LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Jésus est né vers l’an 7 ou 5 avant Jésus-Christ
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Oui, vous avez bien lu, Jésus Christ est né avant Jésus Christ !
Scène de la nativitéLe début de l’ère chrétienne a été fixé à la naissance de Jésus, c’est à dire que l’année 1 du calendrier chrétien correspond à la naissance supposée du Christ : on l’appelle l’Anno Domini (An du Seigneur). Or les historiens actuels situent en fait sa naissance quelques années avant notre ère, soit quelques années avant J.-C. !
Cela parait paradoxal que Jésus soit né « avant Jésus Christ », mais est dû au fait que sa naissance a été déterminée par le moine Denys le Petit au VIè siècle, en se basant sur des travaux précédents, pas très exacts et souvent partiaux. Le calendrier chrétien a été fixé avec cette date pour point de départ.
Pourtant, l’année de naissance de Jésus n’est pas précisément connue. Les évangiles de Matthieu et Luc la situent sous le règne d’Hérode Ier le Grand, qui s’achève en 4 avant notre ère. De ce fait, selon les travaux d’historiens récents, Jésus Christ serait né entre 7 et 5 avant J.-C..
Il s’agissait surtout pour l’Église de fixer un symbole pour débuter l’ère chrétienne, l’inexactitude était alors moins préoccupante. Ainsi, le jour de naissance du Christ, fixé au 25 décembre durant le IVè siècle, est également symbolique, afin de coïncider avec le Sol Invictus, une fête romaine.
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Oui, vous avez bien lu, Jésus Christ est né avant Jésus Christ !
Scène de la nativitéLe début de l’ère chrétienne a été fixé à la naissance de Jésus, c’est à dire que l’année 1 du calendrier chrétien correspond à la naissance supposée du Christ : on l’appelle l’Anno Domini (An du Seigneur). Or les historiens actuels situent en fait sa naissance quelques années avant notre ère, soit quelques années avant J.-C. !
Cela parait paradoxal que Jésus soit né « avant Jésus Christ », mais est dû au fait que sa naissance a été déterminée par le moine Denys le Petit au VIè siècle, en se basant sur des travaux précédents, pas très exacts et souvent partiaux. Le calendrier chrétien a été fixé avec cette date pour point de départ.
Pourtant, l’année de naissance de Jésus n’est pas précisément connue. Les évangiles de Matthieu et Luc la situent sous le règne d’Hérode Ier le Grand, qui s’achève en 4 avant notre ère. De ce fait, selon les travaux d’historiens récents, Jésus Christ serait né entre 7 et 5 avant J.-C..
Il s’agissait surtout pour l’Église de fixer un symbole pour débuter l’ère chrétienne, l’inexactitude était alors moins préoccupante. Ainsi, le jour de naissance du Christ, fixé au 25 décembre durant le IVè siècle, est également symbolique, afin de coïncider avec le Sol Invictus, une fête romaine.
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Il ne reste qu’une seule des 7 merveilles du monde : la Pyramide de Kheops
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La liste des sept merveilles a été établie durant l’Antiquité par des auteurs grecs.
La Pyramide de Kheops1, située à Gizeh en Égypte, est la seule des Sept merveilles du monde qui soit encore visible. Les six autres ont été détruites par des incendies ou des tremblements de terre. Vieille de 4500 ans, la pyramide était pourtant la plus ancienne des merveilles.
La pyramide de Kheops à Gizeh en Égypte
La liste des sept merveilles du monde est issue de la tradition antique grecque : situés autour du bassin méditerranéen, ces monuments étaient considérés comme parfaits par les Grecs et les Romains de l’Antiquité.
Les sept merveilles du monde (avec leur localisation actuelle avérée ou supposée) :
Pyramide de Khéops (Égypte)
Jardins suspendus de Babylone (Irak)
Statue chryséléphantine2 de Zeus olympien (Grèce)
Temple d’Artémis (Turquie)
Mausolée d’Halicarnasse (Turquie)
Colosse de Rhodes (Grèce)
Phare d’Alexandrie (Égypte)
On ne sait pas vraiment qui a établi cette liste, qui a d’ailleurs connu plusieurs évolutions, même si plusieurs noms ont été avancés. Une chose est sûre, la liste des merveilles a été définitivement fixée après le début du IIIè siècle avant J.-C., époque de la construction de la merveille la plus récente : le Phare d’Alexandrie.
Il n’existe pas de preuve archéologique ou historiographique formelle de l’existence de tous ces monuments. Ainsi, les Jardins suspendus de Babylone divisent les historiens, que certains situent plutôt à Ninive, une autre cité mésopotamienne.
De récentes fouilles à Alexandrie ont par contre permis de remonter à la surface des éléments de ce qui pourrait être le phare, détruit au cours du XIVè siècle à cause d’un séisme.
Aussi appelée Grande pyramide de Gizeh. 1
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La liste des sept merveilles a été établie durant l’Antiquité par des auteurs grecs.
La Pyramide de Kheops1, située à Gizeh en Égypte, est la seule des Sept merveilles du monde qui soit encore visible. Les six autres ont été détruites par des incendies ou des tremblements de terre. Vieille de 4500 ans, la pyramide était pourtant la plus ancienne des merveilles.
La pyramide de Kheops à Gizeh en Égypte
La liste des sept merveilles du monde est issue de la tradition antique grecque : situés autour du bassin méditerranéen, ces monuments étaient considérés comme parfaits par les Grecs et les Romains de l’Antiquité.
Les sept merveilles du monde (avec leur localisation actuelle avérée ou supposée) :
Pyramide de Khéops (Égypte)
Jardins suspendus de Babylone (Irak)
Statue chryséléphantine2 de Zeus olympien (Grèce)
Temple d’Artémis (Turquie)
Mausolée d’Halicarnasse (Turquie)
Colosse de Rhodes (Grèce)
Phare d’Alexandrie (Égypte)
On ne sait pas vraiment qui a établi cette liste, qui a d’ailleurs connu plusieurs évolutions, même si plusieurs noms ont été avancés. Une chose est sûre, la liste des merveilles a été définitivement fixée après le début du IIIè siècle avant J.-C., époque de la construction de la merveille la plus récente : le Phare d’Alexandrie.
Il n’existe pas de preuve archéologique ou historiographique formelle de l’existence de tous ces monuments. Ainsi, les Jardins suspendus de Babylone divisent les historiens, que certains situent plutôt à Ninive, une autre cité mésopotamienne.
De récentes fouilles à Alexandrie ont par contre permis de remonter à la surface des éléments de ce qui pourrait être le phare, détruit au cours du XIVè siècle à cause d’un séisme.
Aussi appelée Grande pyramide de Gizeh. 1
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
THIERRY pour ces informations précises.
C'est excellent et très instructif
C'est excellent et très instructif
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
L'HALEINE DE MAZARIN MOURANT EST UNE INFECTION
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En début d'année 1661, Mazarin, à l'approche de la mort, et conscient de l'incroyable richesse qu'il allait laisser, contempla pour l'une des dernières fois les collections de sa prodigieuse bibliothèque.
Il adressa ce fameux mot au comte de Brienne, son secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères : " Voyez vous ces beaux tableaux de Corrège et de Titien. Hélas, il faut quitter tout cela. Adieu, chers tableaux. je ne les verrai plus où je vais.
Sa fortune s'élevait à près de quarante millions de livres tournois, l'équivalent du revenu annuel de l'Etat. Encore avait-il pour débiteurs le roi d'Angleterre qui lui devait 600 000 livres, la reine de Pologne , 300 000, ou encore Christine de Suède, 55 000 livres. Il voulut abandonner sa fortune à Louis XIV, qui eut la générosité de refuser cette restitution sous forme de legs.
Fin février, sa mauvaise santé inquiéta son entourage. Il se fit transporter à Vincennes, où résidait alors la cour. Il entra en agonie début mars.
Son estomac gangréné lui faisait exhaler une odeur foudroyante qui soulevait le coeur des courtisans venus le visiter. " Quelle haleine, grands dieux ! devait écrire plus tard Fouquet, la gueule de l'enfer ne saurait être plus puante." On disait que l'on gardait cette odeur sur les vêtements et que l'on devait se changer avant de passer à table pour ne pas défaillir.
Tout le monde y passa, même le roi Louis XIV, que le cardinal demanda à son chevet pour lui suggérer de gouverner seul à l'avenir.
Après quelques jours de souffrances causées par une hydropisie de poitrine, il mourut dans la nuit du 8 au 9 mars.
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Avec plaisir les ANGES ...
Très bonne journée , pauvre MAZARIN !!!
Très bonne journée , pauvre MAZARIN !!!
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
De belles histoires encore
A bientôt
RASTAMAN2401- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Le vrai village des Schtroumpfs est en Espagne
•Géographie
•Insolite
Jùzcar est une ville espagnole connue pour être la ville des Schtroumpfs. Toutes les maisons ont les façades bleues et le maire et les habitants n’hésitent pas à se déguiser pour la promotion de leur ville. Celle-ci avait été repeinte à l'occasion de la sortie du film, mais les habitants ont décidé de conserver cette caractéristique devant l'afflux de touristes.
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alain90- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Curieux!! mais c'est les Schtroumphs qui sont bleus .
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
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LOUIS XVI N'A PLUS DE PHIMOSIS
Sept ans après la cérémonie officielle , toute la cour s'étonnait que le mariage de Louis XVI et de Marie- Antoinette ne fût pas encore consommé. Le souverain restait muet à ce sujet tandis que le royaume s'inquiétait de ne pas voir naître d'héritier.
Puis soudain, le 18 août 1777, Marie -Antoinette, radieuse, confia à sa femme de chambre qu'elle était désormais réellement reine de France. Elle écrivit ensuite à sa mère qu'elle jouissait du "bonheur le plus essentiel de toute sa vie", qu'à dix heures ce matin, son époux était venu dans sa chambre après qu'elle eut pris son bain et qu'ils y étaient restés enfermés pendant plus d'une heure.
Louis XVI ne donna pas d'explication sur la raison pour laquelle il n'avait jamais consommé son union. A la cour, les uns murmurèrent qu'il avait su profiter des conseils de l'empereur, qui s'était mêlé à son intimité conjugale.
Il fallut les éclaircissements de Joseph Carrère, le médecin ordinaire de Louis XVI, et de Pierre Ane, son chirurgien. Ils rapportèrent que le roi avait souffert pendant des années d'un phimosis, affection se caractérisant par l'étroitesse du prépuce et empêchant de découvrir le gland. Ce phimosis avait été à l'origine de son retard sexuel.
Ane et Carrère expliquèrent qu'il en avait spontanément guéri, mais plus tard, un autre médecin de la cour, Barthez, avouera que le souverain avait subi une circoncision.
Quoi qu'il en soit, le roi pouvait à présent exulter et se montrer fier de pouvoir enfin donner un héritier au royaume.
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Bien des calomnies ont couru au sujet de Marie-Antoinette. Toutes fausses ou presque selon la spécialiste Evelyne Lever.
Dépeinte comme légère, frivole, infidèle et dépensière, elle fut en réalité dépassée par les évènements. Légère, elle le fut sans doute à son arrivée d'Autriche, comme toute jeune femme de 18 ans, et oublia sans doute qu'il fallait s'entourer des bonnes personnes.
Mais le ton changera vite tant les problèmes du couple vont aller croissants et tant elle va s'impliquer dans la défense de la monarchie.
Jugée incapable de donner un héritier au Royaume alors que c'est Louis XVI qui souffrait de problèmes érectiles, Marie-Antoinette est vite dépeinte comme une catin à qui l'on prête de multiples aventures. Seule une, avec le Suédois Axel de Fersen, est aujourd'hui crédible selon les historiens.
Quand elle parvient enfin à donner naissance à des enfants, deux périssent et perturbent la vie publique du couple qui se coupe de plus en plus de ses sujets. Deux autres vivront la révolution dont le dauphin, Louis XVII, mort en captivité. Dépensière enfin, elle le fut peut-être, mais pas plus que les femmes et intrigantes des rois précédents selon les historiens, qui nient catégoriquement la véracité de la célèbre affaire
du collier de diamant, en 1786.
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
LA BELLE FERRONNIERE TRANSMET LE "MAL DE NAPLES" A FRANCOIS 1er
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FRANCOIS 1ER
La liaison de François 1er avec la Belle Ferronnière daterait de 1539. On a longtemps admis que le célèbre surnom de la maîtresse royale venait du fait que son mari était ferronnier, au même titre que Louise Labé épouse d'un marchand de cordes, était appelée " la belle Cordière".
En fait, elle était l'épouse d'un avocat parisien du nom de Le Ferron. Le portrait de Léonard de Vinci exposé au Musée du Louvre et intitulé la Belle Ferronnière n'est pas celui de la maîtresse de François 1er; Cette femme représentée le front ceint d'un admirable bijou (-une ferronnière-) serait Lucrezia Crivelli, favorite de Ludovic Sforza, duc de milan, ou Béatrice d'Este, la femme de ce dernier.
Toujours est-il que la rumeur prétendit que le mari de la Belle Ferronnière , informé de sa liaison avec le roi, aurait volontairement contracté le "mal de Naples", c'est à dire la syphilis, pour la lui transmettre et ainsi contaminer le souverain.
Jusqu'à la fin de sa vie, les végétations envahirent le nez de François 1er, qui était contraint de garder constamment la bouche ouverte pour ne pas étouffer. La cour fut persuadée qu'il allait en mourir et ne parla plus de mal de Naples.
Le 31 janvier 1547, sa maladie se précisa. Le cardinal d'Armagnac donna au duc de Ferrare des nouvelles de sa santé : " Monsieur, pour ce que vous avez pu entendre de la maladie du roi, je ne veux faillir à vous donner avis de sa santé qui m'est assurée de plusieurs de la cour, même de la reine de Navarre qui est arrivée le 17 de ce mois et qui m'écrit que Sa Majesté se portait bien" .
François 1er rendit son dernier soupir deux mois plus tard, le 31 mars, au château de Rambouillet. Son médecin, après autopsie du corps, révéla à la cour que le roi venait de mourir à cause de "ses rognons qui étaient gâtés".
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LA BELLE FERRONNIERE
Invité- Invité
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
à tous
Bon Jedudi
RASTAMAN2401- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
La République de Macédoine n’a pas le droit de s’appeler Macédoine
Dans les institutions internationales, la Macédoine porte le nom de FYROM : Former Yugoslav Republic of Macedonia.
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La Grèce conteste l’utilisation du nom de Macédoine par la République de Macédoine, reprochant à ce pays slave une appropriation d’un passé grec. La Grèce souhaite que le pays soit officiellement dénommé FYROM (Former Yugoslav Republic of Macedonia)1 dans les institutions internationales, en attendant qu’une solution de compromis soit trouvée.
Le drapeau de la République de Macédoine
Jusqu’en 1991, la République de Macédoine est une des républiques fédérées de la République fédérale populaire de Yougoslavie, avec la Serbie, la Slovénie, la Croatie, la Bosnie-et-Herzégovine.
À l’indépendance, la République de Macédoine veut insister sur une identité propre : comme pour la plupart des pays des Balkans, les composantes ethniques de la population macédonienne sont complexes. La toute jeune Macédoine craint en effet d’être à son tour disloquée entre Bulgarie, Albanie, Serbie.
La république conserve son nom de Macédoine (son territoire correspond à une partie de l’antique royaume de Macédoine) et, en 1991, prend comme drapeau le Soleil de Vergina, symbole découvert dans la tombe du roi de Macédoine Philippe II, père d’Alexandre le Grand :
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Les Samaritains : plus petit peuple du monde
Une communauté ethnique et religieuse de 712 personnes en 2007 !
Avec une population de 712 personnes en 2007, les Samaritains sont un des plus petits groupes ethniques et religieux au monde ! Descendant des antiques hébreux, donc apparentés aux Juifs, ils pratiquent le samaritanisme, une religion basée sur le Pentateuque mais divergeant du judaïsme.
La séparation entre les peuples Samaritains et Juifs auraient eu lieu vers le milieu du Ier siècle avant J.-C.. Les causes de cette rupture, aussi bien que l’origine des Samaritains, ne sont cependant pas certaines. La tradition juive orthodoxe ne leur reconnait par exemple pas leur origine israëlite, les considérant comme issus de populations étrangères ayant assimilés un judaïsme syncrétique.
Il semblerait cependant que les Samaritains soient les descendants d’habitants du royaume de Samarie, les Juifs étant les héritiers du royaume de Juda.
Aujourd’hui, il existe deux communautés samaritaines : l’une à Holon en Israël, l’autre à Naplouse en Cisjordanie. Les premiers parlent hébreu dans la vie quotidienne, les second parlent arabe. Ils utilisent cependant tous deux l’hébreu samaritain comme langue liturgique.
alain90- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Avion à vapeur (Un) mis au point
par l’ingénieur Huettner en 1934 ?
(D’après « Le Monde illustré », paru en décembre 1934
et « Daily Telegraph », paru en avril 1934)
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L’ingénieur Huettner, dans son laboratoire, procède
à des essais de son nouveau moteur
En 1934, plusieurs journaux se firent l’écho d’un projet d’avion à vapeur mis au point par un ingénieur allemand, possédant une très grande autonomie et caractérisé par une faible consommation d’huile lourde, permettant de contourner la dangerosité du transport de grandes quantités de carburant et de s’affranchir de la dépendance énergétique vis-à-vis des pays possédant les ressources pétrolières
En 1895, l’avion était inconnu. Les hommes étaient habitués à 18 heures de chemin de fer pour aller à Berlin et à 45 jours de mer pour atteindre le Chine et le Japon, rapporte Le Monde illustré. En 40 ans, le monde et les communications ont été complètement transformés.
Il semblerait que l’aviation soit parvenue, en un tiers de siècle, à un degré de perfection tel qu’aucune amélioration de principe puisse lui être apportée. Bien entendu, l’on conçoit que des détails ingénieux remplacent des systèmes périmés, que le confort, la sécurité des voyageurs soient augmentés par tel modèle de siège ou de parachute individuel ou collectif, l’on admet même qu’un jour le pilote pourra être supprimé et remplacé par de mystérieuses ondes venues d’un poste central, à terre, mais l’on accepte difficilement qu’une révolution complète se produise, qui fasse que l’aviation de 1950 ne sera pas l’aviation de 1934.
L'ingénieur Huettner, dans son laboratoire, procède à des essais de son nouveau moteur
L’ingénieur Huettner, dans son laboratoire, procède
à des essais de son nouveau moteur
En particulier, il ne semblerait pas possible que l’on puisse apporter des modifications importantes à l’organe essentiel de l’avion : le moteur. Il ne faut pas perdre de vue que l’avion est né parce que les dernières années du XIXe siècle ont fait à l’homme moderne un don aussi génial, aussi prodigieux, que le feu que Prométhée vola au ciel pour le donner à l’homme des légendes grecques : le moteur à essence.
Auparavant, la force de la vapeur d’eau avait pu être domestiquée et cette invention avait permis les grands navires et les chemins de fer. Mais, pour être utilisée, la vapeur d’eau exige un matériel des plus lourds et un personnel souvent nombreux. Que l’on songe à l’entretien, au mécanisme d’une locomotive, à la préparation nécessaire pour la mettre en marche, et l’on s’apercevra combien cette puissance de la vapeur est indocile, quelquefois dangereuse, et demande surtout, pour être mise en œuvre, un matériel lourd et incommode.
Or, dans l’avion tout est sveltesse, légèreté. Le poids, voilà l’ennemi, disaient déjà les premiers constructeurs, et le triomphe du plus lourd que l’air est paradoxalement dû à son extrême et judicieuse légèreté. Les métaux les plus légers, comme l’aluminium, et son corollaire, le duralumin, ont exclusivement droit de cité dans les usines d’aviation.
Le moteur seul est en acier, et encore, comme cet acier est travaillé, évidé, dentelé de façon à n’être qu’une mince enveloppe autour des chambres d’explosion, l’on arrive ainsi à obtenir des engins d’un poids relativement minime qui peuvent développer de formidables puissances.
Mais il est regrettable que cette diminution de poids, si nécessaire, on ne la puisse obtenir qu’avec les moteurs à essence. Ceci, pour bien des raisons. D’abord, parce que l’essence est infiniment coûteuse, ensuite parce qu’elle est inflammable ; en troisième lieu, enfin, parce qu’elle fait dépendre l’aviation française de champs de pétrole roumains, irakiens, ou américains. La guerre prochaine sera à qui s’assurera les champs de pétrole, sans quoi tout déplacement rapide par air ou par terre, sera interdit.
Cependant, d’Allemagne parvient la nouvelle qu’un ingénieur des chemins de fer aurait découvert un système ingénieux ; d’après cet inventeur, l’on pourrait désormais équiper les gros avions de transport à l’aide de moteurs à vapeur fonctionnant à turbine. Une sorte de moteur perfectionné permettrait d’utiliser la force d’expansion de la vapeur, grâce à une turbine de principe identique à celui des grands paquebots.
Cette turbine, à son tour, actionnerait l’hélice, soit directement, soit par l’intermédiaire de pignons, grâce auxquels la vitesse de rotation de l’hélice pourrait être modifiée. M. Huettner (c’est le nom de l’inventeur), fonde sur son avion les plus audacieux espoirs. C’est ainsi qu’il pense que son appareil atteindra au départ une vitesse de 380 kilomètres à l’heure, qu’il pourra monter à 9 000 mètres et qu’après une demi-heure de vol, sa vitesse pourra dépasser 420 kilomètres à l’heure.
Par suite de la combustion lente de l’huile lourde une faible réserve de combustible suffira pour de très grands voyages, et c’est ainsi que M. Huettner espère que son avion à vapeur pourra aller d’une seule traite de Berlin au Japon et peut-être même à San Francisco, sans escale. Seul, l’avenir dira si M. Huettner a raison, concluait le journaliste du Monde illustré.
Quelques mois auparavant, en avril 1934, le Daily Telegraph consacrait également un article à l’invention supposée de Huettner en ces termes : « On dispose maintenant d’informations concernant l’avion à vapeur construit secrètement dans les environs de Berlin depuis plusieurs mois. L’inventeur est l’Ingénieur en chef Herr Huettner, de la Klingenberg Electricity Works. La machine n’est pas encore terminée mais les plans, d’après le Berliner Tageblatt, ont été soumis à des experts et reconnus théoriquement fiables.
« Les moindres détails sont prévus et les performances suivantes sont attendues : Autonomie de 60 à 70 heures de vol continu ; vitesse comprises entre 425 et 480 km par heure. En pratique un vol non-stop jusqu’au Japon, Capetown, San Francisco, Rio de Janeiro ou Singapour devient possible, sur plus du tiers de la circonférence du globe. Le secret de cette annonce résiderait dans le fait que Herr Huettner aurait su résoudre le problème du rapport poids-puissance.
« Sa solution consiste en une chaudière tournante couplée à une turbine à vapeur. Si la solution s’avère satisfaisante, le système pourrait être appliqué aux automobiles. Le combustible utilisé est de l’huile de pétrole et, compte tenu de la grande puissance développée, Herr Huettner a adopté deux hélices contrarotatives. En mars dernier le correspondant du Daily Telegraph à Prague rapporte qu’un article du journal Tchèque Prager Tagblattsur ce sujet a entraîné l’arrestation de son correspondant à Berlin ».
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RASTAMAN2401- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
De Gaulle en juin 1944
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Alain Dag’Naud raconte l’arrivée en France du général de Gaulle en juin 1944. Contrairement à ce que pourrait faire croire la légende, l’accueil n’a pas toujours été celui qu’il attendait...
«Le Général part de Londres le 14 juin 1944 au matin avec une suite de 19 personnes et de nombreux bagages. Au port de Courseulles, au nord-est de Bayeux, il faut réquisitionner de nombreuses Jeeps. De Gaulle exige qu’elles soient conduites par des chauffeurs français. Entré à Bayeux, De Gaulle se rend à pied à la sous-préfecture. Le fonctionnaire en place l’accueille avec tous les honneurs, mais se rend compte trop tard que la réception s’effectue sous le portrait du maréchal Pétain. Dans la rue, la foule s’est rassemblée. Une vieille femme crie : «Vive le Maréchal !» De Gaulle marmonne : «Encore une qui ne lit pas les journaux»
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Le Liberia a été fondé pour des esclaves afro-américains affranchis
C’est en 1822 qu’est fondé le Liberia, sur la côte ouest de l’Afrique, par l’American Colonization Society. Le but de cette société est de permettre à des esclaves africains libérés de quitter les États-Unis pour retourner en Afrique. À ces affranchis se joignent des noirs américains nés libres, qui souhaitent également aller vivre en Afrique. Le nom de Liberia tient d’ailleurs son origine de cette liberté nouvelle.
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Le retour à la terre mère n’a cependant pas été un modèle d’intégration ni d’humanisme : les Américano-Libériens de la côte ne se sont pas mélangés avec les Africains de l’intérieur du pays, ce qui a conduit à l’existence de deux sociétés parallèles.
La langue, la religion protestante et la culture des Américano-Libériens est restée proche de son modèle américain. Les anciens esclaves parlaient anglais, leur drapeau sera calqué sur celui des États-Unis.
Gagnant son indépendance en 1847, le Liberia devient une république, la première en Afrique. Mais les inégalités demeurent. Le suffrage censitaire est accessible aux seuls Américano-Libériens, qui conserveront ainsi un pouvoir absolu au moins jusqu’en 1945, année où le droit de vote sera accordé aux « autochtones ».
Il ne faut pas voir dans la fondation du Liberia un acte purement philanthropique. Un certain nombre de Blancs n’imaginaient pas admettre dans la société américaine des Noirs, soit par pur racisme, soit parce qu’ils pensaient que les questions raciales seraient au contraire trop déstabilisantes pour leur pays. Permettre aux Noirs de s’établir en Afrique était aussi un moyen de les faire sortir de la société américaine. De 1821 à 1867, l’American Colonization Society a envoyé 13000 migrants au Liberia.
alain90- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Les secrets de beauté d'un autre temps
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DIANE DE POITIERS
Au début du XVIe siècle, les femmes de la cour s'efforcent de ressembler à Diane de Poitiers, au teint de lys...
"Alors, les nobles dames sont contraintes de s'entretenir la peau en la frottant avec la dernière énergie, jusqu'à la lustrer. (...) Pour terminer, elles s'enduisent d'un baume blanchissant composé d'un savant mélange de mercure, d'étain, d'argent, de musc, de céruse, d'eau de rose et de salive d'une personne à jeun. La moindre erreur dans la composition et voilà nos belles couvertes de dartres. Diane de Poitiers n'a décidément rien à craindre (...) : à 65 ans, elle se lève tous les matins à 6 heures et prend un bain d'eau froide quel que soit le temps. Elle n'a pas besoin des conseils du médecin Michel de Nostredame, plus connu comme prophète sous le nom de Nostradamus (1503-1566) qui, pour éliminer les tâches de rousseur dues à l'âge, préconise de s'enduire avec l'arrière lait de récentes accouchées.
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NOSTRADAMUS
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Le défilé du 14 juillet n’a pas toujours eu lieu sur les Champs-Élysées
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Initié à la fin du XIXè siècle sur l’hippodrome de Longchamp, le défilé militaire a aussi parcouru l’est parisien sous Giscard d’Estaing.
Défilé de Saint-Cyriens en 2007 sur les Champs-Élysées
Issue de la Révolution française, la tradition du défilé militaire du 14 juillet n’a cependant connu son essor qu’en 1880, avec l’institutionnalisation de la Fête nationale française. La parade a alors lieu sur l’hippodrome de Longchamp, jusqu’en 1914. C’est à la fin de la Première guerre mondiale que le défilé national aura lieu chaque année sur l’avenue des Champs-Élysées à Paris.
En 1945, suite à la période de l’Occupation, a lieu le premier défilé après la Libération de Paris et de la France. Il se déroule à la Bastille, mais les engins motorisés parcourent Paris depuis les Champs-Élysées.
Ayant pour volonté affichée de renouer avec la « tradition révolutionnaire » associée à la prise de la Bastille, Valéry Giscard d’Estaing (président de la République de 1974 à 1981) déplace le défilé dans Paris chaque année, avec tout de même un retour fréquent aux Champs-Élysées :
1974 : Bastille à République
1975 : Cours de Vincennes
1976 : Champs-Élysées
1977 : École militaire
1978 : Champs-Élysées
1979 : République à Bastille
1980 : Champs-Élysées
Depuis la présidence de François Mitterrand, le défilé militaire du 14 juillet a définitivement repris place sur les Champs-Élysées.
Au delà du défilé national, il existe des défilés militaires dans plusieurs villes de France, où paradent des troupes implantées localement.
Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
Bonjour THIERRY, ton dernier sujet a été développé récemment par Alain.
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
LE LOUP- GAROU DE DOLE EST EXECUTE
En 1573, la ville de Dole vécut dans la terreur après que fut repéré, dans la campagne avoisinante, un loup-garou qui s'attaquait aux enfants pour les dépecer et les dévorer; La constatation de nombreuses victimes conduisit le Parlement à publier cette autorisation : "Sur l'avertissement fait à la cour souveraine du Parlement de Dole, que ès territoires d'Amange, Vriange, Châtenois, Romange et villages circonvoisins, se rencontrait souvent depuis quelque temps un loup-garou, lequel avait déjà pris et ravi plusieurs petits enfants sans que depuis ils aient été revus vivants : ladite cour, désirant obvier à de plus grands inconvénients, a permis aux manants et habitants des lieux, nonobstant les édits concernant la chasse, de pouvoir s'assembler avec épieux hallebardes, piques, arquebuses et autres bâtons, pour chasser et poursuivre ledit loup-garou où ils le pourront trouver, et le prendre et occire sans encourir peine et amende."
Un homme fut bientôt arrêté. Il s'agissait de Gilles Garnier, originaire de Lyon, ancien ermite à la chapelle Saint-Bonnet, près d'Amange, à présent marié et demeurant à Dole.
Il confessa ses crimes. Il portait toujours, dit-il, le déguisement d'un loup lorsqu'il s'attaquait aux enfants. Il retirait simplement ses griffes et ses pattes pour rentrer chez lui et rapportait toujours à sa femme un bras ou une oreille à assaisonner.
Il fut condamné à périr sur le bûcher et fut exécuté le 18 janvier 1574.
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RASTAMAN2401- president d hippodrome
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Re: LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES
L'HONNEUR DES CAP-HORNIENS
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Dans les images traditionnelles que nous avons des marins des 17ème et 18ème siècles, les pirates et les corsaires portaient un anneau d'or à l'oreille. Il ne s'agissait pas d'une décoration anodine mais d'une véritable marque de "valeur maritime". En effet, seuls les marins qui avaient passé le cap-Horn, les cap-horniens étaient autorisés à porter un tel anneau.
Mais déjà les marins de l'antiquité aimaient se percer l'oreille en dépit du danger que cela représentait lors d'un combat. La superstition aidant, les anneaux se multiplièrent bien avant que l'on ait franchi le cap-Horn (1578 par Francis Drake)
Avoir un anneau à l'oreille était supposé améliorer le vue du marin, capable ainsi de repérer plus facilement écueils et récifs. D'autres pensaient que cet anneau d'or leur servirait de gage au cas où ils décéderaient loin de leur terre natale, l'ornement servant à payer des obsèques en terre chrétienne.
Aujourd'hui, avec le mode des piercings, quelle signification a l'anneau à l'oreille ?
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FRANCIS DRAKE
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