LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Châtiments du vieux temps
Voici deux modes de châtiments très singuliers du vieux temps : la chemise d'ivrogne et la pirouette
Notre gravure est la meilleure explication que l’on puisse donner du premier, appelé la Chemise d’ivrogne.
Un baril était défoncé d’un côté et percé de trous où le délinquant passait sa tête et ses deux mains ; son corps, jusqu’aux genoux, était emprisonné à la place du vin qui lui avait fait commettre sa faute, et on le promenait, ainsi accoutré, dans les rues de la ville, plus ou moins longtemps, suivant que son ivrognerie avait été plus ou moins bruyante ou offensive.
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La pirouette, le second instrument de punition, beaucoup plus cruel est cité par le capitaine Grose dans le second volume des Antiquités militaires. Appelé la Pirouette, c’était une grande cage de fer placée verticalement sur deux pivots, et exposée dans les carrefours et dans les camps. On y enfermait surtout les querelleurs et les vivandières. Tout passant pouvait faire tourner la cage. Les vertiges, les maux d’estomac, et quelquefois la mort, étaient les conséquences de ce supplice, qui a quelque rapport avec l’ancien pilori.
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Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] S’il est très inconvenant de péter en public, cet homme en fait sa profession avec un grand succès.
LE PETOMANE
Joseph Pujol fut célèbre à partir de la fin du XIXe siecle pour ses spectacles quelque peu singuliers. Il montait sur scène vêtu d'un magnifique costume de velours rouge découpé autour de son seul instrument, à savoir son rectum.
Surnommé le "pétomane", il diversifiait ses imitations : le pet d'une petite fille, celui d'une belle-mère ou d'une mariée le soir de ses noces. Il avait également à son répertoire le chant d'un ténor, d'un baryton, d'une basse et d'une chanteuse légère, ou encore le déchirement d'une pièce d'étoffe, le son du canon, le bruit du tonnerre.
Il éteignait même les lampes de la scène "d'un grand souffle" lorsqu'il avait achevé son spectacle. La chanteuse Yvette Guilbert confia : "c'est au Moulin Rouge que j'ai entendu les plus longs spasmes du rire, les crises les plus hystériques de l'hilarité"
"Vous n'aimez pas les pétomanes, vous, disait Sacha Guitry, moi je ne peux pas les sentir ".
Joseph Pujol expliquait avoir "l'anus aspirateur et d'une telle élasticité que je l'ouvre et le ferme à volonté. Par cette ponction providentielle, j'absorbe la quantité de liquide qu'on veut bien me confier ."
En 1940 la Faculté de médecine de Paris lui proposa une somme de 25 000 F pour obtenir son autorisation de pratiquer une autopsie à son décès et d'étudier particulièrement la malformation de son anus.
Ce sont ses enfants qui, par respect pour leur père, répondirent négativement.
Joseph mourut cinq ans plus tard?
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
LES AMIS.
Le saviez-vous ?
32 Minutes : Ce serait le temps que mettrait une femme a répété un secret qu’elle a juré de bien garder. C’est bon à savoir !
Le saviez-vous ?
32 Minutes : Ce serait le temps que mettrait une femme a répété un secret qu’elle a juré de bien garder. C’est bon à savoir !
alain90- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
à vous
Je m'en doutais Alain
RASTAMAN2401- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Cambrioleur arrêté par
un orang-outang en 1898
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Le numéro du 19 juin 1898 du Petit méridional nous apprend qu’un ancien officier de marine demeurant à Paris, rue d’Alésia, avait rapporté d’un de ses voyages un jeune orang-outang...
Ce dernier, semblable en cela à tous les animaux de cette espèce, était devenu en prenant de l’âge assez brutal et difficile à vivre.
Quand son maître quittait le logis, le singe était enfermé dans une pièce vide de l’appartement où il gambadait en liberté. On avait dû, en effet, renoncer à l’enchaîner en raison de la colère épouvantable qu’il manifestait à l’égard de toute tentative de ce genre.
Or, un soir, tandis que l’officier était absent, on entendit sortir de l’appartement un bruit formidable, dans lequel on distinguait des cris de terreur folle mêlés à des grincements horribles. Des voisins et des agents se précipitèrent. On trouva le singe aux prises avec un cambrioleur qui s’était introduit dans l’appartement.
L’homme était entré, après avoir fracturé la porte, dans la pièce où se trouvait l’animal. Aussitôt, celui-ci lui avait sauté à la gorge qu’il serrait de ses mains nerveuses, et sous cette étreinte inattendue le misérable hurlait de douleur, tandis que le singe, excité par les cris, le mordait cruellement aux bras et au visage.
Quand, après bien de la peine, on se fut enfin rendu maître de l’orang-outang, on releva le cambrioleur inanimé. Mais en le conduisant au poste on s’aperçut que l’émotion de cette rencontre lui avait fait perdre la raison. Il poussait des cris épouvantables, et on fut obligé de le conduire à l’infirmerie du dépôt. S’il revient jamais à la raison, il conservera sans doute le souvenir ineffaçable de ce tête-à-tête inopiné.
un orang-outang en 1898
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Le numéro du 19 juin 1898 du Petit méridional nous apprend qu’un ancien officier de marine demeurant à Paris, rue d’Alésia, avait rapporté d’un de ses voyages un jeune orang-outang...
Ce dernier, semblable en cela à tous les animaux de cette espèce, était devenu en prenant de l’âge assez brutal et difficile à vivre.
Quand son maître quittait le logis, le singe était enfermé dans une pièce vide de l’appartement où il gambadait en liberté. On avait dû, en effet, renoncer à l’enchaîner en raison de la colère épouvantable qu’il manifestait à l’égard de toute tentative de ce genre.
Or, un soir, tandis que l’officier était absent, on entendit sortir de l’appartement un bruit formidable, dans lequel on distinguait des cris de terreur folle mêlés à des grincements horribles. Des voisins et des agents se précipitèrent. On trouva le singe aux prises avec un cambrioleur qui s’était introduit dans l’appartement.
L’homme était entré, après avoir fracturé la porte, dans la pièce où se trouvait l’animal. Aussitôt, celui-ci lui avait sauté à la gorge qu’il serrait de ses mains nerveuses, et sous cette étreinte inattendue le misérable hurlait de douleur, tandis que le singe, excité par les cris, le mordait cruellement aux bras et au visage.
Quand, après bien de la peine, on se fut enfin rendu maître de l’orang-outang, on releva le cambrioleur inanimé. Mais en le conduisant au poste on s’aperçut que l’émotion de cette rencontre lui avait fait perdre la raison. Il poussait des cris épouvantables, et on fut obligé de le conduire à l’infirmerie du dépôt. S’il revient jamais à la raison, il conservera sans doute le souvenir ineffaçable de ce tête-à-tête inopiné.
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
L'institutrice présente à la classe un nouvel élève arrivant du Japon : Sakiro Suzuki.
Le cours commence.
L'institutrice : Bon, voyons qui maîtrise l'histoire de la culture franco-américaine.
Qui a dit : DONNEZ-MOI LA LIBERTÉ OU LA MORT?
Pas un murmure dans la salle. Suzuki lève la main : Patrick Henry, en 1775 à Philadelphie.
L'institutrice : Très bien Suzuki !
Et qui a dit : LÉTAT EST LE PEUPLE, LE PEUPLE NE PEUT PAS SOMBRER
Suzuki lève la main : - Abraham Lincoln, en 1863 à Washington.
L'institutrice :- Excellent, Suzuki !
Maintenant, qui a dit : JE VOUS AI COMPRIS ?
Suzuki lève la main et dit : - Charles DE GAULLE !
L'institutrice regarde les élèves et dit :- Honte à vous ! > Suzuki est Japonais et il connaît l'histoire française et américaine mieux que vous ! On entend alors une petite voix au fond de la classe : Allez tous vous faire f..., connards de Japonais !
- Qui a dit ça ? S'insurge l'institutrice
Suzuki lève la main et, sans attendre, dit : - Général Mc Arthur, 1942, au Canal de Panama et Lee lacocca, 1982, lors de l'assemblée générale de General Motors.
Dans la classe plongée dans le silence, on entend un discret : Y'm'fait vomir...
L'institutrice hurle :- Qui a dit ça ?
Et Suzuki répond : - George Bush Senior au premier Ministre Tanaka pendant un dîner officiel à Tokyo en 1991.
Un des élèves se lève alors et crie : - Pomp'moi l'gland !!!
Et Suzuki, sans sourciller :
- Bill Clinton à Monica Lewinsky, 1997 dans la salle ovale de la Maison Blanche à Washington.
Un autre élève lui hurle alors - Suzuki, espèce de merde !
Et Suzuki : - Valentino Rossi, lors du Grand Prix de Moto en Afrique du Sud en 2002.
Un autre élève crie plus fort : - Casse toi pov'con
Et Suzuki répond : - Trop facile, Nicolas SARKOZY au Salon de l'Agriculture 23 février 2008 à Paris à un visiteur peu doué en grammaire.
La salle tombe littéralement dans l'hystérie, l'institutrice perd connaissance, la porte s'ouvre et le directeur de l'école apparaît
- MERDE, je n'ai encore jamais vu un bordel pareil !
Et Suzuki : - Martine Aubry en arrivant à la tête du Parti Socialiste ...>
Le cours commence.
L'institutrice : Bon, voyons qui maîtrise l'histoire de la culture franco-américaine.
Qui a dit : DONNEZ-MOI LA LIBERTÉ OU LA MORT?
Pas un murmure dans la salle. Suzuki lève la main : Patrick Henry, en 1775 à Philadelphie.
L'institutrice : Très bien Suzuki !
Et qui a dit : LÉTAT EST LE PEUPLE, LE PEUPLE NE PEUT PAS SOMBRER
Suzuki lève la main : - Abraham Lincoln, en 1863 à Washington.
L'institutrice :- Excellent, Suzuki !
Maintenant, qui a dit : JE VOUS AI COMPRIS ?
Suzuki lève la main et dit : - Charles DE GAULLE !
L'institutrice regarde les élèves et dit :- Honte à vous ! > Suzuki est Japonais et il connaît l'histoire française et américaine mieux que vous ! On entend alors une petite voix au fond de la classe : Allez tous vous faire f..., connards de Japonais !
- Qui a dit ça ? S'insurge l'institutrice
Suzuki lève la main et, sans attendre, dit : - Général Mc Arthur, 1942, au Canal de Panama et Lee lacocca, 1982, lors de l'assemblée générale de General Motors.
Dans la classe plongée dans le silence, on entend un discret : Y'm'fait vomir...
L'institutrice hurle :- Qui a dit ça ?
Et Suzuki répond : - George Bush Senior au premier Ministre Tanaka pendant un dîner officiel à Tokyo en 1991.
Un des élèves se lève alors et crie : - Pomp'moi l'gland !!!
Et Suzuki, sans sourciller :
- Bill Clinton à Monica Lewinsky, 1997 dans la salle ovale de la Maison Blanche à Washington.
Un autre élève lui hurle alors - Suzuki, espèce de merde !
Et Suzuki : - Valentino Rossi, lors du Grand Prix de Moto en Afrique du Sud en 2002.
Un autre élève crie plus fort : - Casse toi pov'con
Et Suzuki répond : - Trop facile, Nicolas SARKOZY au Salon de l'Agriculture 23 février 2008 à Paris à un visiteur peu doué en grammaire.
La salle tombe littéralement dans l'hystérie, l'institutrice perd connaissance, la porte s'ouvre et le directeur de l'école apparaît
- MERDE, je n'ai encore jamais vu un bordel pareil !
Et Suzuki : - Martine Aubry en arrivant à la tête du Parti Socialiste ...>
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Jambe de cheval
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Depuis un temps immémorial, les bateliers et les pêcheurs avaient remarqué dans la Saône, du côté du pont d’Aisnay, un corps métallique, visible lorsque les eaux étaient basses, et qu’ils appelaient le tupin de fer, c’est-à-dire le pot de fer cassé.
Les pêcheurs l’évitaient avec grand soin, de peur d’y déchirer leurs filets ; les bateliers, au contraire, s’en servaient comme d’un point d’appui pour s’aider à remonter le courant. Pendant plusieurs siècles ce prétendu pot resta à la même place.
Enfin, le 14 février 1766, les eaux étant très basses et très fortement gelées, un constructeur de barques nommé Laurent s’aperçut que l’objet en question n’était pas un fragment de pot de fer, mais pouvait avoir quelque valeur. Un de ses amis et plusieurs ouvriers s’étant joints à lui, ils parvinrent, non sans peine, à retirer de l’eau une jambe de cheval en bronze. Ils l’offrirent d’abord à un bourgeois de Lyon pour 18 livres ; celui-ci ayant refusé, ils la portèrent à l’Hôtel-de-ville, où le prévôt des marchands leur fit donner deux louis.
Cette jambe, qui est aujourd’hui au Musée, est curieusement travaillée. Elle n’est pas entièrement de bronze ; l’âme est de plomb, et recouverte d’une couche de bronze d’environ 2 millimètres d’épaisseur, et qui n’est pas jetée d’une seule fonte : elle est composée uniquement de petites parties qui sont taillées en queue d’aronde et s’emboîtent l’une dans l’autre.
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Depuis un temps immémorial, les bateliers et les pêcheurs avaient remarqué dans la Saône, du côté du pont d’Aisnay, un corps métallique, visible lorsque les eaux étaient basses, et qu’ils appelaient le tupin de fer, c’est-à-dire le pot de fer cassé.
Les pêcheurs l’évitaient avec grand soin, de peur d’y déchirer leurs filets ; les bateliers, au contraire, s’en servaient comme d’un point d’appui pour s’aider à remonter le courant. Pendant plusieurs siècles ce prétendu pot resta à la même place.
Enfin, le 14 février 1766, les eaux étant très basses et très fortement gelées, un constructeur de barques nommé Laurent s’aperçut que l’objet en question n’était pas un fragment de pot de fer, mais pouvait avoir quelque valeur. Un de ses amis et plusieurs ouvriers s’étant joints à lui, ils parvinrent, non sans peine, à retirer de l’eau une jambe de cheval en bronze. Ils l’offrirent d’abord à un bourgeois de Lyon pour 18 livres ; celui-ci ayant refusé, ils la portèrent à l’Hôtel-de-ville, où le prévôt des marchands leur fit donner deux louis.
Cette jambe, qui est aujourd’hui au Musée, est curieusement travaillée. Elle n’est pas entièrement de bronze ; l’âme est de plomb, et recouverte d’une couche de bronze d’environ 2 millimètres d’épaisseur, et qui n’est pas jetée d’une seule fonte : elle est composée uniquement de petites parties qui sont taillées en queue d’aronde et s’emboîtent l’une dans l’autre.
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
La population de Madagascar descendrait de 30 femmes indonésiennes
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Grâce à l’ADN, des scientifiques pensent que les Malgaches sont issus d’un groupe de femmes arrivé il y a 1200 ans d’Indonésie.
Une équipe de chercheurs de l’université Massey (Nouvelle-Zélande) a comparé l’ADN de 266 Malgaches de souche (issus de 3 ethnies) et de 2745 Indonésiens pour tenter de déterminer l’origine du peuple de Madagascar.
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En se concentrant sur la lignée maternelle des Malgaches étudiés, les scientifiques ont estimé qu’un petit nombre de femmes indonésiennes est à l’origine de la majorité des habitants de l’île de Madagascar : 30 d’après leurs estimations.
Selon les chercheurs, l’île aurait été peuplée il y a 1170 ans. Plusieurs hypothèses ont été émises pour expliquer l’arrivée de cette trentaine de femmes : comptoir de commerce ou bien volonté de colonisation ? Le scénario le plus sérieusement envisagé est la probabilité du naufrage d’un navire indonésien sur les côtes malgaches il y a plus de mille ans.
alain90- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
LES BOURGEOIS DE CALAIS ENTRENT DANS LA LEGENDE
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Revendiquant le couronne de France en tant que petit fils de Philippe le Bel; le roi Edward III de Plantagenêt d'Angleterre passa la Manche pour conquérir le trône de France. Ainsi débuta en 1337 la guerre de Cent Ans dont l'une des plus célèbres batailles fut celle de crécy, le 26 août 1346.
Un an plus tard, Edward III parvint sous les murs de calais, et entama un siège qui dura onze mois. Onze mois au bout desquels les assiégés réduits à la famine, abandonnés par le roi Philippe VI de Valois, résolurent de se rendre. le 3 août, le gouverneur de la ville, Jean de Vienne, roi de Bohême, vint rendre compte au roi d'Angleterre des conditions de la capitulation : Calais se rendait si la vie sauve était accordée à tous. Edward consentit mais exigea que six des plus notables bourgeois de la ville viennent en chemise , pieds nus, la corde au cou, lui porter les clés de la place et de la forteresse.
Eustache se Saint-Pierre, Jean de Fiennes, Jean d'Aires, Jacques et Pierre de Wissant, et Andrieus D'Andres acceptant de subir l'humiliation, se présentèrent devant le monarque.
Celui-ci ordonna qu'on leur coupe la tête : "Ils ont fait périr trop de nos gens; ils mourront tous." Les six otages implorèrent la miséricorde, que le roi leur refusa. C'est alors que son épouse, la reine Philippa de Hainaut, prise de pitié, se jeta à ses pieds en suppliant de leur faire grâce. Elle était alors enceinte :
"Gentil sire, lui dit-elle , depuis du j'ai passé la mer en grand péril, ainsi que vous savez, je ne vous ai rien demandé; je vous prie et requiers à mains jointes, que pour l'amour du fils de votre dame, vous veuillez bien avoir pitié d'eux."
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EDWARD III D'ANGLETERRE
Le roi lui répondit : "Ah, Madame, j'aimerais mieux que vous fussiez autre part qu'ici ! Vous me priez si tendrement que je n'ose vous éconduire malgré que j'en aie envie. Tenez ! Je vous les donne ! Faites-en votre plaisir !" La reine retira elle-même les cordes qui entravaient le cou des prisonniers, leur fit donner de vêtements, leur fit servir à dîner puis ordonna qu'on les conduise en Picardie, où ils demeurèrent en sûreté.
Dès le jour suivant, le 4 août, Calais fut occupé par les Anglais. Avant de repasser la Manche, Edward III confia la garde de la ville à ses troupes , sous les ordres de Jean Montgomery.
Importante place commerciale et militaire pour les Anglais, Calais ne redevint française qu'en janvier 1558, grâce à l'audace et au courage du duc François de Guise.
En 1895, Auguste Rodin immortalisera cette journée mémorable du 3 août 1347 et le courage des six bourgeois en exécutant en bronze le célèbre groupe statuaire
Les bourgeois de Calais : "C'est le sujet lui-même, expliquera le sculpteur, qui impose une conception héroïque et l'ensemble des six figures se sacrifiant à une expression et une émotion communicatives. Le piédestal est triomphal et a les rudiments d'un arc de triomphe pour porter non un quadrige, mais le patriotisme humain , l'abnégation et la vertu."
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PHILIPPA DE HAINAUT
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Revendiquant le couronne de France en tant que petit fils de Philippe le Bel; le roi Edward III de Plantagenêt d'Angleterre passa la Manche pour conquérir le trône de France. Ainsi débuta en 1337 la guerre de Cent Ans dont l'une des plus célèbres batailles fut celle de crécy, le 26 août 1346.
Un an plus tard, Edward III parvint sous les murs de calais, et entama un siège qui dura onze mois. Onze mois au bout desquels les assiégés réduits à la famine, abandonnés par le roi Philippe VI de Valois, résolurent de se rendre. le 3 août, le gouverneur de la ville, Jean de Vienne, roi de Bohême, vint rendre compte au roi d'Angleterre des conditions de la capitulation : Calais se rendait si la vie sauve était accordée à tous. Edward consentit mais exigea que six des plus notables bourgeois de la ville viennent en chemise , pieds nus, la corde au cou, lui porter les clés de la place et de la forteresse.
Eustache se Saint-Pierre, Jean de Fiennes, Jean d'Aires, Jacques et Pierre de Wissant, et Andrieus D'Andres acceptant de subir l'humiliation, se présentèrent devant le monarque.
Celui-ci ordonna qu'on leur coupe la tête : "Ils ont fait périr trop de nos gens; ils mourront tous." Les six otages implorèrent la miséricorde, que le roi leur refusa. C'est alors que son épouse, la reine Philippa de Hainaut, prise de pitié, se jeta à ses pieds en suppliant de leur faire grâce. Elle était alors enceinte :
"Gentil sire, lui dit-elle , depuis du j'ai passé la mer en grand péril, ainsi que vous savez, je ne vous ai rien demandé; je vous prie et requiers à mains jointes, que pour l'amour du fils de votre dame, vous veuillez bien avoir pitié d'eux."
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EDWARD III D'ANGLETERRE
Le roi lui répondit : "Ah, Madame, j'aimerais mieux que vous fussiez autre part qu'ici ! Vous me priez si tendrement que je n'ose vous éconduire malgré que j'en aie envie. Tenez ! Je vous les donne ! Faites-en votre plaisir !" La reine retira elle-même les cordes qui entravaient le cou des prisonniers, leur fit donner de vêtements, leur fit servir à dîner puis ordonna qu'on les conduise en Picardie, où ils demeurèrent en sûreté.
Dès le jour suivant, le 4 août, Calais fut occupé par les Anglais. Avant de repasser la Manche, Edward III confia la garde de la ville à ses troupes , sous les ordres de Jean Montgomery.
Importante place commerciale et militaire pour les Anglais, Calais ne redevint française qu'en janvier 1558, grâce à l'audace et au courage du duc François de Guise.
En 1895, Auguste Rodin immortalisera cette journée mémorable du 3 août 1347 et le courage des six bourgeois en exécutant en bronze le célèbre groupe statuaire
Les bourgeois de Calais : "C'est le sujet lui-même, expliquera le sculpteur, qui impose une conception héroïque et l'ensemble des six figures se sacrifiant à une expression et une émotion communicatives. Le piédestal est triomphal et a les rudiments d'un arc de triomphe pour porter non un quadrige, mais le patriotisme humain , l'abnégation et la vertu."
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PHILIPPA DE HAINAUT
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
à tous
SUPER ces histoires
RASTAMAN2401- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Les voleurs des Champs-Elysées
arrêtés par un caniche
On lit dans les Mémoires de l’ancienne police de Paris, une anecdote assez singulière sur un chien caniche. Du temps que l’on donnait des divertissements de toute espèce, dans le Waux-hall des Champs-Elysées, il y avait une fourmilière de filous qui se faufilaient dans ce lieu de licence la plus dévergondée. Ces messieurs tendaient leurs filets au milieu de la tourbe insouciante des riches désœuvrés, et pêchaient, comme on dit, en eau trouble.
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Les filous de la capitale étaient d’une habileté peu commune ; leur art était poussé à un tel point de perfection que les élèves, avant de professer publiquement, étaient obligés de faire des tours de force en particulier. Il fallait par exemple, qu’ils tirassent une bourse pleine de gros sous, de la poche d’un mannequin suspendu par une ficelle au plancher. Si le mannequin venait à remuer un tantinet, le professeur en filouterie grondait fortement le disciple tout honteux ; il lui prédisait qu’il ne réussirait jamais dans le monde ; et une rude volée de coups de canne suivait cette mercuriale efficace.
Mais le principal triomphe des chevaliers d’industrie brillait près des étrangers et des provinciaux ; ils couraient à leur piste, et les sentaient d’une lieue à la ronde. Dès qu’il en paraissait quelque part, nos coquins ne s’y méprenaient point ; ils les distinguaient du premier coup d’œil ; ils entraient d’abord en conversation ; et presque toujours, ils se trouvaient de vos connaissances, de votre pays, de vos parents ou de vos amis.
Un nouveau débarqué vint un jour à Paris, pour y terminer un procès ; c’était un riche gentilhomme du Poitou ; la promenade du Waux-haal était en vogue, et il s’y rendit avec son épouse. Entrer dans ce laboratoire d’escroquerie, faire cinq à six pas, et perdre une bourse de trente-huit louis, une montre à répétition et une tabatière d’or, ce fut l’ouvrage de trois coups de coude, et de trois coups de mains.
C’était en été ; il faisait une chaleur étouffante ; la dame demande à se rafraîchir ; on entre dans un café ; on prend de l’eau de groseilles, de l’orangeade, des glaces. Pour sortir, il faut payer... plus de bourse ! Quel soufflet pour un honnête homme que cette détresse inattendue fait regarder comme un des escogriffes qui abondaient alors dans notre bonne ville ! « Monsieur, dit le gentilhomme au limonadier, je vais vous laisser ma montre pour nantissement de ce que je vous dois, et dans l’instant je suis à vous. Tenez ».
Il porte, à ces mots, le pouce et l’index au petit gousset, et il ne tient rien lui-même. Il veut tirer ensuite sa tabatière... rien encore. Tout cela était envolé. Et le rouge de monter au visage du bon gentilhomme et de son épouse, dont il serait difficile de peindre l’étonnement et la contenance. Comment sortir d’un tel embarras ? Comment retrouver cette perte ? Elle le fut néanmoins, et voici comment.
Ce particulier ne perdit point tout à fait la tête ; il demanda un inspecteur de police, toujours au guet en ces sortes d’endroits. Il lui déclare son nom, sa qualité, sa demeure, et lui conte sa fâcheuse aventure. Il ajoute que s’il veut l’aider de son ministère, il va retrouver peut-être ses effets volés ; et cela sans bruit et sans esclandre. L’officier y consent de bonne grâce.
Aussitôt le gentilhomme va chercher à la porte un superbe caniche resté avec ses gens et sa voiture. Le chien accourt plein d’ardeur et de joie. « Cherche », lui commande son maître ; « allons, caniche, cherche, j’ai perdu ! »
Un voleur pris
sur le fait, à Paris
Qui l’eût imaginé ? Quel bonheur ! Le chien s’avance dix à douze pas dans un groupe de monde ; il donne un coup de nez, et pose d’aplomb ses deux pattes sur un beau monsieur tout galonné et tout brodé. « Monsieur », lui ordonne l’inspecteur, en lui parlant à l’oreille, « de la part du roi, suivez-moi ». Ils entrent dans une salle écartée ; on vide ses poches... trois montres paraissent, dont celle du seigneur poitevin, telle qu’il l’avait désignée. Le bijou est repris, et le fripon consigné au corps de garde.
On recommence une seconde recherche ; on va dans les jardins, rien ; dans les couloirs, rien ; dans la rotonde, rien. Cependant en passant devant des lieux d’aisance, on voit le caniche gratter en désespéré tout auprès, et tourner la queue : on frappe, on demande s’il y a quelqu’un ; personne ne bronche. Enfin on pousse fortement la porte, et l’on voit un jeune abbé bien affairé en apparence, et se récriant sur l’impolitesse qu’il y a de relancer ainsi les honnêtes gens jusque dans leurs plus pressants besoins.
Tout en tenant ce langage, monsieur l’abbé qui juge à peu près tout ce dont il s’agit, fouille furtivement sa poche, et jette quelque chose derrière lui ; il manque son coup ; au lieu de tomber dans la lunette, cela tombe à terre, et sonne en tombant. On ramasse une belle et bonne bourse bien rebondie.
L’abbé est prié de se transporter à son tour dans la salle en question ; on y compte en sa présence les trente-huit louis encore intacts ; puis on lui demande s’il n’aurait pas encore trouvé par hasard, une tabatière d’or enrichie de diamants. L’effronté coquin répond par des sottises. On fait signe au caniche, qui va flairer sa manche en aboyant. Au moment où le filou allonge le bras pour repousser le chien incommode, la tabatière roule à terre. « Maudit animal, s’écrie le petit abbé en jurant, depuis dix ans que je fais le métier ! »
Ce fut ainsi qu’un chien sut attraper et convaincre de vol, deux voleurs fameux, que tous les limiers de la police parisienne cherchaient en vain depuis longtemps. Le procès-verbal qui constate ce fait, ajoute que l’on trouva chez nos deux escamoteurs quantité de montres, de pistolets, de cannes, d’épées, des sacs de louis et d’écus ; ils avaient même un magasin d’étuis, de couteaux, d’éventails, et plusieurs centaines de mouchoirs.
arrêtés par un caniche
On lit dans les Mémoires de l’ancienne police de Paris, une anecdote assez singulière sur un chien caniche. Du temps que l’on donnait des divertissements de toute espèce, dans le Waux-hall des Champs-Elysées, il y avait une fourmilière de filous qui se faufilaient dans ce lieu de licence la plus dévergondée. Ces messieurs tendaient leurs filets au milieu de la tourbe insouciante des riches désœuvrés, et pêchaient, comme on dit, en eau trouble.
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Les filous de la capitale étaient d’une habileté peu commune ; leur art était poussé à un tel point de perfection que les élèves, avant de professer publiquement, étaient obligés de faire des tours de force en particulier. Il fallait par exemple, qu’ils tirassent une bourse pleine de gros sous, de la poche d’un mannequin suspendu par une ficelle au plancher. Si le mannequin venait à remuer un tantinet, le professeur en filouterie grondait fortement le disciple tout honteux ; il lui prédisait qu’il ne réussirait jamais dans le monde ; et une rude volée de coups de canne suivait cette mercuriale efficace.
Mais le principal triomphe des chevaliers d’industrie brillait près des étrangers et des provinciaux ; ils couraient à leur piste, et les sentaient d’une lieue à la ronde. Dès qu’il en paraissait quelque part, nos coquins ne s’y méprenaient point ; ils les distinguaient du premier coup d’œil ; ils entraient d’abord en conversation ; et presque toujours, ils se trouvaient de vos connaissances, de votre pays, de vos parents ou de vos amis.
Un nouveau débarqué vint un jour à Paris, pour y terminer un procès ; c’était un riche gentilhomme du Poitou ; la promenade du Waux-haal était en vogue, et il s’y rendit avec son épouse. Entrer dans ce laboratoire d’escroquerie, faire cinq à six pas, et perdre une bourse de trente-huit louis, une montre à répétition et une tabatière d’or, ce fut l’ouvrage de trois coups de coude, et de trois coups de mains.
C’était en été ; il faisait une chaleur étouffante ; la dame demande à se rafraîchir ; on entre dans un café ; on prend de l’eau de groseilles, de l’orangeade, des glaces. Pour sortir, il faut payer... plus de bourse ! Quel soufflet pour un honnête homme que cette détresse inattendue fait regarder comme un des escogriffes qui abondaient alors dans notre bonne ville ! « Monsieur, dit le gentilhomme au limonadier, je vais vous laisser ma montre pour nantissement de ce que je vous dois, et dans l’instant je suis à vous. Tenez ».
Il porte, à ces mots, le pouce et l’index au petit gousset, et il ne tient rien lui-même. Il veut tirer ensuite sa tabatière... rien encore. Tout cela était envolé. Et le rouge de monter au visage du bon gentilhomme et de son épouse, dont il serait difficile de peindre l’étonnement et la contenance. Comment sortir d’un tel embarras ? Comment retrouver cette perte ? Elle le fut néanmoins, et voici comment.
Ce particulier ne perdit point tout à fait la tête ; il demanda un inspecteur de police, toujours au guet en ces sortes d’endroits. Il lui déclare son nom, sa qualité, sa demeure, et lui conte sa fâcheuse aventure. Il ajoute que s’il veut l’aider de son ministère, il va retrouver peut-être ses effets volés ; et cela sans bruit et sans esclandre. L’officier y consent de bonne grâce.
Aussitôt le gentilhomme va chercher à la porte un superbe caniche resté avec ses gens et sa voiture. Le chien accourt plein d’ardeur et de joie. « Cherche », lui commande son maître ; « allons, caniche, cherche, j’ai perdu ! »
Un voleur pris
sur le fait, à Paris
Qui l’eût imaginé ? Quel bonheur ! Le chien s’avance dix à douze pas dans un groupe de monde ; il donne un coup de nez, et pose d’aplomb ses deux pattes sur un beau monsieur tout galonné et tout brodé. « Monsieur », lui ordonne l’inspecteur, en lui parlant à l’oreille, « de la part du roi, suivez-moi ». Ils entrent dans une salle écartée ; on vide ses poches... trois montres paraissent, dont celle du seigneur poitevin, telle qu’il l’avait désignée. Le bijou est repris, et le fripon consigné au corps de garde.
On recommence une seconde recherche ; on va dans les jardins, rien ; dans les couloirs, rien ; dans la rotonde, rien. Cependant en passant devant des lieux d’aisance, on voit le caniche gratter en désespéré tout auprès, et tourner la queue : on frappe, on demande s’il y a quelqu’un ; personne ne bronche. Enfin on pousse fortement la porte, et l’on voit un jeune abbé bien affairé en apparence, et se récriant sur l’impolitesse qu’il y a de relancer ainsi les honnêtes gens jusque dans leurs plus pressants besoins.
Tout en tenant ce langage, monsieur l’abbé qui juge à peu près tout ce dont il s’agit, fouille furtivement sa poche, et jette quelque chose derrière lui ; il manque son coup ; au lieu de tomber dans la lunette, cela tombe à terre, et sonne en tombant. On ramasse une belle et bonne bourse bien rebondie.
L’abbé est prié de se transporter à son tour dans la salle en question ; on y compte en sa présence les trente-huit louis encore intacts ; puis on lui demande s’il n’aurait pas encore trouvé par hasard, une tabatière d’or enrichie de diamants. L’effronté coquin répond par des sottises. On fait signe au caniche, qui va flairer sa manche en aboyant. Au moment où le filou allonge le bras pour repousser le chien incommode, la tabatière roule à terre. « Maudit animal, s’écrie le petit abbé en jurant, depuis dix ans que je fais le métier ! »
Ce fut ainsi qu’un chien sut attraper et convaincre de vol, deux voleurs fameux, que tous les limiers de la police parisienne cherchaient en vain depuis longtemps. Le procès-verbal qui constate ce fait, ajoute que l’on trouva chez nos deux escamoteurs quantité de montres, de pistolets, de cannes, d’épées, des sacs de louis et d’écus ; ils avaient même un magasin d’étuis, de couteaux, d’éventails, et plusieurs centaines de mouchoirs.
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
L’origine de l’expression « Tout fout l’camp! »
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« Eh! La France, ton café fout le camp! » se serait exclamée la Comtesse du Barry en s’adressant au roi Louis XV. Depuis, l’expression est devenue consacrée et reprise dans la littérature et le langage courant… Tout fout l’camp, soit, c’est pas nouveau! Mais pourquoi spécifiquement le café? Serait-ce une machination diabolique de George Clooney pour nous vendre plus de capsules What Else?
L’expression aurait donc été prononcée le 20 mars 1773 par la comtesse du Barry, maîtresse du roi Louis XV. Le café est alors un breuvage au raffinement extrême, apprécié par la seule élite qui a les moyens de s’en offrir. Nous qui sommes aujourd’hui habitués à obtenir une bonne tasse de café quasi-instantanément après seulement quelques opérations basiques, on peine à imaginer le mode opératoire laborieux qui a cours au XVIIIe siècle… Les grains de café doivent d’abord être torréfiés à la main dans une poêle puis moulus à l’huile de coude. Une fois réduit en poudre, le café doit ensuite être infusé 10 fois de suite dans de l’eau frissonnante. Et gare aux étourdis, car, selon le vieil adage, café bouillu, café foutu! Puis recommencez l’opération du début pour chaque nouvelle tasse…
Aussi étonnant que cela puisse paraître, Louis XV, en amateur éclairé, ne confiait à personne la délicate tâche de la préparation de son café journalier. Un beau matin, alors qu’il batifole avec sa jeune et belle Comtesse du Barry, il oublie sa mixture sur le feu qui menace aussitôt de déborder. Avec une distinction toute particulière, la favorite crie alors à son royal amant:
– Hé, la France! Prends donc garde, ton café fout le camp!
La formule tombe dans des oreilles indiscrètes et bientôt tout le château se moque de Louis XV qui se fait mener par le bout du nez par la du Barry et de la vulgarité de cette dernière. Il faut dire que cette simple phrase cumule les indélicatesses….
alain90- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Excellent Alain ton explication
Quelques compléments d'information concernant l'expression voisine :
« Foutre / ficher le camp »
qui signifie : s'en aller, partir (généralement avec précipitation)
[ ORIGINE ]
Si cette expression est incontestablement une version vulgaire et avec une notion d'urgence de "lever le camp", les lexicographes se déchirent quant à son origine, puisque nous avons justement deux camps face à face, avec à ma droite Alain Rey qui dit que 'ficher' n'a pas de lien avec le sens qu'on lui connaît de 'planter' et, à ma gauche, Claude Duneton qui affirme le contraire.
Une chose semble sûre, en l'état actuel de la littérature : c'est ficher le camp qui est apparu en premier au milieu du XVIIIe siècle.
Le 'foutre' équivalent vulgaire de 'ficher' n'arrivant sur les lèvres que quelques années plus tard, vers la fin du même siècle.
Alain Rey, donc, nous dit que 'ficher' et 'foutre' sont souvent associés au verbe 'prendre' (par exemple, on prend une raclée quand quelqu'un nous en fout une).
Or, au XIXe siècle, l'expression "prendre son camp" voulait dire "ramasser son matériel" ou "plier sa tente", significations qui sont incluses dans "lever le camp". Et on serait donc facilement passé de "prendre son camp" à ficher le camp via "lever le camp".
Mais la chronologie de la chose laisse un doute, l'expression "prendre son camp" avec le sens indiqué n'existant apparemment pas au XVIIIe siècle contrairement à ficher le camp.
Et c'est là qu'à ma gauche, surgit Claude Duneton, qui nous dit : "Mais vous n'y êtes pas, mon bon !".
Car il est clair qu'au XVIIe siècle 'ficher' et 'planter' peuvent s'utiliser indifféremment avec le même sens. En effet, si ficher un drapeau dans le sol, c'est aussi l'y planter, on note que Furetière en 1690 écrit : « Ficher se dit quelquefois, mais bassement, en parlant des personnes qui sont debout et immobiles. »
Or, ne dit-on pas aussi d'une personne immobile qu'elle est plantée (par allusion, bien sûr, aux plantes, forcément immobiles) et, toujours au figuré, ne dit-on pas, comme l'a écrit Jean-Jacques Rousseau, qu'on a planté là une personne qu'on a abandonnée.
Alors si on admet que, dans l'urgence, on abandonnait carrément le campement pour déguerpir, on pouvait indifféremment dire "on le plante" ou "on le fiche".
[ EXEMPLE ]
« Voulez-vous foutre le camp tout de suite, bon sang de bon sang. Je vais vous faire boucler par les cognes, vieille toupie ! »
Pierre Mac Orlan - Le chant de l'équipage - 1918
« Dites donc, est-ce que je suis votre servante, ou la portière de ces dames, pour vous répondre, mal élevé que vous êtes ?... Voulez-vous bien me ficher le camp et me laisser soigner mon pot ! Et, en parlant ainsi, elle se raccroupit devant son fourneau. »
Michel Masson - Albertine - 1845
/
Quelques compléments d'information concernant l'expression voisine :
« Foutre / ficher le camp »
qui signifie : s'en aller, partir (généralement avec précipitation)
[ ORIGINE ]
Si cette expression est incontestablement une version vulgaire et avec une notion d'urgence de "lever le camp", les lexicographes se déchirent quant à son origine, puisque nous avons justement deux camps face à face, avec à ma droite Alain Rey qui dit que 'ficher' n'a pas de lien avec le sens qu'on lui connaît de 'planter' et, à ma gauche, Claude Duneton qui affirme le contraire.
Une chose semble sûre, en l'état actuel de la littérature : c'est ficher le camp qui est apparu en premier au milieu du XVIIIe siècle.
Le 'foutre' équivalent vulgaire de 'ficher' n'arrivant sur les lèvres que quelques années plus tard, vers la fin du même siècle.
Alain Rey, donc, nous dit que 'ficher' et 'foutre' sont souvent associés au verbe 'prendre' (par exemple, on prend une raclée quand quelqu'un nous en fout une).
Or, au XIXe siècle, l'expression "prendre son camp" voulait dire "ramasser son matériel" ou "plier sa tente", significations qui sont incluses dans "lever le camp". Et on serait donc facilement passé de "prendre son camp" à ficher le camp via "lever le camp".
Mais la chronologie de la chose laisse un doute, l'expression "prendre son camp" avec le sens indiqué n'existant apparemment pas au XVIIIe siècle contrairement à ficher le camp.
Et c'est là qu'à ma gauche, surgit Claude Duneton, qui nous dit : "Mais vous n'y êtes pas, mon bon !".
Car il est clair qu'au XVIIe siècle 'ficher' et 'planter' peuvent s'utiliser indifféremment avec le même sens. En effet, si ficher un drapeau dans le sol, c'est aussi l'y planter, on note que Furetière en 1690 écrit : « Ficher se dit quelquefois, mais bassement, en parlant des personnes qui sont debout et immobiles. »
Or, ne dit-on pas aussi d'une personne immobile qu'elle est plantée (par allusion, bien sûr, aux plantes, forcément immobiles) et, toujours au figuré, ne dit-on pas, comme l'a écrit Jean-Jacques Rousseau, qu'on a planté là une personne qu'on a abandonnée.
Alors si on admet que, dans l'urgence, on abandonnait carrément le campement pour déguerpir, on pouvait indifféremment dire "on le plante" ou "on le fiche".
[ EXEMPLE ]
« Voulez-vous foutre le camp tout de suite, bon sang de bon sang. Je vais vous faire boucler par les cognes, vieille toupie ! »
Pierre Mac Orlan - Le chant de l'équipage - 1918
« Dites donc, est-ce que je suis votre servante, ou la portière de ces dames, pour vous répondre, mal élevé que vous êtes ?... Voulez-vous bien me ficher le camp et me laisser soigner mon pot ! Et, en parlant ainsi, elle se raccroupit devant son fourneau. »
Michel Masson - Albertine - 1845
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Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
à vous Messieurs
Bonne fin de semaine
RASTAMAN2401- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
BONNE FETE A TOUS LES AMOUREUX
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CHARLES D'ORLEANS INTRODUIT LA SAINT VALENTIN
Le prince poète Charles d'Orléans, fait prisonnier à la bataille d'Azincourt en 1415, demeura vingt-cinq ans en captivité en Angleterre.
A son retour en France, en 1441, il rapporta une coutume qui datait de la Rome antique et était liée au 14 février, jour de la Saint-Valentin
Les Anglais prétendaient, dit-il, que, ce jour là, les oiseaux choisissaient leurs compagnes de nichée. Afin de les imiter, les jeunes gens prenaient l'habitude de désigner l'élue de leur coeur par un cadeau. Le garçon devenait alors pour un an le Valentin de la jeune fille et elle sa Valentine.
Charles d'Orléans acclimata cette coutume en Touraine, qui se répandit par la suite dans le reste du royaume de France. Le poète écrivit pour la circonstance :
Ce jour aussi, pour partir leur butin
Les biens d'Amours faisaient assemblée
Tous les oiseaux qui, parlant leur latin
Criaient fort, demandant la livrée
Que nature leur avait ordonnée.
Charles d'Orléans, né à Paris le 24 novembre 1394 et mort à Amboise le 5 janvier 1465, duc d'Orléans, est un prince français, connu surtout pour son œuvre poétique réalisée lors de sa longue captivité anglaise. Il est le fils de Louis Ier, duc d'Orléans (le frère du roi de France Charles VI), et de Valentine Visconti fille du duc de Milan.
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AUTRES EXPLICATIONS
Saint-Valentin. Pourquoi avoir choisi saint Valentin comme patron des amoureux ? On donne à ce choix plusieurs explications ? Cette journée serait la continuation de certaines fêtes païennes qui avaient lieu à Rome, également en février : les Lupercales. Au cours de ces fêtes, on plaçait dans deux boîtes des petits papiers avec les noms de tous les jeunes gens et jeunes filles. On tirait au sort et on « fiançait » ainsi des couples, dans une atmosphère lourde de sous-entendus.
Le 14 février est aussi la fête de sainte Eleucade, de saint Abraham de Carrhres, et de nombreux autres personnages oubliés. Mais c’est saint Valentin qui fut officiellement reconnu. Une fois ce choix fait, on a voulu à tout prix, afin d’authentifier le patron des amants, trouver dans la vie de saint Valentin des faits marquants. On a donc raconté qu’un jour, en Italie, saint Valentin avait béni un jeune couple et que, à la suite de cette bénédiction, l’union avait été si parfaite et si profonde que saint Valentin devint le patron de ceux qui s’aiment.
En Angleterre, les garçons choisissent ce jour-là chacun leur « valentine », c’est-à-dire une jeune fille dont ils seront le chevalier servant pendant toute l’année. Le choix se fait par tirage au sort ; mais généralement le garçon décide qu’il choisit la première jeune fille qu’il croisera en sortant de chez lui ce jour. Bien sûr, il existe avec cette règle des accommodements afin que le sort désigne la personne que l’on désire rencontrer..
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Claudius.
Le défilé du 14 juillet n’a pas toujours eu lieu sur les Champs-Élysées
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Initié à la fin du XIXè siècle sur l’hippodrome de Longchamp, le défilé militaire a aussi parcouru l’est parisien sous Giscard d’Estaing.
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Issue de la Révolution française, la tradition du défilé militaire du 14 juillet n’a cependant connu son essor qu’en 1880, avec l’institutionnalisation de la Fête nationale française. La parade a alors lieu sur l’hippodrome de Longchamp, jusqu’en 1914. C’est à la fin de la Première guerre mondiale que le défilé national aura lieu chaque année sur l’avenue des Champs-Élysées à Paris.
En 1945, suite à la période de l’Occupation, a lieu le premier défilé après la Libération de Paris et de la France. Il se déroule à la Bastille, mais les engins motorisés parcourent Paris depuis les Champs-Élysées.
Ayant pour volonté affichée de renouer avec la « tradition révolutionnaire » associée à la prise de la Bastille, Valéry Giscard d’Estaing (président de la République de 1974 à 1981) déplace le défilé dans Paris chaque année, avec tout de même un retour fréquent aux Champs-Élysées :
■1974 : Bastille à République
■1975 : Cours de Vincennes
■1976 : Champs-Élysées
■1977 : École militaire
■1978 : Champs-Élysées
■1979 : République à Bastille
■1980 : Champs-Élysées
Depuis la présidence de François Mitterrand, le défilé militaire du 14 juillet a définitivement repris place sur les Champs-Élysées.
Au delà du défilé national, il existe des défilés militaires dans plusieurs villes de France, où paradent des troupes implantées localement.
Le défilé du 14 juillet n’a pas toujours eu lieu sur les Champs-Élysées
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Initié à la fin du XIXè siècle sur l’hippodrome de Longchamp, le défilé militaire a aussi parcouru l’est parisien sous Giscard d’Estaing.
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Issue de la Révolution française, la tradition du défilé militaire du 14 juillet n’a cependant connu son essor qu’en 1880, avec l’institutionnalisation de la Fête nationale française. La parade a alors lieu sur l’hippodrome de Longchamp, jusqu’en 1914. C’est à la fin de la Première guerre mondiale que le défilé national aura lieu chaque année sur l’avenue des Champs-Élysées à Paris.
En 1945, suite à la période de l’Occupation, a lieu le premier défilé après la Libération de Paris et de la France. Il se déroule à la Bastille, mais les engins motorisés parcourent Paris depuis les Champs-Élysées.
Ayant pour volonté affichée de renouer avec la « tradition révolutionnaire » associée à la prise de la Bastille, Valéry Giscard d’Estaing (président de la République de 1974 à 1981) déplace le défilé dans Paris chaque année, avec tout de même un retour fréquent aux Champs-Élysées :
■1974 : Bastille à République
■1975 : Cours de Vincennes
■1976 : Champs-Élysées
■1977 : École militaire
■1978 : Champs-Élysées
■1979 : République à Bastille
■1980 : Champs-Élysées
Depuis la présidence de François Mitterrand, le défilé militaire du 14 juillet a définitivement repris place sur les Champs-Élysées.
Au delà du défilé national, il existe des défilés militaires dans plusieurs villes de France, où paradent des troupes implantées localement.
alain90- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
MITTERRAND ORGANISE UN ATTENTAT CONTRE SA PROPRE PERSONNE
Le 7 octobre 1959, le sénateur socialiste de la Nièvre François Mitterrand rencontra , à la sortie du Palais de Justice, Robert Pesquet, ancien député gaulliste, proche de l'extrême droite. Les deux hommes discutèrent de leurs situations politiques respectives et du général De gaulle, qui, au pouvoir depuis un an, ne cessait de discréditer Mitterrand aux yeux de l'opinion publique.
Le 15 octobre à minuit, alors qu'il regagnait sa résidence de la rue Guynemer, à Paris, Mitterrand fut la cible de tireurs qui déchargèrent leurs pistolets-mitrailleurs sur sa 403 . Il dut sauter par dessus les grilles de jardin de l'Observatoire pour échapper à ses agresseurs. Le lendemain, tous le journaux relatèrent l'évènement et Mitterrand fit figure de victime; L'Humanité exigea l'interdiction des groupuscules fascistes , et le parti socialiste déclara : "e fascisme est en marche, les paras vont sauter sur Paris, c'est la guerre civile qui menace." de son côté, Mitterrand ajouta : "Je ne dirai rien qui puisse ajouter au désordre des esprits. Mais il est logique de penser que le climat de passion politique créé par les mouvements extrémistes explique cet attentat."
Mais le 23, Robert Pesquet jeta un pavé dans la, mare en confiant au journal Rivarol que le 7 octobre précédent, à la sortie du palais de justice, Mitterrand lui avait offert "la possibilité de le tirer de sa médiocrité s'il acceptait de lui rendre certains services". Il expliqua avoir monté cet attentat de toutes pièces en accord avec le sénateur lui-même, celui-ci ayant voulu soigner sa publicité grâce à une machination : " C'est à la demande de François Mitterrand, dit-il, que cet attentat bidon a été organisé.
Un attentat simulé présentait le double avantage, aux yeux du sénateur, de lui permettre de redorer son blason à l'intérieur de la gauche et perturber la droite"
Le juge inculpa Robert Pasquet et son complice Abel Dahuron pour détention d'armes et demanda au Sénat de lever l'immunité de Mitterrand afin de l'inculper pour outrage à magistrat.
Le 8 août 1966, De Gaulle ayant promulgué une loi d'amnistie, Mitterrand bénéficia d'un non-lieu; Cette faveur aurait été motivée par le fait que Mitterrand avait des révélations à faire au sujet de quelques attentats organisés en Algérie par les gaullistes, particulièrement à l'instigation du Premier ministre Michel Debré.
Quelques années plus tard , Pesquet sema le doute en révélant que le véritable commanditaire du faux attentat était le nationaliste Tixier-Vignancout et que Mitterrand n'était en fait pas informé de ce dont il devait être victime.
VERSION WIKIPEDIA
Attentat de l'Observatoire
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François Mitterrand en 1959
L’attentat de l'Observatoire, l’affaire de l'Observatoire ou parfois attentat des Jardins de l'Observatoire, est un faux attentat qui aurait été mené contre François Mitterrand en 1959.
Cette affaire sera à l'origine d'une controverse politique et juridique, François Mitterrand ayant été accusé d'avoir lui-même commandité l'attentat dans le but de regagner les faveurs de l'opinion publique. L'ancien député gaulliste Robert Pesquet, qui s'était présenté six jours plus tard comme son complice, présentant des preuves irréfutables de ses rencontres préalables avec Mitterrand, admettra bien des années après avoir été à l'origine de ce faux attentat, mais véritable manipulation, dans le but de discréditer François Mitterrand. Il précise avoir proposé le faux attentat à Mitterrand, lequel aurait été enthousiasmé à l'idée de se faire de la publicité par ce moyen, et aurait planifié l'opération en détail
L'attentat
Dans la nuit du 15 au 16 octobre 1959, après avoir dîné à la brasserie Lipp avec Georges Dayan, François Mitterrand, ancien ministre de la IVe République, sénateur de la Nièvre, décide de rentrer chez lui, rue Guynemer, vers minuit trente. François Mitterrand, selon sa version, suspecte une autre voiture de le suivre, modifie son parcours, arrête sa 403 au niveau de l'avenue de l'Observatoire, enjambe une haie du jardin de l'Observatoire et se réfugie derrière un buisson. Sa voiture est alors criblée de 7 balles. Le lendemain de l'affaire, les journaux relatent l'histoire en faisant l'éloge de Mitterrand, qui n'aurait dû son salut qu'à sa rapidité de réaction. Il redevient le leader de la lutte contre l’extrême droite.
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
NOS ANCETRES LES GAULOIS?
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Tout le monde ou presque le sait : nos ancêtres ne sont pas les Gaulois, contrairement à ce que dit l'adage.
Nous descendons plutôt d'un mixage long et complexe de populations germaines, latines, indo-européennes suivant la chute de l'empire romain.
Le mythe de l'ancêtre gaulois est né au XIXe siècle quand, lors de la guerre et surtout après la défaite contre la Prusse,
il a fallu trouver de nouvelles références historiques pour redresser l'aura du pays. Après les travers de la monarchie, de la révolution, du bonapartisme et de l'empire, ce sont donc les Gaulois, frondeurs et résistant "encore et toujours" à l'envahisseur (romain/prussien), qui furent érigés en héros. Le mythe de Vercingétorix, déposant les armes aux pieds de César après une rude bataille, est né à la même époque.
Il faut dire qu'on ne sait du chef gaulois que ce qu'a bien voulu en écrire César lui-même dans "La Guerre des Gaules" (déjà une propagande ?).
Enfin, dolmen et menhirs dateraient de plusieurs millénaires avant Jésus-Christ, alors que les Celtes ne se seraient installés que vers 700 avant JC en "France".
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
à vous
Bon dimanche
RASTAMAN2401- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Appareil volant (Curieux)
de Besnier en 1678
En 1678, il fut question d’un appareil volant construit par un nommé Besnier. C’est le Journal des savants du 12 décembre 1678 qui rapporte l’expérience, figure à l’appui. On y lit les propos suivants, traduits du vieux français.
M. Toinard a eu avis que le P. Besnier Serrurier de Sablé au pays du Maine a inventé une machine à quatre ailes pour voler. Quoi qu’il en attende une figure et une description plus exacte que celle-ci, l’on a cru que parce que ce Journal est le dernier de ceux que nous donnerons cette année avec celui du Catalogue de tous les livres et de la Table des Matières par où nous finissons toutes les années, le public ne serait pas fâché d’apprendre par avance une chose si extraordinaire.
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Cette machine consiste en deux bâtons qui ont à chaque bout un châssis oblong de taffetas, lequel châssis se plie de haut en bas comme des battants de volets brisés. Quand on veut voler on ajuste ces bâtons sur ses épaules, en sorte qu’il y ait deux châssis devant et deux derrière. Les châssis de devant sont remués par les mains, et ceux de derrière par les pieds en tirant une ficelle qui leur est attachée. L’ordre de mouvoir ces sortes d’aile est tel, que quand la main droite fait baisser l’aile droite de devant marquée A, le pied gauche fait baisser par le moyen de la ficelle E l’aile gauche de derrière marquée B. Ensuite la main gauche, faisant baisser l’aile gauche de devant marquée C, le pied droit fait baisser par le moyen de la ficelle l’aile droite de derrière marquée D, et alternativement en diagonale.
Ce mouvement en diagonale a semblé très bien imaginé, puisque c’est celui qui est naturel aux quadrupèdes et aux hommes quand ils marchent ou quand ils nagent ; et cela fait bien espérer de la réussite de la machine. On trouve néanmoins que, pour la rendre d’un plus grand usage, il y manque deux choses. La première est qu’il y faudrait ajouter quelque chose de très léger et de grand volume, qui, étant appliqué à quelque partie du corps qu’il faudrait choisir pour cela, pût contrebalancer dans l’air le poids de l’homme ; et la seconde chose à désirer serait que l’on y ajustât une queue, car elle servirait à soutenir et à conduire celui qui volerait ; mais l’on trouve bien de la difficulté à donner le mouvement et la direction à cette queue, après les différentes expériences qui ont été faites autrefois inutilement par plusieurs personnes.
La première paire d’ailes qui est sortie des mains du sieur Besnier a été portée à la Guibré, où un baladin l’a achetée et s’en sert fort heureusement. Présentement, il travaille à une nouvelle paire plus achevée que la première. Il ne prétend pas néanmoins pouvoir s’élever de terre par sa machine, ni se soutenir fort longtemps en l’air, à cause du défaut de la force et de la vitesse qui sont nécessaires pour agiter fréquemment et efficacement ces sortes d’ailes, ou en terme de volerie pour planer. Mais il assure que, partant d’un lieu médiocrement élevé, il passerait aisément une rivière d’une largeur considérable, l’ayant déjà fait de plusieurs distances et en différentes hauteurs.
Il a commencé d’abord par s’élancer de dessus un escabeau, ensuite de dessus une table, après d’une fenêtre médiocrement haute, ensuite de celles d’un second étage, et enfin d’un grenier d’où il a passé par dessus les maisons de son voisinage, et s’exerçant ainsi peu à peu, a mis sa machine en l’état où elle est aujourd’hui.
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Si cet industrieux ouvrier ne porte cette invention jusqu’au point où chacun se forme des idées, ceux qui seront assez heureux pour la mettre dans sa dernière perfection lui auront du moins l’obligation d’avoir donné une vue dont les suites pourront peut-être devenir aussi prodigieuses que le sont celles des premiers essais de la navigation. Car quoi que ce que nous avons dit du Dante de Pérouse, que le Mercure Hollandais de l’année 1673 rapporte d’un nommé Bernoin qui se cassa le col en l’ôtant à Francfort, ce que l’on a vu même dans Paris, et ce qui est arrivé en plusieurs autres endroits, fasse voir le risque et la difficulté qu’il y a de réussir dans cette entreprise, il s’en pourrait enfin trouver quelqu’un qui serait ou plus industrieux ou moins malheureux que ceux qui l’ont tentée jusqu’ici.
L’appareil représenté par le dessin du Journal des savants ne saurait être construit et donner aucun résultat sérieux : le document historique ici reproduit est insuffisant pour qu’il soit permis d’affirmer, comme on l’a fait, que Besnier ait pu réussir dans ses essais de vol aérien. Il ne serait pas impossible cependant qu’un appareil analogue ait fonctionné à la façon d’un parachute, mais alors il ne pouvait avoir l’aspect de la figure.
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Bonne semaine à tous
RASTAMAN2401- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
A tous.
DEUX PETITES:
Les Egyptiens on failli se faire envahir bêtement pour la simple et bonne raison que les envahisseurs avait accrocher des chat vivant sur leurs bouclier et que les Egyptiens qui vénéraient les Miaous ne pouvait tout simplement pas risquer de tuer un être sacré donc il ne pouvait pas tirer de flêche en direction des ennemis...
Napoléon avait sa main dans son veston, non pas par le fait qu'il avait souvent mal au ventre ou qu'il se grattait le nombril au moment de la photo... Ce n'est ni plus ni moins qu'un signe disctinctif d'apartenance à une société secrete. Il était Franc-Maçon et par ce symbole, il en signait son appartenance.
Vous pouvez vérifier avec d'autre portrait de personnalité tels que Mozart, Karl Marx ou encore Georges Washigton et j'en passe.
DEUX PETITES:
Les Egyptiens on failli se faire envahir bêtement pour la simple et bonne raison que les envahisseurs avait accrocher des chat vivant sur leurs bouclier et que les Egyptiens qui vénéraient les Miaous ne pouvait tout simplement pas risquer de tuer un être sacré donc il ne pouvait pas tirer de flêche en direction des ennemis...
Napoléon avait sa main dans son veston, non pas par le fait qu'il avait souvent mal au ventre ou qu'il se grattait le nombril au moment de la photo... Ce n'est ni plus ni moins qu'un signe disctinctif d'apartenance à une société secrete. Il était Franc-Maçon et par ce symbole, il en signait son appartenance.
Vous pouvez vérifier avec d'autre portrait de personnalité tels que Mozart, Karl Marx ou encore Georges Washigton et j'en passe.
alain90- president d hippodrome
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RASTAMAN2401- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Dernière édition par THIERRY 25 le Mar 18 Fév - 8:34, édité 1 fois
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