Quand le malheur ne serait bon
Qu’à mettre un sot à la raison,
Toujours serait-ce à juste cause,
Qu’on le dit bon à quelque chose.

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La Fontaine

On trouve chez un poète grec des vers sur ce sujet, dont voici la traduction :
L’envie est, dites-vous, un fléau dangereux.
De mille maux elle est toujours la cause.
Soit ; mais j’ai vu souvent en crever l’envieux,
Malheur est bon à quelque chose.

Voici la pensée de Franklin à ce sujet : « Le malheur est bon à deux choses : à éprouver les amis, et à épurer la vertu. » Il en est de l’homme de bien comme des plantes aromatiques ; plus un les broie, plus s’exhale leur parfum.

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Message par Invité Ven 25 Juil - 9:28

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 16 565987 CLAUDIUS ET LES AMIS

 LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 16 1184325671 

BON VENDREDI A TOUTE L'EQUIPE

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Message par Invité Sam 26 Juil - 6:23

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Etre gras comme un moine

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Avant 1789, il y avait en France plus de quarante mille moines. Ceux qui avaient la réputation de faire les plus succulents repas et, par cela même, d’être les plus gras, étaient les Bernardins, les Prémontrés, les Bénédictins, dont la table était toujours si abondamment servie que les seigneurs de leurs voisinages qu’ils invitaient étaient parfois embarrassés pour leur rendre la pareille. On s’est égayé souvent sur l’embonpoint des gens d’église, mais ce n’est pas d’hier, car la preuve se trouve dans ce passage du Roman de la Rose qui date, comme on le sait, du XIIIe siècle.
A ce sujet cil cognoissant
Qui vont les Dames traisant ;
Qui dient por eus losengier
Qu’ils ont perdu boire et mangier
Et ge les voi, les jongleors,
Plus cras qu*abbés, ne que priors.

« On les reconnaît à ceci qu’ils vont trahissant les Dames qui disent pour les louanger qu’ils ont perdu le boire et le manger, et je les vois, les trompeurs, plus gras qu’abbés et que prieurs. »

Comme conclusion on peut reconnaître que le calme de la vie et le repos de l’esprit contribuant à la santé, il n’y a rien de surprenant de voir que les moines se portent aussi bien.



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Message par Invité Sam 26 Juil - 18:47

LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 16 265389628   les amis    LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 16 875551000 

Deux expressions différentes associées par la rime  (lol)

En avoir ras la casquette  

     Forme du verbe avoir   en avoir jusque là, en avoir par-dessus la tête, en avoir par-dessus les épaules, en avoir marre, en avoir plein le cul, en avoir plein la nénette, en avoir plein le dos, en avoir plein les bottes, en avoir plein les guibolles, en avoir ras-le-bol, en avoir ras le cul, en avoir ras le pompon, en avoir sa claque, en avoir sa dose.  

Au ras des pâquerettes

Sans intérêt, sans envergure
Désolant

On sait que la hauteur ne qualifie pas seulement une altitude élevée comme celle de l'Everest, de l'avion qui vous transporte aux Bahamas ou de l’ornithorynque pendant sa migration annuelle depuis la Sibérie vers l'ile de Pâques[1].
En effet, au figuré, elle qualifie aussi des choses importantes, considérées comme de qualité. On parlera ainsi de hauteur morale, de hauteur de vues ou d'un humour de haute tenue, comme celui qu'on peut parfois trouver dans ces pages, par exemple.

C'est pourquoi, par opposition, lorsqu'on cherche à qualifier quelque chose sans intérêt, de peu d'envergure, ou de désolant, comme l'humour qu'on peut aussi trouver dans ces pages (il en faut pour tous les goûts), on va utiliser des images liées à des choses petites ou modestes.
Et justement, la pâquerette en est un excellent exemple. Outre qu'il s'agit d'une fleur simple et peu prisée pour la décoration d'un intérieur, elle est petite : même aux environs de Tchernobyl, personne n'a jamais vu de pâquerette de trois mètres de haut ! La nature (ou Dieu, pour certains), a créé cette plante dicotylédone, dont certaines variétés sont appelées des marguerites, de petite taille. Ce qui fait que quelque chose ou quelqu'un qui se situerait ou passerait au-dessus d'un champ à l'altitude des pâquerettes évoluerait très près du sol, faisant ainsi naître une métaphore pouvant s'appliquer, loin des hauteurs enthousiasmantes pour l'esprit, à des actes mesquins, des idées ou ambitions étriquées, entre autres.

Mais, me direz-vous à juste titre, il y a plein de choses petites qui auraient aussi mérité de figurer dans une telle métaphore.
Certes, mais il faut savoir qu'à l'origine, on trouvait « ras terre » au XVIe siècle, remplacé par « à ras de terre » au XVIIIe. Il n'est donc pas étonnant, même si le coquelicot ou la colchique auraient aussi pu faire l'affaire, qu'on se soit tourné vers une fleur omniprésente dans les champs, à ras de terre.
Notre expression est en concurrence avec d'autres formes comme « ça vole bas », par exemple, mais comme elles, on peut s'en servir pour désigner une argumentation de piètre qualité ou un comportement méprisable, entre autres.

D'une manière moins figurée, « à ras les pâquerettes », tout comme « en radada », se dit aussi pour les aviateurs ou pilotes d'aéronefs divers qui volent à très basse altitude.

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Message par alain90 Lun 28 Juil - 18:50

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Le nom à particule ne fait pas le noble


De même que l’absence de particule ne veut pas dire absence de noblesse.

De nombreuses familles de noblesse française portent un nom un à particule (« de Quelque-part »). Pour autant, la particule n’a en soit aucune signification de noblesse : de nombreuses autres familles portent un patronyme avec une particule sans être nobles. Il y a d’ailleurs en France plus de roturiers portant une particule que de nobles en portant une1.

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Historiquement, les nobles d’ancienne extraction ont souvent été seigneurs d’une terre, dont la famille prit le nom, souvent par ellipse du titre de noblesse : Aimery Ier vicomte de Rochechouart fut appelé Aimery de Rochechouart. C’est bien le « vicomte » et non le « de Rochechouart » qui permet de qualifier Aimery de noble.

Un arbre généalogique et des quartiers de noblesse

Il existe de nombreux noms de famille à particule dont les porteurs n’ont jamais été nobles. L’orthographe des noms de famille n’ayant été fixée que récemment (fin XIXème siècle), on pouvait jusqu’alors indifféremment orthographier Claude Decaen ou Claude de Caen le nom de celui dont l’ancêtre était probablement originaire de la ville de Caen.

À diverses époques, certaines personnes roturières souhaitant se donner une apparence noble, mais également de nombreux nobles sans particule, ont également assorti leur nom d’une particule, plus ou moins légalement selon les cas :

par ajout simple : « Colbert » devient « de Colbert »
par séparation : « Dupont » devient « du Pont »
en accolant le nom d’une terre : « Giraud » devient « Giraud de la Gilardière »
etc.
Inversement, il se trouve de nombreuses familles nobles qui ont un nom sans particule. On donne souvent comme exemple la noblesse de robe sous l’Ancien Régime. Un roturier anobli par la possession d’une charge devenait écuyer (noble mais non titré), ce n’est pas pour autant qu’il changeait de nom (René Descartes était noble). De même sous l’Empire, de nombreuses familles ont été anoblies par Napoléon sans pour autant prendre une particule (baron Larrey2).
Enfin, certaines familles authentiquement nobles ont discrètement gommé la particule de leur nom au moment de la Révolution, pour se protéger. Toutes ne l’ont pas fait rétablir.
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Message par Invité Mar 29 Juil - 7:34

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Eclosion du « poulet Marengo »
le 14 juin 1800

(D’après « Le Pêle-Mêle », paru en décembre 1928)


Le poulet Marengo, qui porte un si beau nom, appartient à l’histoire. Il est né dans le fracas de la mitraille, le vent de la victoire a attisé les flammes qui le faisaient cuire... et c’est tout un chapitre d’épopée qu’il évoque...

C’était au soir du 14 juin 1800... Des charges héroïques avaient précipité la déroute de l’année autrichienne... La victoire était, acquise mais attristée par la mort du brave Desaix, tué au cours de la charge qui avait précisément décidé du gain de la bataille.

Bonaparte, qui réunit alors ses généraux et ordonna qu’on servît le repas, était un homme qui ne savait pas attendre. Il mangeait quand il avait faim, avec gloutonnerie. Il y avait toujours un en-cas de prêt dans sa chaise de poste. « Napoléon était irrégulier dans ses repas, nous dit Brillat-Savarin. Il mangeait vite et mal. Mais là se retrouvait aussi cette volonté absolue qu’il mettait à tout. Dès que l’appétit se faisait sentir, il fallait qu’il fût satisfait, et son service était monté de manière qu’en tout lieu et à toute heure on pouvait, au premier mot, lui présenter de la volaille, des côtelettes et du café. »

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Ce jour-là, il était difficile de satisfaire comme à l’habitude ce conquérant impatient. Les voitures de provisions étaient restées en panne. Et seul un fourgon où se trouvait Dunan, le cuisinier de Bonaparte, était parvenu à l’endroit où l’état-major se trouvait réuni. Mais Dunan était un homme de ressource, qui savait, lui aussi, à sa manière, gagner des batailles. Il aperçoit au loin une ferme dont la toiture de chaume achevait de se consumer. Qui sait ? On y trouverait peut-être encore quelques poulets... Il dépêche deux cavaliers qui ramènent trois ou quatre poulets. Un jardin voisin fournit des tomates et de l’ail : il n’y avait d’ailleurs pas autre chose. Il restait une fiasque d’huile dans le fourgon et du cognac.

En un tournemain, les poulets sont plumés, apprêtés. On se sert d’un sabre pour les découper. Les morceaux sont jetés dans l’huile où ils rissolent-en plein air, l’ail est broyé entre deux pierres – l’ail particulièrement cher aux guerriers et dont les athlètes des Jeux Olympiques de la Grèce faisaient une si grande consommation. Un jet de cognac pour relever la sauce, et les poulets sont prêts.

Ils furent trouvés délicieux par ces guerriers affamés. Voilà comment se créent les plats nouveaux – si tant est qu’il y ait des plats nouveaux... Depuis, on a perfectionné la recette du poulet Marengo ; on y ajoute des truffes, des écrevisses, des œufs frits. Le fin du fin serait de le faire apporter par un chef costumé en houzard du Consulat, tout noir de poudre...

Mais, pour savourer comme il convient un poulet Marengo, l’essentiel c’est d’avoir l’appétit des vainqueurs de la célèbre bataille piémontaise... Une bonne marche d’une quinzaine de kilomètres, à travers la campagne, remplira pacifiquement et hygiéniquement cet office...

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Message par alain90 Mer 30 Juil - 10:34

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La France n’a pris sa forme actuelle qu’en 1947


Le rattachement tardif de deux communes des Alpes-Maritimes



Les dernières portions du territoire métropolitain n’ont été rattachées à la France qu’en 1947 suite au Traité de Paris. Il s’agit des communes de Tende et de La Brigue à l’extrême-est des Alpes Maritimes. Elles appartenaient auparavant à l’Italie.

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Alors qu’en 1860, le comté de Nice est cédé à la France par le Piémont, les communes de Tende et La Brigue resteront italiennes. Il s’agit en effet d’un passage privilégié dans les Alpes, et le Piémont ne souhaite pas, en cas de conflit avec la France, ouvrir un accès à la plaine du Pô et à Turin.

Mais les Tendasques et les Brigasques ont gardé de fortes relations commerciales et familliales avec l’ex-comté de Nice. Des voix s’élèvent pour un rattachement à la France. À la fin de la seconde Guerre Mondiale, le Traité de Paris (1947) impose à l’Italie de se séparer de certaines portions de territoires en faveur de ses voisins.

Le 16 septembre 1947, la péninsule cède donc Tende et La Brigue à la France, ainsi que des terres appartenant à des communes françaises frontalières1. Un plébiscite organisé peu après confirme le rattachement : 94 % d’opinions positives à Tende et 96 % à La Brigue !

À noter que la frontière entre la France et l’Italie autour du mont Blanc demeure incertaine aujourd’hui encore…
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Message par THIERRY 25 Ven 1 Aoû - 8:39

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Une taxe sur les vélos jusqu’en 1959


Une plaque mentionnant l’année devait être apposée sur les bicyclettes.

Une loi d’avril 1893 instaura une taxe annuelle sur les vélos en France ! Mise en application à compter du 1er juin 1893, cette loi fixait à 10 francs français la redevance pour la possession d’un « vélocipède ou appareil analogue ».

Les possesseurs de bicyclette devaient ainsi se faire enregistrer auprès de la mairie de leur commune. Une plaque métallique mentionnant l’année de perception de la taxe indiquait que le propriétaire du vélo s’était bien acquité de l’impôt. À certaines périodes, ces plaques furent néanmoins valables plusieurs années, la perception demeurant annuelle.
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Timbre fiscal de 1944 pour l'impôt sur les vélocipèdes

À partir de 1943, la plaque de vélo fut remplacée par un timbre fiscal.

L’impôt sur les vélocipèdes sera définitivement supprimé en 1959 par un arrêté de décembre 1958.
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Message par alain90 Lun 4 Aoû - 13:54

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Message par THIERRY 25 Lun 4 Aoû - 14:10

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