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LES ANECDOTES HISTORIQUES, DROLES OU ENCORE INSOLITES

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Message par alain90 Mar 25 Fév - 11:42

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Pourquoi surnomme-t-on les policiers « poulets » ?

Au XIXème siècle, la Préfecture de Police de Paris s’installa sur la place d’un ancien marché aux volailles…


Schmidts, flics, keufs, kisdés, condés… Il existe une longue liste de synonymes argotiques et leurs dérivés en verlan pour désigner les policiers. Mais l’appellation qui est encore la plus populaire et trans-générationnelle est probablement celle des Poulets.




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S’il est peut-être un peu difficile de donner une étymologie certaine aux premiers exemples, le terme « poulet » a une origine plus fiable, d’ailleurs confirmée par le ministère de l’Intérieur lui-même.

Durant la commune de Paris, les bâtiments de la police parisienne brûlent. En 1871, la Préfecture de Police de Paris s’installe dans un nouveau siège. Il s’agit de la caserne de la Cité, sur l’île de la Cité, mise à disposition par Jules Ferry.
Cette caserne avait été construite sur l’emplacement de l’ancien marché aux volailles de la capitale. Le sobriquet de poulet ne tarde alors pas à venir qualifier les policiers parisiens puis nationaux.

C’est Napoléon Bonaparte qui avait créé la Préfecture de Police de Paris en 1800.
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Message par Invité Mer 26 Fév - 6:33

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UN GENDARME UN PEU LOURDES DINGUE


                            [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]



Le 27 février 1858, le maréchal des logis d'Angla adresse à son commandant de corps un rapport confidentiel : "J'ai l'honneur de vous rendre compte que, depuis le 18 courant, une jeune fille âgée de treize ans fixe l'attention et pique la curiosité des gens de lourdes. Il ne s'agit de rien moins que l'apparition de la Sainte Vierge. Voici a quelle occasion : trois jeunes enfants étaient ce jour-là à ramasser du bois. Soudain, l'héroïne de cette histoire dit à ses camarades :
" Voyez, voyez cette dame habillée de blanc... elle vient de me parler."
Les autres petites n'ont rien remarqué. Depuis ce moment, on la voit, et je m'en suis rendu compte en me transportant sur les lieux du théâtre , prier et passer du plus grand recueillement à un doux sourire et retomber ensuite dans un état extatique  des plus prononcés. Des larmes s'échappent de ses yeux immobiles qui restent constamment fixés sur l'endroit de la grotte où elle croit voir la Sainte Vierge. Je ne manquerai pas de vous tenir au courant de cette aventure qui trouve chaque jours de nouveaux adeptes."
Le maréchal des logis se trompe sur les dates. Bernadette Soubirous témoigne elle-même : "La première fois que je fus à la grotte, c'était le jeudi 11 février 1858... J'aperçus une dame habillée de blanc... La dame me fit signe de m'approcher, mais je fus saisie,  je n'osais pas. Alors la vision disparue tout d'un coup. La seconde fois, c'était le dimanche suivant (14 février). J'y revins parce que je me sentais pressée intérieurement. Ma mère m'avait défendu d'y aller. Je fus à l'église prendre une petite bouteille d'eau bénite pour la jeter à la vision lorsque je serai à la grotte...J'aperçus la même dame . Alors je me mis à lui jeter de l'eau bénite tout en lui disant , si elle venait de la part de Dieu, de rester, et sinon de s'en aller. Elle se mit à sourire et plus je l'arrosais plus elle souriait et inclinait la tête. Puis elle disparut. La dame ne me parla que la troisième fois  (le jeudi 18 février)." La Vierge lui demande en patois , seule langue que Bernadette comprenne, de venir pendant quinze jours.
Le brave Angla finit par intervenir :  "J'ai donné des ordres à mes gendarmes pour surveiller tous les pas de la petite...Quand j'arrivai à la grotte, Bernadette était déjà là, les yeux rivés vers le rocher. Une personne demanda à Bernadette : " La vois-tu?"  Elle répondit en patois : " Le maréchal des logis est là, je puis rien voir." A quoi je répondis que si j'avais l'air d'un diable, c'était tout au plus d'un bon diable  et que la Vierge n'a pas peur des gendarmes puisqu'elle n'a rien à se reprocher." Le commissaire Jacomet et le procureur impérial ordonnent une perquisition de la grotte. Il n'y a pas de trace des apparitions qui pourtant continuent.
Le 25 février , " la dame me dit que je devais aller à la fontaine et m'y laver. Ne voyant pas de fontaine, j'allais boire au gave. La dame me dit que ce n'était pas là. Elle me fit signe avec le doigt d'aller sous le rocher. J'y fus et j'y trouvai un peu d'eau qui ressemblait à de la boue et en si petite quantité qu'à peine je pus en prendre un peu dans le creux de ma main." Le ledemain une source a pris naissance , débitant plus de 120 000 litres en vingt-quatre heures.
Le 1er mars, 600 curieux sont attroupés . Le 4; ils sont 8000. Seul le curé , l'abbé Peyramale, refuse encore de croire : " Comment la Vierge à Lourdes, en pleine nature, pas même à l'église ! Encore des sornettes, l'imagination folle d'une petite fille écervelée mythomane." Mais le 25 mars, coup de théâtre : " j'ai demandé trois fois de suite à la dame  qui elle était : "Que soy era immaculade councepciou" ( je suis l'immaculée Conception )."
Peyramale tombe des nues. Comment une petite illettrée peut-elle connaître un nom pareil ?   Le préfet ordonne la fermeture de la grotte, mais l'évêque de Tarbes authentifie les dx-huit apparitions dans la grotte de Massabielle. Et c'est Napoléon III en personne qui intervient pour assurer le libre accès des pèlerins.

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Bernadette SOUBIROUS

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Message par Invité Jeu 27 Fév - 6:56

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LYON N'EXISTE PLUS

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Collot d'Herbois

" DELENDA EST LUGDUNUM." Ainsi aurait pu s'exprimer le terrible Barrère en 1793 lorsque les troupes de la Convention assiégèrent Lyon, demeurée fidèle aux royalistes.   La ville céda et les résistants capitulèrent.
Par vengeance, il fut décidé que Lyon serait détruite et l'on commença par mettre à bas certaines de ses murailles. Le 11 octobre, Barrère exigea de la convention que tout souvenir de cette ville  traîtresse à la patrie fût anéanti : "Lyon perdra son nom et sera désormais appelée Ville-Affranchie. Elle sera détruite. Tout ce qui fut habité par le riche sera démoli, il ne restera que la maison du pauvre...."  Il demanda ensuite qu'une colonne fût érigée là où se trouvait la ville pour témoigner des crimes commis par les royalistes. Les mots suivants devaient y être gravés :  " Lyon fit la guerre à la liberté. Lyon n'est plus."
Heureusement cette folie destructrice ne fut que partiellement obéie puisque l'on estime à une cinquantaine le nombre des habitations qui subirent les foudres révolutionnaires. En revanche, les défenseurs de la ville qui n'étaient pas parvenus à s'enfuir furent traduits en justice ou exécutés sans procès , mitraillés au canon. Cette répression permis à Fouché et à Collot d'Herbois  de faire preuve de leurs " talents".

Les habitants de la ville rebelle furent livrés à Collot d'Herbois qui préféra la manière expéditive du fusil à la longue exécution par la guillotine.
Les " insurgés " lyonnais l'apprirent à leurs dépens et leurs cadavres , bientôt trop nombreux, furent simplement confiés au Rhône qui se chargea de les évacuer.

Collot d'Herbois vit là un moyen d'intimider d'autres rebelles en puissance. Il déclara en substance que ces cadavres transportés par le Rhône feraient réfléchir les " perfides toulonnais ".

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FUSILLADES DE LYON

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Message par alain90 Jeu 27 Fév - 17:47

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La diffusion de La Guerre des Mondes à la radio fit paniquer des auditeurs
Ils crurent à une invasion martienne en entendant la mise en scène réaliste d’Orson Welles.


En 1938, l’adaptation radiophonique par Orson Welles de La Guerre des mondes sur la radio américaine Columbia Broadcasting System (CBS) fit croire à un grand nombre d’auditeurs qu’une véritable invasion martienne avait lieu.

À l’époque, Orson Welles adaptait et mettait en scène des classiques de la littérature dans une émission intitulée Mercury Theater on the air, avec une troupe de théâtre. Alors qu’il souhaite adapter une œuvre de science-fiction, il choisit La Guerre des Mondes de l’écrivain Herbert George Wells (H. G. Wells).

La pièce était constituée d’une succession de flashs d’information, interviews, et reportages en direct. Orson Welles avait poussé au plus loin le réalisme de la mise en scène : bien qu’étant annoncé au début de la diffusion comme l’adaptation d’un livre, le programme débute par un bulletin météo, puis une séquence musicale brutalement interrompue par des brèves relatant d’étranges explosions sur Mars.

En écoutant l’enregistrement de cette pièce, on comprend aisément que des auditeurs arrivant en cours de programme aient pu paniquer et croire à une véritable invasion extra-terrestre : des personnes appelèrent la police, persuadées d’avoir vu des Martiens !
Le lendemain et durant plusieurs jours, les journaux firent écho de scènes de panique, même s’il est en réalité difficile d’étudier réellement leur ampleur1.

Orson Welles gagna en tout cas une popularité immédiate à Hollywood, ce qui lui permit de réaliser plusieurs films dont l’incontournable Citizen Kane.

L’enregistrement de l’émission est disponible en ligne (fichier mp3 – 10,2 Mo).
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Message par Invité Ven 28 Fév - 7:01

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FIN DES SUPPLICES DES CHATS A METZ

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En 1344, la ville de Metz succomba à une épidémie de chorée, maladie nerveuse se manifestant par des soubresauts incontrôlables que l'on nomma danse de Saint-Guy. Ni les médecins, ni les prières  ne purent apaiser ceux qui en étaient atteints.
Quelques années plus tard, Metz vit arriver un chevalier qui, s'engageant au galop dans l'artère principale de la ville, se mit à chasser à coups d'épée tous les chats qui se trouvaient sur son chemin. L'épidémie de chorée cessa aussitôt  et l'on crut comprendre que les chats en avaient été responsables.
Dès lors, les Messins entreprirent d'envoyer au bûcher, chaque année au jour de la Saint-Jean, un grand nombre de chats , odieuses incarnations de Satan. Ils étaient placés dans une cage au dessus du feu, et leur longue agonie, rythmée de cris déchirants, divertissait la population.
Ce spectacle cessa à l'installation à Metz du gouverneur d'Armentières. En 1775, sa femme ayant un faible pour les chats, le supplia en effet d'abolir cette sinistre coutume. Il, en fit la demande à Louis XVI et le roi accepta d'interdire " le brûlement des chats" durant les fêtes de la Saint-Jean.
Ainsi mourut une vieille coutume de la région. Mais elle avait eu le temps de faire des émules en Russie, en Pologne et dans d'autres villes de France, à Ypres notamment, où la tradition voulait que l'on précipite trois chats du haut d'un donjon pour purifier la ville. Cette tradition se perpétua à Ypres jusqu'en 1817

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Message par alain90 Ven 28 Fév - 17:05

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DEUX PETITES:
Lla coutume de faire tchin-tchin (trinquer quoi) vient du moyen age, le roi et les seigneurs trinquaient en veillant bien a ce que des gouttes passent d'un verre a l'autre en signe de confiance, pour s'assurer que les breuvages n'etaient pas empoisonnés.



Le vendredi 13 (jour de malchance) vient du fait que c'est ce jour là que les templiers furent exterminés à travers l'Europe (un vrai massacre), le pape de l'époque inquiet du fait que les templiers prenaient de plus en plus d'ampleur décida d'envoyer un message à tous les rois européens disant que les templiers vénéraient le diable et qu'ils devaient être liquidés tous le meme jour, le vendredi 13.
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Message par Invité Sam 1 Mar - 8:50

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 "JE SUIS PUCELLE QUE VOUS CROYEZ"

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HENRI IV

Sous le règne de Henri IV, la non -consommation du mariage est, avec la consanguinité, la raison la mieux acceptée par l'Eglise pour une séparation.
Encore faut-il que la jeune épousée qui en a assez du vieux barbon que ses parents lui ont imposé prouve qu'elle est encore vierge après quelque temps de vie commune.
Paraît alors un curieux catalogue des indices de défloration : "Les tétons dévoyés, le barbideau (clitoris) écorché, le bilboquet (col de la matrice) fendu, le guillemard (vulve) élargi, la dame du milieu (hymen) retirée."
Lorsque ces symptômes paraissent insuffisants au juge, il désigne des spécialistes pour un examen plus attentif : "Les matrones qui sont femmes sages et vieilles, et le médecin, regardent les parties honteuses, les manient et les ouvrent. Le Juge est là présent. Le médecin, tenant un instrument fait tout exprès, appelé le miroir de la matrice, ou avec un membre viril fait de cire, sonde l'entrée de l'antre vénérien ; il fait l'ouverture, dilate, étend et élargit les lieux."
Difficile aux vraies pucelles d'y garder leur innocence

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Message par THIERRY 25 Sam 1 Mar - 9:01

Les Îles Anglo-Normandes ne font pas partie du Royaume-Uni


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Les Channel Islands, derniers vestiges du duché de Normandie, sont une dépendance de la couronne britannique.

Plus proches de la France (20 à 50 km) que de l’Angleterre, les Îles Anglo-Normandes (Jersey, Guernesey, Aurigny…) sont une dépendance de la couronne britannique. Elles ne font cependant pas partie du Royaume-Uni.

Les armoiries du duché de NormandieLes Îles Anglo-Normandes, appelées Channel Islands chez les Anglais (« Îles de la Manche ») sont en fait les derniers vestiges du duché de Normandie. En 1066, Guillaume le Conquérant conquiert justement l’Angleterre et en devient roi, en plus de son titre de duc de Normandie : ses possessions s’étendent des deux côtés de la Manche.

En 1204, le roi de France Philippe-Auguste reprend au roi d’Angleterre Jean Sans Terre ses possessions normandes continentales. Les îles du duché de Normandie restent fidèles à leur duc, le roi d’Angleterre, sans pour autant intégrer le royaume d’Angleterre. De nos jours encore, les souverains britanniques, roi ou reine, portent aussi le titre de Duc de Normandie (Duke of Normandy).

Les Îles Anglo-Normandes sont donc indépendantes de fait du Royaume-Uni, sauf pour ce qui concerne la représentation internationale et la défense. Elles ne font pas non plus partie de l’Union Européenne. C’est également le cas de l’Île de Man, située en mer d’Irlande.

Cette dépendance normande est constituée de deux bailliages : le bailliage de Jersey et celui de Guernesey (ce dernier réunissant plusieurs îles dont Guernesey, Aurigny, Sercq…).
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Message par THIERRY 25 Sam 1 Mar - 9:05

Pourquoi appelle-t-on « siamois » les jumeaux fusionnés ?

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L’histoire de deux frères siamois nés au Siam au XIXème siècle.

Les frères siamois Chang et Eng BunkerLe terme de siamois désigne des jumeaux dits « fusionnés » c’est à dire reliés entre eux par une partie du corps. On doit cette appellation courante (mais non scientifique) à deux jumeaux nés fusionnés, originaires du Siam, l’ancien nom de la Thaïlande dont les habitants étaient nommés les Siamois.

Chang et Eng sont nés en 1811 au Siam : ils étaient reliés au niveau du foie et du sternum. Repérés par un tourneur britannique, les jumeaux devinrent les vedettes de spectacles de curiosité, avant de prendre eux-mêmes leur carrière en main, puis de s’installer aux États-Unis en Caroline du Nord. C’est à ce moment qu’ils prirent le nom de « Bunker ». Ils décédèrent en 1874 à quelques heures d’intervalle.

Le cas de jumeaux fusionnés apparaît lorsque la séparation de deux embryons jumeaux n’a pas lieu assez rapidement et demeure incomplète. Il s’agit d’une anomalie rare, encore plus chez les garçons : les siamois seraient en fait essentiellement des siamoises, à 90 %.
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Message par THIERRY 25 Sam 1 Mar - 9:07

Bruxelles serait à majorité musulmane dans 20 ans

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Actuellement, les musulmans représentent un tiers des habitants de la capitale de la Belgique.

Drapeau de BruxellesSelon une étude menée conjointement par plusieurs médias et l’Université catholique de Louvain (UCL), il est probable que la ville-région de Bruxelles devienne à majorité musulmane d’ici à 2028.

Les sociologues qui ont réalisé l’enquête estiment que près d’un tiers de la population bruxelloise actuelle est musulmane. Du fait d’une forte natalité constatée chez les populations musulmanes, l’islam pourrait donc devenir la première religion pratiquée dans la capitale de la Belgique « dans quinze ou vingt ans ».

Certains appellent néanmoins à relativiser ces chiffres, expliquant qu’être de culture musulmane ou originaire d’un pays musulman ne signifie pas forcément être pratiquant ni croyant.

Les musulmans représenteraient globalement 12 % de la population francophone de Belgique.
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Message par alain90 Sam 1 Mar - 10:35

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Dans la Rome Antique les enfants de citoyens romains portaient une bulla autour du coup, collier qui les définissait comme étant un futur citoyen. Si par malheur le jeune romain oubliait sa bulla, signe extérieur de sa futur citoyenneté, lorsqu'il allait aux bains publics il était à la merci des hommes, citoyens romains, qui avaient tout les droits sur un non-citoyen notamment sur le plan sexuel. De ce fait le jeune romain perdait son droit de citoyenneté, bref mieux valait prendre sa bulla


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Message par THIERRY 25 Sam 1 Mar - 13:34

J'en ai TJS deux sur moi !!!

 LES ANECDOTES  HISTORIQUES,  DROLES OU ENCORE INSOLITES - Page 4 4057198257  Baye;
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Message par Invité Dim 2 Mar - 6:45

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Propre comme au Moyen-Age

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Un moment important de la journée : le bain de l'enfant.
La servante vérifie de la main la température de l'eau,
qui doit être "douce et de moyenne chaleur".
Fresque de Menabuoi, Padoue, baptistère.

L'hygiène n'est pas un bienfait des temps modernes. C'est un art qui connut ses heurs et malheurs. Un art que le siècle de Louis XIV méprisa mais que le Moyen Age, en dépit de sa mauvaise réputation, cultivait avec amour. L'eau était alors un élément sacré, un remède, et surtout, un immense plaisir.

On pourrait imaginer, à en juger par le manque de propreté corporelle qui caractérisait les moeurs, il n'y a pas si longtemps encore, que les hommes et les femmes du Moyen Age ne prenaient guère soin de leur corps ; et on pourrait croire que l'hygiène - l'art de bien se porter est une notion récente.
C'est injuste ! Le Moyen Age avait inventé l'hygiène, et bien d'autres civilisations avant lui... Mais là n'est pas notre sujet.
En tout cas, dès le 12e siècle, les sources qui nous révèlent que l'eau faisait partie du plaisir de vivre sont innombrables. Et notamment certains documents tels que les traités de médecine, les herbiers, les romans profanes, les fabliaux, les inventaires après décès, les comptes royaux et princiers. Les enluminures des manuscrits nous permettent également de saisir le geste de l'homme en son environnement et en son temps. L'enluminure, ou miniature, reste le document irremplaçable, dans la mesure oÙ la gestuelle correspond bien souvent au climat psychique ou moral de l'époque qu'elle dépeint ; elle nous livre ainsi une clef parmi d'autres des mentalités de ces hommes et de ces femmes du passé.
Comme nous allons le voir, on se lavait fréquemment, non seulement pour être propre, mais aussi par plaisir.
Le petit d'homme est lavé plusieurs fois par jour, ce qui ne sera plus le cas à partir du 16e siècle. Des milliers de manuscrits illustrent ce bain et de nombreux textes en parlent. Ainsi, Barthélemy l'Anglais, Vincent de Beauvais, Aldébrandin de Sienne, au 13e siècle, par leurs traités de médecine et d'éducation, instaurent une véritable obsession de la propreté infantile. Le bain est donné "quand l'enfant ara assez dormi, ci le doit-on laver trois fois par jour". Les cuviers sont bâtis aux dimensions d'un nouveau-né allongé ; généralement ils sont ovales ou circulaires, faits de douelles de bois. Dans les milieux princiers, ils peuvent être métalliques. Ainsi, dans les Chroniques de Froissart, en 1382, il est écrit que, en pillant le mobilier du comte de Flandres, on trouva une "cuvelette où on l'avait d'enfance baigné, qui était d'or et d'argent". Certains cuviers possèdent un dais, sorte de pavillon de toile nouée au sommet d'une perche de bois qui surmonte la cuve, afin de protéger l'enfant des courants d'air ; ce raffinement est réservé aux milieux aristocratiques. Dans la plupart des miniatures, on voit toujours la mère ou la servante tâter l'eau avant d'y tremper l'enfant car elle doit être "douce et de moyenne chaleur". On ne donne pas le bain à l'enfant sans prendre quelques précautions : le cuvier est placé devant la cheminée où flambe un bon feu ; la sortie de bain est assez grande pour bien envelopper le bambin. Elle est toujours à fond blanc même si, parfois, des rayures et des franges l'agrémentent.

La fréquence des bains s'explique par les valeurs curatives qu'on leur attribue. "On le baigne et oint pour nourrir la chair nettement", dit Barthélemy l'Anglais, auteur du Livre des propriétés des choses qui fut diffusé jusqu'au 17e siècle avant de sombrer dans l'oubli.
A l'instar des coutumes de l'Antiquité, le premier bain de la naissance est un rite de reconnaissance par la communauté familiale. A l'époque chrétienne, on peut dire que le baptême de l'enfant nouveau-né a repris à son compte la gestuelle de l'hygiène néonatale à cette différence près qu'il s'agit de débarrasser l'enfant non plus de ses mucosités, mais du péché originel.
De toute façon, que l'usage en soit symbolique ou matériel, l'eau est considérée sous l'aspect bienfaisant et purificateur.
A l'âge adulte, les bains semblent tout à fait intégrés à la vie quotidienne, surtout à partir du 14e siècle.
Dans les centres urbains, au bas Moyen Age, chaque quartier possédait ses bains propres, avec pignon sur rue. Il était plus facile, pour la plupart des gens, d'aller aux étuves que de se préparer un bain chaud chez soi. Au point du jour les crieurs passaient dans les rues pour avertir la population que les bains étaient prêts : " Seigneurs, venez vous baigner et étuver sans plus attendre... Les bains sont chauds, c'est sans mentir " (fin du 13e siècle). Le souvenir de l'importance des étuves dans les moindres villes d'Europe subsiste encore, aujourd'hui, dans le nom de certaines rues.
A Paris, en 1292, la ville compte 27 étuves inscrites sur le Livre de la taille ; elles existaient avant cette date puisque Saint Louis essayait déjà de réglementer le métier en 1268. On ne sait pas exactement à quel moment se sont créés les premiers bains. Seraientils un avatar des thermes romains ? On sait qu'à l'époque carolingienne, les palais renfermaient des bains, ainsi que les monastères. Il semble cependant plus vraisemblable que la mode des bains ait été remise en honneur en Occident par l'intermédiaire des croisés, qui avaient découvert avec émerveillement l'Empire romain d'Orient et ses habitudes d'hygiène héritées de l'Antiquité romaine. Ayant pris goût à la relaxation du bain, ils rapportèrent en Occident cette pratique de bien-être.
Aux 14e et 15e siècles, les étuves publiques connaissent leur apogée : Bruxelles en compte 40, et il y en a autant à Bruges. Bade, en 1400, en possède une trentaine. En France, en dehors de Paris, on sait, grâce à des études faites par J. Garnier et J. Arnoud, que Dijon, Digne, Rouen, Strasbourg sont équipées de bains. Une petite ville comme Chartres en a cinq. Ces établissements sont extrêmement florissants et rapportent beaucoup d'argent. Dans plusieurs villes de France, certains d'entre eux appartiennent au clergé !
A l'origine d'ordre essentiellement hygiènique, il semble qu'au fil des ans cette pratique ait pris un caractère plaisant prétexte à toutes sortes d'agréments galants.


UN AUTRE SON DE CLOCHE


   Au 15ème  siècle la plupart des gens se mariaient en juin, parce qu'ils prenaient leur bain annuel en mai,  et se trouvaient donc encore dans un état de fraîcheur  raisonnable en juin.
 Mais évidemment, à cette époque, on commençait déjà à puer légèrement et c'est pourquoi la mariée tentait de masquer un tant soit peu son odeur corporelle en portant un bouquet.
C'est à cette époque qu'est née la coutume du bouquet de la mariée.
 Pour se baigner, on utilisait une grande cuve remplie d'eau très chaude. Le Maître de maison jouissait du privilège d'étrenner l'eau propre ; suivaient les fils et les autres hommes faisant partie de la domesticité, puis les femmes, et enfin les enfants.
Les bébés fermaient la marche. À ce stade, l'eau était devenue si sale qu'il aurait été aisé d'y perdre quelqu'un...
D'où l'expression « Jeter le bébé avec l'eau du bain » !

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Message par Invité Lun 3 Mar - 7:56

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CHARLES QUINT ESSAIE SON CERCUEIL

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CHARLES  QUINT

Charles Quint (1500-1558) fut empereur d'Allemagne, prince des Pays-Bas, roi d'Espagne, roi de Sicile, archiduc d'Autriche et prince de Bourgogne. Mais tous ces titres et toute cette puissance ne le rendirent pas heureux. En 1555, malade et rendu amer par les échecs, il se retira dans un monastère en Estrémadure après avoir abdiqué en faveur de son fils et de son frère.

Prévoyant, l'ex-empereur ne voulut cependant rien laisser au hasard et il ne songeait à quitter ce monde sans avoir tout organisé de sa succession et de ses obsèques.
Il fit donc organiser une répétition de la cérémonie où toutes les étapes furent étudiées. Il poussa même le souci du détail jusqu'à  se glisser dans son cercueil, sans doute pour vérifier qu'il était bien à la taille d'un si grand homme d'Etat!

Il repose aujourd'hui à l'Escurial, près de Madrid, avec les rois d'Espagne.

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Message par alain90 Lun 3 Mar - 12:05

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Insolite: Napoléon ressuscité par l'Insee


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Une enveloppe comme celle-ci n'est, certes, pas censée courir les rues. Pourtant, elle est devenue, entre les mains du facteur qui fait sa tournée dans les ruelles de la vieille ville à Ajaccio, la preuve tangible que certains courriers sont bel et bien timbrés ! Une enveloppe contenant une lettre, jusque-là rien de plus normal. Ce qui laisse pantois, en revanche, c'est bien le nom du destinataire. Un certain… Napoléon Bonaparte recensé comme habitant au 3, rue Saint-Charles, 20 000 Ajaccio ! La lettre aurait pu avoir été envoyée par quelque valeureux soldat à son empereur et s'être perdue entre deux longs courriers assurés par des montures ayant pris la prairie buissonnière… Puis avoir été retrouvée par quelque tour de magie à la veille de Noël. Comme un conte, en quelque sorte. Las, les contes sont d'une tout autre réalité. Car, en guise de missive, celle-là émane d'un institut référent, l'Insee, Institut national des statistiques et des études économiques. Le courrier a été posté en Midi-Pyrénées le 2 décembre 2013, soit 209 ans, après le sacre du destinataire ! Sacré cadeau. Sauf que ledit destinataire, repose depuis belle lurette, aux Invalides.

Ce qui est rassurant, c'est qu'il y a au moins une personne qui le sait. Celle qui a écrit, à la main, sur l'enveloppe et non sans humour : « Décédé en 1821, prière de faire suivre à saint Pierre !! » Mais, même saint Pierre va avoir du boulot, car si Napoléon a autant la bougeotte au ciel qu'il l'avait sur terre, s'il parcourt les paradis et les enfers pour gagner des territoires et faire reculer les armées d'opposants qu'il trouve sur sa route, cela risque de prendre un certain temps…

Le succulent de l'histoire, c'est aussi cette petite case cochée sur le bandeau apposé : « Destinataire inconnu à l'adresse. » Inconnu peut-être, quoique… À quelques pas de là, au numéro 1 de la rue Saint-Charles, le musée de la Maison Bonaparte logé au cœur de la bâtisse natale de Napoléon, rappelle que le destinaire est tout de même très, très connu…

Il le fut en tout cas…

Faut-il s'inquiéter pour l'Insee ? Il y a de quoi… Car si l'Institut mène ses enquêtes de recensement à partir de base de données du XIXe siècle, on s'étonne moins que des garnisons entières de morts soient aujourd'hui toujours en vie…

Sommes-nous vraiment 300 000 en Corse ?

Napoléon aurait-il souri ? Il aurait pu se contenter, de grommeler l'une de ses phrases célèbres. Au choix : « L'art de gouverner consiste à ne pas laisser vieillir les hommes dans leur poste. » Ou encore : « Il faut toujours se réserver le droit de rire le lendemain de ses idées de la veille. »

L'Insee a tenté là un joli coup. Post-mortem. Mais avec un cachet de La Poste qui fait foi. Amen.


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Message par Invité Mar 4 Mar - 7:15

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TANT BOURRIN

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cheval cosaque

Le capitaine de grenadiers Vélu, ancien officier de la Grande Armée, mis d'office à la retraite sous la Restauration, est arrêté au printemps 1817 pour opinions suspectes. Il a manqué de respect à l'égard de nos anciens ennemis russes devenus nos alliés, car il a appelé son cheval Cosaque
Il est interrogé devant le tribunal : " Comment avez-vous pu donner à votre cheval un nom cher à tous les bons français? - Je l'ai acheté d'un officier russe , et je l'ai appelé Cosaque, comme je l'aurais  appelé Normand s'il eût été normand. - Vous avez outragé un peuple au courage duquel la France doit en partie le rétablissement de l'autorité légitime." Et Vélu se trouve condamné à de la prison ferme

"Henni soit qui mal y pense."

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Message par Invité Mer 5 Mar - 6:54

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UN DEUIL EXTRAORDINAIRE


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Jean Pâris de Montmartel


En 1757; Jean Pâris de Montmartel fut fait marquis de Brunoy par Louis XV en remerciement des nombreux services rendus au trésor royal. Son fils Armand Louis Joseph Pâris de Montmartel, hérita au décès de son père du titre de marquis.
Hélas, ce nouveau marquis avait sans doute " le timbre un peu fêlé, puisque, lorsqu'il se retrouva orphelin, il sombra dans l'alcoolisme et devint terriblement misogyne. Il dépensait une partie de la fortune familiale en cérémonies religieuses et funèbres à la mémoire de son défunt père, allant jusqu'à faire recouvrir de crêpe noir certaines parties de son château.
Comme cela ne suffisait pas, il en fit de même avec les arbres et les statues qui ornaient le parc. Pour que le deuil fût complet, il ordonna de verser des litres d'encre noire dans l'eau des fontaines et du canal et de peindre de cette même couleur  les vaches, moutons et poules de son domaine. Enfin, pour parachever cette folle mise en scène, il fit manger une mixture à ses chevaux dont l'urine prit soudain une couleur de deuil !

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Message par alain90 Mer 5 Mar - 9:32

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Le premier enregistrement de voix au monde date de 1860
La chanson « Au clair de la lune » a été enregistrée en 1860, 17 ans avant l’invention du phonographe par Edison.


« Au clair de la lune, mon ami Pierrot…« , c’est ainsi que commence le premier enregistrement sonore au monde, réalisé en 1860 !


On admet en général qu’Edison fut le premier à reproduire un son enregistré, avec l’invention du phonographe en 1877. Le premier enregistrement sonore conservé a lui eu lieu en 1860 et on le doit à un savant français, Édouard-Léon Scott de Martinville.

Scott inventa le phonautographe, un appareil permettant de transcrire des ondes sonores sur un rouleau de papier enduit de noir de fumée. La particularité de l’appareil est qu’il permettait d’enregistrer les sons mais pas de les reproduire. Scott dépose un brevet en 1857 pour le phonautographe.

Il aura fallu attendre 2008 pour que First Sounds, un collectif d’ingénieurs du son et de scientifiques, parvienne à lire l’enregistrement à l’aide d’une tête de lecture virtuelle.

La voix aiguë laissait penser qu’il s’agissait d’une femme, peut-être la fille de Scott, qui chantait. Des scientifiques ont réétudié l’enregistrement en abaissant la vitesse et en le comparant à d’autres enregistrements de Scott de Martinville : le savant serait lui-même le chanteur enregistré !
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Message par Invité Jeu 6 Mar - 7:17

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Abonnés du téléphone : priés de désigner en 1897 leurs correspondants par leur numéro

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C’est en 1897, dans une société ne comptant alors qu’un nombre restreint d’abonnés au téléphone, que le gouvernement enjoint les usagers de ne plus désigner les correspondants avec lesquels ils souhaitent entrer en communication, que par leur numéro, et non leurs coordonnées postales. Un bouleversement raillé par un chroniqueur du temps qui y voit en outre une nouvelle forme d’esclavagisme.

La circulaire émanait de Jean-Baptiste Delpeuch, alors sous-secrétaire d’État au Commerce, à l’Industrie et aux Postes et Télégraphe dans le gouvernement Jules Méline. Un journaliste des Annales politiques nous explique qu’adressée à tous les abonnés du téléphone, elle n’est pas, il faut bien l’avouer, sans avoir causé à ces derniers une inquiétude dont l’honorable sous-secrétaire d’Etat sera le premier, nous en sommes convaincus, à comprendre les motifs. Le document dont il s’agit apporte, en effet, deux nouveautés notables.
Voici la première : « Vous voudrez bien, est-il enjoint aux abonnés, lorsque vous demanderez une communication avec un abonné directement relié à un bureau de Paris, indiquer, non plus le nom et l’adresse de votre correspondant, mais le numéro sous lequel ce dernier sera inscrit dans la liste. »

C’est-à-dire, par exemple, explique notre chroniqueur, que si vous désirez communiquer avec M. Durand, avenue des Champs-Elysées, vous ne direz plus à la téléphoniste : « Donnez-moi M. Durand, avenue des Champs-Elysées. » Elle ne comprendrait pas. Elle ne connaît pas M. Durand et ne sait pas s’il existe des Champs-Elysées. Elle n’a aucun moyen d’acquérir ces renseignements qui lui manquent. Vous devrez donc prendre votre liste des abonnés, espèce de Bottin que l’administration vous aura fourni, et y chercher le numéro sous lequel est inscrit M. Durand.

Vous objectez que vous n’avez pas ce volumineux bouquin dans votre poche, que vous perdrez un temps précieux a le retrouver dans vos papiers ou dans votre bibliothèque, et ensuite à le feuilleter pour y découvrir l’indication exigée. C’est votre affaire ! Pas de numéro, pas de communication. Ce n’est pas tout. Vous aurez soin de l’énoncer, ce numéro, « lentement et distinctement », attendu que les téléphonistes ont parfois l’oreille dure, « et en le décomposant en deux groupes dont le premier comprend les trois premiers chiffres », car ces demoiselles pourraient s’embrouiller dans cette arithmétique.

Si vous vous y embrouillez vous-même, si vous oubliez un chiffre pendant le temps que vous attendrez qu’on ait daigné répondre à votre appel, eh bien ! Vous reprendrez votre Bottin et tout sera à recommencer. Mais vous aurez la satisfaction de savoir que vous avez, « en simplifiant le service, contribué à l’accélérer ».

De cette louable préoccupation de la rapidité du service vous aurez une autre preuve, lorsqu’au lieu de demander une communication vous serez prié d’en recevoir une. C’est le second point de la circulaire. « Il est essentiel, y lisons-nous, de répondre dès le premier appel du bureau, sinon la téléphoniste qui a fait l’appel se retire et avertit l’appelant de la non-réponse de l’appelé. » Vous voilà donc condamné à vivre en tête-à-tête avec votre appareil, sans oser même passer un instant dans une autre pièce de votre appartement. Il ne suffira pas de préposer au téléphone un employé spécial, — ce qui déjà augmenterait singulièrement les frais ; avant qu’il ait eu le temps de vous aller quérir, la téléphoniste sera rentrée sous sa tente. Et tout sera perdu par un retard de quelques secondes.

Vous n’aurez aucun recours. « Si plus tard, dit la circulaire, celui-ci (l’appelé) se présente à l’appareil, il ne trouve plus aucun correspondant, et, s’il appelle à son tour, la téléphoniste qui lui répond et qui n’est pas celle qui l’avait sonné, ne peut lui fournir aucun renseignement. » Vous êtes prévenu : inutile d’insister. Comment voulez-vous que l’administration accélère le service, si elle perd son temps à répondre aux abonnés ? La véritable simplification est de ne pas les écouter.

Telles sont les mesures qui, si nous les avons exactement interprétées et si elles sont maintenues, vont achever de rendre enviable l’existence de l’abonné du téléphone ! Cette invention a déjà contribué à accroître le nombre des maladies nerveuses ; elle nous rendra fous. M. Delpeuch est un homme de progrès !

Et savez-vous quelles seront les conséquences de ce nouveau régime ? Il amènera un changement radical dans les habitudes de la vie civilisée. Voici, si l’on en croit Bill Sharp, comment seront rédigés, l’année prochaine, les échos mondains :

« Hier, nous dînions chez nos vieux amis, les 102,93 ; soirée charmante, animée, égayée par une foule de jolies femmes et de personnalités bien parisiennes. Qui citerai-je ? A la droite de la maîtresse de la maison, le célèbre académicien 88,05, qui contait son voyage en Palestine ; à sa gauche, le vieux général 56,720, toujours vert malgré les ans. Puis, remarqué, çà et là, 202,35, le jeune romancier psychologue, et notre éminent confrère 43,102, discutant âprement le cas de ce pauvre prince 36,001, dont la femme est partie avec un tzigane du restaurant 58,12 ; la toujours belle Mme 70,619, en corsage de velours vert-macchabée ; la jolie petite comtesse 26,569, toute en velours noir pailleté ; et d’autres dont j’ai oublié les chiffres.

« Après le dîner, merveilleusement servi par 207,12, l’ancien chef de l’empereur de Russie, une soirée réunissait l’élite du monde artistique et littéraire ; on a entendu successivement Mlle X..., de la Comédie-Française (impossible de la nommer autrement, elle n’a pas encore le téléphone, mais vous voyez qui je veux dire), puis Félix 110,025, dans ses monologues. On s’est séparé très tard, en se donnant rendez-vous au mois prochain. Il est rare de trouver ainsi réunis les matricules les plus estimés de l’Annuaire des téléphones. Terminons en annonçant les fiançailles du capitaine 27,110 avec Mlle 105,17. Ce mariage unit les familles 40,271, 54,106 et 112,95. Tous nos compliments aux jeunes fiancés. »

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Message par Invité Ven 7 Mar - 6:41

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Rendre hommage aux derniers Poilus


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les poilus


Des «aléas» ont entouré la remise de la Légion d’honneur aux Poilus, en 1995. Certains ne furent pas émus le moins du monde par la prestigieuse décoration. Mais d’autres le furent en revanche beaucoup trop...
«Le 11 novembre 1995, l’hommage aux poilus de la Grande Guerre se veut solennel. Les combattants survivants recevront la Légion d’honneur. Mais le plus jeune a 94 ans et le plus vieux, 107. L’un d’eux, qui vient de fêter ses 98 ans, apprend par la préfecture d’Aix-en-Provence que sa nomination est repoussée d’un an ou deux en raison de «délais administratifs incompressibles».
Un Poilu refuse sa distinction en estimant qu’il «n’avait rien fait de particulier», et trois autres meurent d’émotion en apprenant l’honneur qui leur est fait.»

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Message par alain90 Ven 7 Mar - 14:28

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George Gallup, père des sondages modernes



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L’American Institute of Public Opinion, fondé par George Gallup, fut le premier institut de sondage à utiliser une méthode scientifique dans le domaine politique.

En 1936, lors de l’élection présidentielle américaine, le magazine Literary Digest envoya dix millions de coupons et obtint deux millions de réponses, prédisant ainsi l’élection du candidat républicain. La technique employée par le magazine était la même depuis 1916.

Pourtant les données démographiques avaient évoluées. Le magazine sonda ses lecteurs et se servit également des listes de propriétaires de voitures et d’abonnés au téléphone. Aussi grand était-il, l’échantillon n’était absolument pas représentatif de la population américaine. Parmi ces sondés plus aisés que la moyenne, les républicains étaient sur-représentés.

À l’inverse, l’institut de Gallup se basa sur un échantillon représentatif de la population américaine, limité à 5000 sondés. Et prédit avec succès l’élection de Franklin D. Roosevelt au poste de président des États-Unis.

Gallup se paya même le luxe de prédire les résultats du Literary Digest avec un échantillon bien moindre que celui utilisé par le magazine, mais répondant aux mêmes critères socio-démographiques.
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Message par Invité Sam 8 Mar - 7:11

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Premier billet de banque (Le) moderne naît en Nouvelle-France


Sait-on que le billet de banque, dans sa forme moderne, a pris naissance en 1684 sur les bords du Saint-Laurent, en Nouvelle-France, alors possession coloniale française depuis 1534 ? C’est une curieuse histoire et qui vaut d’être contée avec quelques détails

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En 1684, l’argent monnayé manquait au Canada pour payer les troupes du roi (400 hommes) lorsque, dans cette pénurie de numéraire, Jacques de Meulles, intendant de la Nouvelle-France (1682-1686), s’avisa de signer des « bons » écrits sur des cartes à jouer, et de les mettre en circulation forcée, ce qui, du reste, fut bien accueilli de la population — elle ne montait alors qu’à dix mille âmes — et ensuite approuvé par Louis XIV qui se porta garant de l’émission.

De Meulles créait ainsi le billet de banques, ni plus ni moins — comme M. Jourdain faisait de la prose, sans le savoir —, lui donnant pour base sa signature personnelle bientôt couverte par la parole du roi. Rien de pareil n’existait alors en Europe, en Asie ou en Amérique. Ce n’était plus la lettre de change ou de crédit — cette géniale invention des Lombards du XIIIe siècle — ni une traite quelconque, mais le vrai billet de banque avec toutes ses caractéristiques actuelles.
Monnaie de carte de 24 livres (1733) de la Nouvelle-France
Monnaie de carte de 24 livres (1733) de la Nouvelle-France

Cette « monnaie de carte » comme on l’appelait, était constituée de cartes à jouer coupées en quatre, qui portaient, écrite à la main, l’indication de la valeur qu’on leur attribuait, avec les signatures du gouverneur et de l’intendant. Ces signes de la circulation fiduciaire n’étaient destinés qu’à une existence temporaire. Tous les ans, à l’automne, d’ordinaire en octobre, ceux qui en détenaient devaient les convertir en lettres de change sur Paris ou Rochefort, qui ressemblaient à des bons du Trésor.

Mais cette rentrée ne s’opérait jamais en totalité : les Canadiens préféraient thésauriser le papier comme ils auraient fait de l’or : on en vit même qui, par un véritable paradoxe, demandaient à échanger des lettres de change pour de la monnaie de carte. Et cependant, ces petits morceaux de carton sont devenus des raretés.

Ils constituent pour les collectionneurs des numéros introuvables. A deux reprises, la multiplication excessive du papier-monnaie aboutit à la faillite : en 1714 et en 1760. La circulation en dut être interrompue provisoirement. On la rétablit en 1729 et elle se continua jusqu’en 1760.

Certains marchands de Boston, qui avaient séjourné à Québec et qui y avaient vu fonctionner ce système, proposèrent en 1690, à la province de Massachusetts, de libérer la dette publique au moyen d’un papier monnaie semblable. Le projet fut accepté ; cependant, comme les Puritains n’avaient pas de cartes à jouer — instruments de perdition à leurs yeux — on employa de simples cartons écrits à la main, et tout le monde s’en montra satisfait, jusqu’au rachat du dernier bon, inclusivement.

C’est ainsi qu’une colonie française, au temps du Roi-Soleil, a expérimenté, pour la première fois, le billet de banque et la monnaie fiduciaire

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Message par Invité Dim 9 Mar - 6:52

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Dagobert a mis sa culotte à l'envers

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Inutile de préciser que Dagobert, arrière-arrière petit-fils de Clovis, n'a probablement jamais mis "sa culotte à l'envers". Mais la chanson, aussi drôle soit-elle, a tout de même donné une vision trompeuse de ce roi parfois classé à tort parmi les "rois fainéants".

Ces rois dont les règnes brefs, les conflits de succession et le peu d'intérêt pour la politique finirent par mettre fin à la dynastie des mérovingiens.

Dagobert Ier fut tout l'inverse. D'abord roi d'Austrasie (France de l'Est) en 623, un des territoires issus des divisions qui suivirent la mort de Clovis, il devient roi des Francs quand son père meurt, en 629. Il parvient à s'emparer de la Bourgogne et de la Neustrie (Nord), reprend l'Aquitaine à son frère assassiné et soumet Bretons et Gascons.

Jusqu'en 639, juste avant les "rois fainéants", il fut un roi érudit, bon connaisseur de la Gaule, mais aussi un fin politicien. Il organisa l'agriculture, l'administration et la justice du pays, développa les arts et la culture et sut mettre les nobles au pas.

L'image du roi maladroit "qui met sa culotte à l'envers" serait née juste avant la révolution comme une caricature du roi Louis XVI.

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Message par Invité Lun 10 Mar - 8:45

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GERARD DE NERVAL PROMENE UN HOMARD EN LAISSE

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Le poète Gérard de Nerval fut conduit pour la première fois à la maison de santé du docteur Blanche à Montmartre, en février 1840. On venait de le retrouver divaguant nu dans la rue.
Libéré au bout de quelques mois, il devait être de nombreuses fois victimes de bouffées délirantes.
Vers la fin de sa vie, on put notamment l'apercevoir se promener dans les jardins du Palais-Royal, à Paris, en tenant un homard en laisse.
Il expliqua : "J'ai le goût des homards qui sont tranquilles, sérieux, savent les secrets de la mer et n'aboient pas."  C'est à partir de cet épisode que l'on comprit que le poète avait totalement sombré dans la démence. " Je suis le ténébreux, le veuf, l'inconsolé ", écrivait-il dans " les chimères " en 1854.
L'année suivante, dans la nuit du 26 janvier 1855, " l'inconsolé " se pendit aux barreaux d'une grille d'égout de la rue de la Vieille Lanterne, dans le quartier parisien du Châtelet, à l'endroit précis de l'actuel trou du souffleur du théâtre Sarah-Bernhardt.
La veille, il avait laissé un mot à sa tante :  " Ne m'attends pas ce soir, car la nuit sera blanche et noire. "

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Message par Invité Mar 11 Mar - 6:29

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L'accusé est sauvé par son humour

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Avoir un nom à particule pouvait ne pas être d'une grande aide en certains moments troublés de la Terreur de 1793.
Voici l'exemple d'Alphonse Martinville qui, comme beaucoup d'autres, fut traîné devant le Tribunal révolutionnaire et son terrible accusateur Fouquier-Tinville pour y répondre de ses " crimes ".
Lors de son interrogatoire d'identité, l'accusé se présenta sous son nom :
-" Alphonse  Martinville
-de Martinville sans doute?
-Citoyen président, je suis ici pour qu'on me raccourcisse et non pour qu'on me rallonge !"
Ce à quoi fit écho dans la salle le commentaire d'un spectateur :-"Eh bien qu'on l'élargisse ! "
Et Alphonse Martinville fut libéré, sauvé par deux traits d'humour.

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