UN PETIT COIN DE CULTURE
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UN PETIT COIN DE CULTURE
les ami(e)s
Dans le même esprit que la rubrique anecdotes..... mais en plus sérieux
DES PETITES CHOSES SANS PRETENTION QU'ON DECOUVRE OU QU'ON SE REMEMORE
Que des choses sérieuses SVP pour respecter cet esprit de culture.
Bonnes lectures
Semer l’argent
( Employé à l’égard des prodigues et des dissipateur )
On croirait que cette expression qui s’explique d’elle-même n’a d’autre cause que le bon sens public qui a dû la produire. Mais on se trompe ; elle a pour origine un fait historique, et c’est à ce fait qu’elle doit d’être devenue proverbe, car c’en est un des plus ordinaires et des plus communément employés.
En 1474, au temps où les tournois et carrousels étaient en si grand honneur, que les seigneurs et les princes accouraient de toutes parts pour y rivaliser de richesse et de magnificence, il y eut à Beaucaire un tournoi célèbre. On l’annonça d’avance, ainsi qu’il était dans les coutumes, à son de trompe dans tous les environs ; et dans tous les castels de la Provence, on s’y prépara avec une ardeur qui devait produire des merveilles dignes des mille et une nuits.
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On y vint en foule, et jamais à aucune cour, on ne fit parade d’autant de luxe et de magnificence. Un seigneur du temps, fort riche, Bertrand Raibaux, ne sachant que faire pour l’emporter en somptuosité sur tous ceux qui devaient se présenter pour ce tournoi, imagina un moyen qui devait faire parler de sa richesse à cent lieues à la ronde. Il fit atteler douze paires de bœufs à douze charrues, fit creuser de larges sillons sur l’emplacement désigné pour la fête, et ordonna qu’on l’ensemençât de pièces de monnaie pour une somme considérable alors : trente mille sols de l’époque.
Depuis ce temps, le proverbe s’empara du fait, et l’on dit en France : « Semer l’argent comme Bertrand Raibaux. » De la langue romane, cette expression est passée dans la langue française ; seulement le nom de Bertrand Raibaux étant maintenant trop éloigné de nous, on dit simplement : « Semer l’argent. »
Une tortue déshydratée revient à la vie !
Lors de mes voyages en Corée du sud, il y a des années déjà, j’ai eu la surprise de découvrir des nombreux poissons séchés vendus sur les marchés et même les supermarchés en sachet. Les coréens en raffolent et ils les croquent comme ça, un peu comme des chips.
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J’ai même vu des gros poissons et des calamars séchés, marinés, désossés, fumés, rassis et compressés. Cela fait bizarre à voir car tout est visible, y compris les yeux. Le goût est très salé, j’ai eu du mal à m’y faire.
Calamars séchés
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Jusqu’à maintenant, l’étape de déshydratation entraîne automatiquement la mort de l’animal. Imaginez que nous ne sommes que des aquariums à pattes où baignent par milliers les cellules. Que cette eau vienne à manquer et bye bye les cellules ! Il y a deux types d’eau dans l’organisme : l’intracellulaire (fluide présent à l’intérieur des cellules) et l’extracellulaire (fluide circulant à l’extérieur de chaque cellule individuelle). Pour que les cellules soient biologiquement actives, elles doivent absorber de l’eau. En effet, l’eau est le nutriment le plus important car elle est responsables de multiples fonctions dont :
Dissoudre les nutriments.
Transporter les nutriments aux cellules.
Retirer les toxines.
Activer l’énergie cellulaire.
La circulation de l’eau à l’intérieur et à l’extérieur de la celllule se fait par des canaux aquaporines présents dans la membrane cellulaire. Ce sont des canaux spécifiques qui ne laissent passer que les molécules d’eau. En cas de déshydratation avancée, l’eau s’échappe des cellules qui finissent par mourir et donc l’organisme entier.
Canaux aquaporines
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Cependant, des chercheurs coréens, justement spécialisés dans la déshydratation des organismes marins ont travaillé sur une petite tortue marine. Pour des raisons de secret industriel, leur procédé n’est pas dévoilé mais le principe est d’agir sur les canaux aquaporines. Le but est qu’ils restent fermés, de telle manière que l’eau intracellulaire reste piégé dans les cellules. Ainsi, la tortue entre dans une phase d’hibernation très profonde, à tel point que nous pourrions la croire morte. Trois mois plus tard, la tortue déshydratée est plongée dans un fluide nutritif qui simule l’eau extracellulaire et stimule les canaux aquaporines. L’eau circule à nouveau à travers les cellules et l’organisme reprend son fonctionnement.
Petite tortue réhydratée
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C’est assez spectaculaire comme procédé et sans doute une première mondiale ! Imaginez qu’un blessé ait besoin de transfusion sanguine vitale. En attendant de recevoir le sang d’un donneur, il serait alors possible de maintenir son état par déshydratation puis réhydratation. Ou comment renaître à la vie par un fluide vital commun à tous les organismes vivants : l’eau.
Affaire à suivre.
Dans le même esprit que la rubrique anecdotes..... mais en plus sérieux
DES PETITES CHOSES SANS PRETENTION QU'ON DECOUVRE OU QU'ON SE REMEMORE
Que des choses sérieuses SVP pour respecter cet esprit de culture.
Bonnes lectures
Semer l’argent
( Employé à l’égard des prodigues et des dissipateur )
On croirait que cette expression qui s’explique d’elle-même n’a d’autre cause que le bon sens public qui a dû la produire. Mais on se trompe ; elle a pour origine un fait historique, et c’est à ce fait qu’elle doit d’être devenue proverbe, car c’en est un des plus ordinaires et des plus communément employés.
En 1474, au temps où les tournois et carrousels étaient en si grand honneur, que les seigneurs et les princes accouraient de toutes parts pour y rivaliser de richesse et de magnificence, il y eut à Beaucaire un tournoi célèbre. On l’annonça d’avance, ainsi qu’il était dans les coutumes, à son de trompe dans tous les environs ; et dans tous les castels de la Provence, on s’y prépara avec une ardeur qui devait produire des merveilles dignes des mille et une nuits.
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On y vint en foule, et jamais à aucune cour, on ne fit parade d’autant de luxe et de magnificence. Un seigneur du temps, fort riche, Bertrand Raibaux, ne sachant que faire pour l’emporter en somptuosité sur tous ceux qui devaient se présenter pour ce tournoi, imagina un moyen qui devait faire parler de sa richesse à cent lieues à la ronde. Il fit atteler douze paires de bœufs à douze charrues, fit creuser de larges sillons sur l’emplacement désigné pour la fête, et ordonna qu’on l’ensemençât de pièces de monnaie pour une somme considérable alors : trente mille sols de l’époque.
Depuis ce temps, le proverbe s’empara du fait, et l’on dit en France : « Semer l’argent comme Bertrand Raibaux. » De la langue romane, cette expression est passée dans la langue française ; seulement le nom de Bertrand Raibaux étant maintenant trop éloigné de nous, on dit simplement : « Semer l’argent. »
Une tortue déshydratée revient à la vie !
Lors de mes voyages en Corée du sud, il y a des années déjà, j’ai eu la surprise de découvrir des nombreux poissons séchés vendus sur les marchés et même les supermarchés en sachet. Les coréens en raffolent et ils les croquent comme ça, un peu comme des chips.
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J’ai même vu des gros poissons et des calamars séchés, marinés, désossés, fumés, rassis et compressés. Cela fait bizarre à voir car tout est visible, y compris les yeux. Le goût est très salé, j’ai eu du mal à m’y faire.
Calamars séchés
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Jusqu’à maintenant, l’étape de déshydratation entraîne automatiquement la mort de l’animal. Imaginez que nous ne sommes que des aquariums à pattes où baignent par milliers les cellules. Que cette eau vienne à manquer et bye bye les cellules ! Il y a deux types d’eau dans l’organisme : l’intracellulaire (fluide présent à l’intérieur des cellules) et l’extracellulaire (fluide circulant à l’extérieur de chaque cellule individuelle). Pour que les cellules soient biologiquement actives, elles doivent absorber de l’eau. En effet, l’eau est le nutriment le plus important car elle est responsables de multiples fonctions dont :
Dissoudre les nutriments.
Transporter les nutriments aux cellules.
Retirer les toxines.
Activer l’énergie cellulaire.
La circulation de l’eau à l’intérieur et à l’extérieur de la celllule se fait par des canaux aquaporines présents dans la membrane cellulaire. Ce sont des canaux spécifiques qui ne laissent passer que les molécules d’eau. En cas de déshydratation avancée, l’eau s’échappe des cellules qui finissent par mourir et donc l’organisme entier.
Canaux aquaporines
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Cependant, des chercheurs coréens, justement spécialisés dans la déshydratation des organismes marins ont travaillé sur une petite tortue marine. Pour des raisons de secret industriel, leur procédé n’est pas dévoilé mais le principe est d’agir sur les canaux aquaporines. Le but est qu’ils restent fermés, de telle manière que l’eau intracellulaire reste piégé dans les cellules. Ainsi, la tortue entre dans une phase d’hibernation très profonde, à tel point que nous pourrions la croire morte. Trois mois plus tard, la tortue déshydratée est plongée dans un fluide nutritif qui simule l’eau extracellulaire et stimule les canaux aquaporines. L’eau circule à nouveau à travers les cellules et l’organisme reprend son fonctionnement.
Petite tortue réhydratée
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C’est assez spectaculaire comme procédé et sans doute une première mondiale ! Imaginez qu’un blessé ait besoin de transfusion sanguine vitale. En attendant de recevoir le sang d’un donneur, il serait alors possible de maintenir son état par déshydratation puis réhydratation. Ou comment renaître à la vie par un fluide vital commun à tous les organismes vivants : l’eau.
Affaire à suivre.
Invité- Invité
Re: UN PETIT COIN DE CULTURE
J'ai plein de pissenlits dans le jardin et j'ai eu le cancer aussi, donc ça devrait bien se passer
Invité- Invité
Re: UN PETIT COIN DE CULTURE
les potos
pour cette nouvelle rubrique mais désolé je n'en ai pas beaucoup
Alors, pourrait-on ne pas parler aussi de jardinage
Après tout, c'est de la culture aussi
On a peut-être de supers jardiniers parmi tous les potos qui pourraient en aider d'autres
A plus
pour cette nouvelle rubrique mais désolé je n'en ai pas beaucoup
Alors, pourrait-on ne pas parler aussi de jardinage
Après tout, c'est de la culture aussi
On a peut-être de supers jardiniers parmi tous les potos qui pourraient en aider d'autres
A plus
RASTAMAN2401- president d hippodrome
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Date d'inscription : 16/12/2012
RASTAMAN2401- president d hippodrome
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Re: UN PETIT COIN DE CULTURE
Des jardiniers amateurs, à ce que je vois
Des jardiniers de balcon si j'ose dire
Comment faire pousser des légumes sur son balcon
Un balcon, même petit, n'a pas forcément vocation à n'être que décoratif. Si bacs ou jardinières de fleurs et de plantes ornementales en tous genres auront toujours droit de cité sur les façades des immeubles, il n'est pas rare aujourd'hui de les voir associés à des végétaux plus roboratifs que l'on n'a pas (encore?) l'habitude de voir si haut perchés: les légumes.
Salades, épinards, carottes, choux, radis, betteraves rouges, petits pois, haricots, tomates et même pommes de terre: de plus en plus de citadins, qui n'ont pas la chance d'avoir un jardin de pleine terre, se lancent dans la culture de mini-potagers dont la surface ne dépasse pas un mètre carré.
Ca devrait vous suffire
Invité- Invité
RASTAMAN2401- president d hippodrome
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Re: UN PETIT COIN DE CULTURE
les amis
Rien de trop
Toute bonne chose portée à l’excès devient mauvaise
C'estt une maxime de Chilon, l’un des sept sages de la Grèce. Un poète français du XVIIIe siècle, nommé Panard, en démontre la vérité dans les vers suivants :
Trop de repos nous engourdit,
Trop de tracas nous étourdit.
Trop de froideur est insolence,
Trop d’activité turbulence.
Trop d’amour trouble la raison,
Trop de remède est un poison,
Trop de finesse est artifice,
Trop de rigueur est cruauté,
Trop d’audace est témérité,
Trop d’économie avarice,
Trop de bien devient un fardeau,
Trop d’honneur est un esclavage,
Trop de plaisir mène au tombeau,
Trop d’esprit nous porte dommage.
Trop de confiance nous perd,
Trop de franchise nous dessert ;
Trop de bonté devient faiblesse
Trop de fierté devient hauteur,
Trop de complaisance bassesse,
Trop de politesse fadeur.
Les Anciens avaient les mêmes idées sur ce sujet ; voici celle de Plaute : Modus omnibus in rebus optimum est habitu, ce qui signifie : Qu’en toutes choses le plus sage est de tenir un juste milieu. Et celle de Juvénal : Imponit finem sapiens et rebus honestis, ce qui veut dire : Dans les choses même les plus honnêtes, il est un terme où le sage doit s’arrêter.
Nos auteurs ont exprimé des idées analogues à celle-ci, voici ce que dit Molière :
La parfaite raison fuit toute extrémité,
Et veut que l’on soit sage avec sobriété.
Et plus loin :
Les hommes la plupart sont étrangement faits ;
Dans la juste nature on ne les voit jamais.
En chaque caractère, ils passent ses limites,
Et la plus noble chose, ils la gâtent souvent,
Pour la vouloir outrer et pousser trop avant.
Terminons par cet apologue de La Fontaine (Livre IX, fable 11) :
De tous les animaux l’homme a le plus de pente
A se porter dans l’excès.
Il faudrait faire le procès
Aux petits comme aux grands. Il n’est âme vivante
Qui ne pèche en ceci. Bien de trop est un point
Dont on parle sans cesse et qu’on n’observe point.
Rien de trop
Toute bonne chose portée à l’excès devient mauvaise
C'estt une maxime de Chilon, l’un des sept sages de la Grèce. Un poète français du XVIIIe siècle, nommé Panard, en démontre la vérité dans les vers suivants :
Trop de repos nous engourdit,
Trop de tracas nous étourdit.
Trop de froideur est insolence,
Trop d’activité turbulence.
Trop d’amour trouble la raison,
Trop de remède est un poison,
Trop de finesse est artifice,
Trop de rigueur est cruauté,
Trop d’audace est témérité,
Trop d’économie avarice,
Trop de bien devient un fardeau,
Trop d’honneur est un esclavage,
Trop de plaisir mène au tombeau,
Trop d’esprit nous porte dommage.
Trop de confiance nous perd,
Trop de franchise nous dessert ;
Trop de bonté devient faiblesse
Trop de fierté devient hauteur,
Trop de complaisance bassesse,
Trop de politesse fadeur.
Les Anciens avaient les mêmes idées sur ce sujet ; voici celle de Plaute : Modus omnibus in rebus optimum est habitu, ce qui signifie : Qu’en toutes choses le plus sage est de tenir un juste milieu. Et celle de Juvénal : Imponit finem sapiens et rebus honestis, ce qui veut dire : Dans les choses même les plus honnêtes, il est un terme où le sage doit s’arrêter.
Nos auteurs ont exprimé des idées analogues à celle-ci, voici ce que dit Molière :
La parfaite raison fuit toute extrémité,
Et veut que l’on soit sage avec sobriété.
Et plus loin :
Les hommes la plupart sont étrangement faits ;
Dans la juste nature on ne les voit jamais.
En chaque caractère, ils passent ses limites,
Et la plus noble chose, ils la gâtent souvent,
Pour la vouloir outrer et pousser trop avant.
Terminons par cet apologue de La Fontaine (Livre IX, fable 11) :
De tous les animaux l’homme a le plus de pente
A se porter dans l’excès.
Il faudrait faire le procès
Aux petits comme aux grands. Il n’est âme vivante
Qui ne pèche en ceci. Bien de trop est un point
Dont on parle sans cesse et qu’on n’observe point.
Invité- Invité
Re: UN PETIT COIN DE CULTURE
Les amis.
Merci a vous pour cette culture.
Je cherche ce que je vais pouvoir mettre, si je trouve.
Merci a vous pour cette culture.
Je cherche ce que je vais pouvoir mettre, si je trouve.
alain90- president d hippodrome
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Re: UN PETIT COIN DE CULTURE
Alain, je te remercie d'y penser
Ne t'inquiètes pas. Les petites choses, si petites soient -elles sont toujours intéressantes à connaître
Ne t'inquiètes pas. Les petites choses, si petites soient -elles sont toujours intéressantes à connaître
Invité- Invité
Re: UN PETIT COIN DE CULTURE
Claudius
On est tous un peu cannibale, non ?
Qui n'a jamais bouffé la chatte à Madame (ou à la voisine même)
RASTAMAN2401- president d hippodrome
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Re: UN PETIT COIN DE CULTURE
les amis
à tous pour vos encouragements concernant cette rubrique
Entre chien et loup
( À la tombée du jour )
Cette expression doit dater au moins du VIIe siècle, ainsi que le prouve un ouvrage intitulé : Formules de Marculfe. Infra horam vespertinam, inter canem et lupum, ce qui veut dire : A l’heure du soir, entre le chien et le loup. Quelques personnes ont vu dans ces mots : Entre chien et loup, une allusion la difficulté qu’on a au crépuscule de distinguer un chien d’un loup.
Comme disaient les anciens : Dubiis sideribus, ce qui signifie : Les astres étant douteux. Effectivement, c’est à ce point final de la journée qui sépare le moment où le chien est placé à la garde du troupeau et le moment que le loup profite de l’obscurité qui s’étend sur la terre pour venir rôder autour de la bergerie ; car, c’est un usage observé, de tous temps, par les bergers de lâcher le chien et de le mettre en sentinelle aussitôt que la chute du jour les avertit que le loup ne tardera pas à sortir du bois.
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On trouve dans Baïf, poète du XVIe siècle, les vers suivants qui ont rapport à ce sujet :
Comme le simple oiseau qui cherche sa pasture (pâture),
Lorsqu’il n’est iour (jour) ni nuit, quand le veillant berger (le berger qui veille)
Si c’est un chien ou loup ne peut au vray iuger (juger véritablement)
Ne pensant au danger, ains (mais) à sa nourriture, etc.
Madame de Sévigné (XVIIe siècle) a employé l’expression : Entre chien et loup, pour indiquer des idées douteuses ou obscures. On emploie également cette expression au figuré pour désigner deux personnes qui s’épient mutuellement, plutôt dans l’intention de se nuire, que dans celle de s’être utiles.
à tous pour vos encouragements concernant cette rubrique
Entre chien et loup
( À la tombée du jour )
Cette expression doit dater au moins du VIIe siècle, ainsi que le prouve un ouvrage intitulé : Formules de Marculfe. Infra horam vespertinam, inter canem et lupum, ce qui veut dire : A l’heure du soir, entre le chien et le loup. Quelques personnes ont vu dans ces mots : Entre chien et loup, une allusion la difficulté qu’on a au crépuscule de distinguer un chien d’un loup.
Comme disaient les anciens : Dubiis sideribus, ce qui signifie : Les astres étant douteux. Effectivement, c’est à ce point final de la journée qui sépare le moment où le chien est placé à la garde du troupeau et le moment que le loup profite de l’obscurité qui s’étend sur la terre pour venir rôder autour de la bergerie ; car, c’est un usage observé, de tous temps, par les bergers de lâcher le chien et de le mettre en sentinelle aussitôt que la chute du jour les avertit que le loup ne tardera pas à sortir du bois.
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On trouve dans Baïf, poète du XVIe siècle, les vers suivants qui ont rapport à ce sujet :
Comme le simple oiseau qui cherche sa pasture (pâture),
Lorsqu’il n’est iour (jour) ni nuit, quand le veillant berger (le berger qui veille)
Si c’est un chien ou loup ne peut au vray iuger (juger véritablement)
Ne pensant au danger, ains (mais) à sa nourriture, etc.
Madame de Sévigné (XVIIe siècle) a employé l’expression : Entre chien et loup, pour indiquer des idées douteuses ou obscures. On emploie également cette expression au figuré pour désigner deux personnes qui s’épient mutuellement, plutôt dans l’intention de se nuire, que dans celle de s’être utiles.
Invité- Invité
Re: UN PETIT COIN DE CULTURE
les amis
IDEE RECUE / UN VER DE TERRE COUPE EN 2 DONNE DEUX
On entend parfois dire que si l'on découpe un ver de terre en deux, les deux moitiés vont repousser et donner, à terme, deux vers de terre en bonne santé. Certains disent même que l'on peut découper un ver en trois, quatre, ... et obtenir autant de petits vers vivants. Tout cela est malheureusement faux !
Cette idée reçue très répandue s'explique probablement en partie par le fait que, quand un ver de terre est coupé en deux, ses deux moitiés continuent à se tortiller pendant un certain temps. Cela ne signifie malheureusement pas pour autant qu'elles vont survivre très longtemps...
Même si cela n'est pas forcément évident à l'oeil nu, les deux extrémités d'un ver de terre ne sont en effet pas équivalentes : il a, comme nous, une « tête » et un « derrière » ! Son extrémité avant contient les organes vitaux essentiels à sa survie : sa bouche, son cerveau et ses coeurs (car il en a plusieurs !), pour ne citer qu'eux. Le reste du corps est moins important et contient principalement un long intestin qui se prolonge jusqu'à l'extrémité arrière.
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« Heureusement », les vers de terre possèdent réellement des propriétés de régénération exceptionnelle : si le découpage ne les a pas endommagés, il est possible (mais pas garanti !) que le morceau qui contient les organes vitaux d'un ver de terre coupé en deux parvienne à survivre et que le reste de son corps repousse lentement. C'est probablement à cause de cette propriété (bien réelle) qu'est née l'idée (complètement fausse) qu'un ver de terre peut être découpé à volonté en autant de morceaux viable qu'on le souhaite.
Une idée fausse supplémentaire circule également : certains prétendent que c'est le morceau le plus long du ver de terre qui survit, tandis que l'autre meurt. En réalité, cela dépend évidemment de la façon dont le ver de terre est découpé : un long morceau dépourvu de bouche, de cerveau et de coeur ne peut pas survivre !
En bref, si un ver de terre se fait couper en deux, il est possible que sa moitié « avant » parvienne à repousser. La moitié « arrière », par contre, va inévitablement mourir. Pas la peine, donc, de découper des vers de terre pour le plaisir : c'est inutilement cruel et pas particulièrement amusant à regarder.
IDEE RECUE / UN VER DE TERRE COUPE EN 2 DONNE DEUX
On entend parfois dire que si l'on découpe un ver de terre en deux, les deux moitiés vont repousser et donner, à terme, deux vers de terre en bonne santé. Certains disent même que l'on peut découper un ver en trois, quatre, ... et obtenir autant de petits vers vivants. Tout cela est malheureusement faux !
Cette idée reçue très répandue s'explique probablement en partie par le fait que, quand un ver de terre est coupé en deux, ses deux moitiés continuent à se tortiller pendant un certain temps. Cela ne signifie malheureusement pas pour autant qu'elles vont survivre très longtemps...
Même si cela n'est pas forcément évident à l'oeil nu, les deux extrémités d'un ver de terre ne sont en effet pas équivalentes : il a, comme nous, une « tête » et un « derrière » ! Son extrémité avant contient les organes vitaux essentiels à sa survie : sa bouche, son cerveau et ses coeurs (car il en a plusieurs !), pour ne citer qu'eux. Le reste du corps est moins important et contient principalement un long intestin qui se prolonge jusqu'à l'extrémité arrière.
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« Heureusement », les vers de terre possèdent réellement des propriétés de régénération exceptionnelle : si le découpage ne les a pas endommagés, il est possible (mais pas garanti !) que le morceau qui contient les organes vitaux d'un ver de terre coupé en deux parvienne à survivre et que le reste de son corps repousse lentement. C'est probablement à cause de cette propriété (bien réelle) qu'est née l'idée (complètement fausse) qu'un ver de terre peut être découpé à volonté en autant de morceaux viable qu'on le souhaite.
Une idée fausse supplémentaire circule également : certains prétendent que c'est le morceau le plus long du ver de terre qui survit, tandis que l'autre meurt. En réalité, cela dépend évidemment de la façon dont le ver de terre est découpé : un long morceau dépourvu de bouche, de cerveau et de coeur ne peut pas survivre !
En bref, si un ver de terre se fait couper en deux, il est possible que sa moitié « avant » parvienne à repousser. La moitié « arrière », par contre, va inévitablement mourir. Pas la peine, donc, de découper des vers de terre pour le plaisir : c'est inutilement cruel et pas particulièrement amusant à regarder.
Invité- Invité
Re: UN PETIT COIN DE CULTURE
Claudius
SUPER tout çà
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Ce mot n’est guère plus utilisé (et encore) que dans l’expression « être en goguette » ce qui signifie être d’humeur joyeuse mais tout en en ayant un petit coup dans le nez. Faire la fête avec une légère ivresse (au début) quoi (sans en exclure pour autant la bonne bouffe et voire même une autre chair que la bonne chère). Bref, c’est la bringue, la beuverie, la teuf où on flirte parfois même avec la partie fine (si vous voyez ce que je veux dire).
On peut aussi « conter goguettes » c’est à dire tenir des propos joyeux, raconter des plaisanteries, plaisanteries pas toujours très fines (contrairement à la partie citée juste au-dessus) comme celles que raconte toujours l’oncle Roger après son 3ème pousse-café le dimanche midi.
Mais si on change encore de verbe, on profère des injures, on assène des propos fâcheux et offensants. Ca, c’est « chanter goguette(s) à quelqu’un ». Lui en mettre verbalement plein sa tronche en somme.
Goguette vient de gogue qui a pour sens, bonne humeur, réjouissance. A ne pas confondre avec les gogues qui eux accueillent d’autres formes de réjouissance généralement plus… fûmantes.
Goguette a aussi pour cousins proches le goguenard qui se moque en plaisantant et la locution à gogo qui signifie à volonté, abondamment.
Sans oublier ces sociétés de chant qui avaient aussi pour nom goguettes et qui se produisaient dans les cabarets au début du XIXe siècle.
Allez viens Josette,
Remise donc tes chaussettes,
Il est temps que tu t’apprêtes,
Ce soir je t’emmène faire la fête,
Car bientôt, et je te le répète,
Nous serons en goguette,
Pouêt, pouêt !
Bon, ben pouêt alors…
Bonne journée
RASTAMAN2401- president d hippodrome
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Re: UN PETIT COIN DE CULTURE
A bon chat, bon rat
Se dit de ceux qui luttent à forces égales
Ce proverbe qui était déjà connu au XVIIe siècle, était surtout employé entre gens de guerre pour désigner deux adversaires de la même force aux prises l’un avec l’autre. A cette époque, on disait : A bon assailleur, bon défendeur, voulant faire entendre que deux adversaires en présence peuvent se battre avec les mêmes avantages. Au Moyen Age, on disait : Un Roland pour un Olivier, ce qui signifiait exactement la même chose.
Un auteur latin, Térence, a dit : Par pari respondere, qui veut dire : Répondre d’égal à égal. Pour bien saisir la portée de ce proverbe, il faut lire la fable de La Fontaine (livre  ;III, fable 16) ayant pour titre : le Chat et le vieux Rat, dans laquelle il est démontré qu’il faut savoir déjouer la ruse par la prudence.
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Voici, en quelques mots, comment le fabuliste s’explique : « Rodilardus était un chat rusé, il savait plus d’un tour et avait croqué maints rats et souris. Une fois, pour mieux les saisir, il s’était suspendu à un meuble et lorsqu’il avait vu rôder sous lui un certain nombre de ces animaux, il s’était laissé retomber sur ses pattes et avait attrapé les moins alertes qu’il avait croqués, bien entendu. En dernier lieu, il s’était roulé dans de la farine, et, pour mieux tromper les rôdeurs, était resté dans une immobilité complète. Mais il avait fini par trouver un adversaire digne de lui dans un vieux rat, qui avait payé son expérience au prix de sa queue perdue à la bataille. »
Laissons parler La Fontaine par l’organe de ce vieux rat :
Ce bloc enfariné ne me dit rien qui vaille,
S’écria-t-il de loin au général des chats.
Je soupçonne dessous encor quelque machine,
Rien ne te sert d’être farine,
Car, quand tu serais sac, je n’approcherais pas.
C’était bien dit à lui : j’approuve sa prudence ;
Il était expérimenté
Et savait que la méfiance
Est mère de la sûreté.
alain90- president d hippodrome
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